Les Flammes de la Guerre
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Les Flammes de la Guerre

C'est une époque sombre et sanglante, une époque de démons et de sorcellerie, une époque de batailles et de mort. C'est la Fin des Temps.
 
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 La Confrérie des Enfants de Nurgle

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MessageSujet: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime1/9/2008, 15:39

Je poste ici le texte de nos aventures actuelles. Quelques retouches viendront surement corriger de probables incohérences. En attendant, je transforme ma lame d'acier en lame magique.



L'étrange compagnie disparate s'arrêta sur le seuil d'une maison, juste en face de la Taverne. Le Répurgateur s'avança et frappa à la porte. Pas de réponse. Il pointa le canon d'un mousquet sur la serrure et amorça la détente. Le mousquet n'était pas chargé. Le Nain éclata de rire, repris par le Répurgateur, sous le regard affligé de l'Elfe. Ce dernier regarda la porte céder sous les coups d'épaule avec morgue. Il inspira profondément, leva les yeux au ciel, et consentit à rentrer à la suite du groupe.

L'intérieur de la maison laissait deviner qu'elle n'était pas habitée depuis des années, et les araignées comme les rats semblaient être les seuls êtres vivants de la zone. L'elfe s'avança de quelques pas, repoussant de la main les toiles d'araignées grises qui pendaient du plafond quand soudain, il s'arrêta net. Il l'avait sentie. La Marque Maudite du Seigneur de la Déchéance. Il regarda au sol, et vit un ignoble rat gît, rongé par la pourriture, dont les tripes suintantes de pus avaient été répandues par terre, puis clouées suivant la forme du symbole de Nurgle.
L'elfe envoya voler la carcasse du rat au loin d'un coup de pied.
"-Messieurs, je crois que nous avons trouvé le repaire des adorateurs du Chaos de la ville.
-On l'aurait deviné à l'odeur, répondit le Prêtre-Guerrier qui avait eu la malchance de se trouver sur le chemin du rat volant.
J'ai eu droit à pas mal d'endroits qui sentaient le rat crevé, mais là, c'est pas naturel, je peux vous le dire".
Une voix rauque s'éleva soudain au milieu de la pièce sombre, venant de nulle part.
"-Vous avez peut-être trouvé le repaire de la Confrérie des Enfants de Nurgle, mais n'espérez pas sortir de cet endroit sans une peau verte et des intestins à l'air. Je ne peux pas non plus assurer que vous nous quitterez vivants, à moins que par bonheur l'un de vous se décide à rejoindre les rangs des Enfants de Grand-Père Nurgle."
La porte se referma avec fracas, privant le groupe de la maigre source de lumière dont il disposait. Le Répurgateur, le plus proche de la porte, tenta de l'ouvrir à coup d'épaule, sans succès.
"-Génial. Merci, les gars. C’était l’idée de qui, d’entrer là-dedans ? "
Backe remit son chapeau en place, se massa l'épaule, sortit un mousquet et regarda dans le canon. Il était chargé, cette fois. Il lança au Nain un regard complice.
-Je suis profondément désolé pour votre porte, les "enfants". On pourrait s'arranger, en discuter tranquillement, autour d'un verre. En réalité, c'est pour ça que nous sommes venus. Nous avions faim, et soif, et sommes rentrés pour demander l'hospitalité dans cette charmante masure. Mais puisque vous nous le proposez avec tant de délicatesse, vous allez mourir, hérétique.
Une détonation, assourdissante dans la pièce exiguë retentit.
Il avait tiré au hasard. Un immonde gargouillis, assaisonné d'un râle, d'un déversement de liquide fielleux et d'une exhalaison fétide leur parvint. Une masse tomba dans un bruit sourd.
- Joli tir, souffla le Prêtre.
- Je suis très touché.
Le Nain pouffa.
Les quatre compagnons se disposèrent en cercle, dos à dos. Mais... Pourquoi seulement quatre ? L'elfe avait disparu...
-'toujours qu'il fasse le malin celui-là....

Ils sentaient, ou devinaient des formes qui s'amassaient autour d'eux. Leur odeur fétide agressa leurs narines, tandis qu'un vent putride balayait la pièce pourtant fermée.


*



L'elfe ouvrit avec difficulté ses yeux qui mirent quelques secondes à s'habituer à la pénombre. Il pensa aussitôt qu'il aurait mieux fait de les garder fermés. Il était attaché par des chaînes d'acier rouillé à une table suintante de sang et de pus. Les masques purulents des serviteurs de Nurgle l'entouraient.
"-Bien, le sujet est éveillé.... Réjouis-toi, frère, tu rejoindras bientôt nos rangs et tu pourras servir à jamais notre Grand-Père Nurgle. Apprête-toi à recevoir la bénédiction du Seigneur de la Déchéance ! Nos sortilèges te réduiront peut-être à l'état de viande informe et avariée, mais sois dans l'allégresse, car tu auras bientôt perdu toute idée de ce qu'était la douleur, car notre Grand-Père ne laisse pas souffrir ses enfants."


*



Un bras noueux et pourri, terminé par une épaisse griffe s'abattit et ricocha sur la fine plaque de métal de son épaule, laissant un impact. La puissance du coup fit ployer ses genoux. Mais le mutant était lent, lourd - et puant. Backe bondit. Une lueur blanche décrivit un arc de cercle. Il trancha le corps difforme en deux d'un puissant coup de sa lame, et jeta son adversaire encore debout au sol d'un coup de pied.

Les deux Prêtres étaient dos à dos, explosant les crânes, brisant les colonnes vertébrales au rythme de prières ferventes. Le Nain faisait s'abattre la fureur vengeresse des Runes sur les démons grotesques, marmonnant des incantations anciennes en khazalid. Le Répurgateur déchargea un mousquet, et se lança dans la mêlée. L'eau bénite brûlait les hérétiques, les marteaux brisaient les corps avec fracas, et le sol fut bientôt jonché de cadavres frémissants, palpitants encore. Certains rampaient. Ils étaient écrasés par de lourdes bottes, tranchés par des lames gluantes de sang visqueux. Une dizaine de corps gisaient à terre. Le Nain sortit une chope de son sac.
- Et l'elfe ? demanda un Prêtre.
- Vérifions s'il n'est pas au sol, les entrailles répandues, lança le Nain.

Le Répurgateur balaya la pièce du regard, tremblant de fureur non contenue. Il s'arrêta sur des traces de pas, imprimés dans une poussière surnaturelle qui progressaient le long d'un couloir plongé dans les ténèbres.

- Vous tenez vraiment à aller là-dedans ? L'elfe a sans doute trouvé une mort honorable, à l'heure qu'il est. Et si on rentrait ? proposa le Nain, sans réelle conviction devant l'expression farouche du Répurgateur. Les yeux brûlants qui se posèrent sur lui confirmèrent son doute quant à la réalisabilité de son projet.
- On va le chercher.
Le Nain grommela sa désapprobation, mais les ténèbres engloutissaient déjà son ami humain.
-Je passe derrière vous. Fermez la marche, tavernier.
Le groupe s'enfonça alors dans les ombres éclairé par les deux prêtres.

A mesure qu'ils avançaient dans les profondeurs obscures du dédale, le Nain commença à sentir une odeur douceâtre aux relents nauséabonds.
- On est plus très loin, c'est moi qui vous l'dit, grommela-t-il.
Ses trois compagnons tournèrent vers lui des regards interloqués.
- Comment pourrais-tu le savoir ? demanda le Répurgateur.
- J'ai un meilleur pif que toi. C'est pour ça qu'on boit pas la même chose.
- Monsieur à des compétences en œnologie maintenant ? railla celui-ci.
Un sourire imperceptible se dessina à la commissure des lèvres du Nain qui allait répliquer lorsqu'il fut interrompu par le prêtre de Sigmar :
- Bon vous vous décidez à bouger ? L'elfe va plus tenir très longtemps selon moi...
Grommelant quelque chose sur la fragilité physique des elfes ainsi que sur leur capacité étonnante à se faire capturer, le groupe poursuivit sa route.


*



L'elfe grommela. Il ne comptait pas se laisser faire par les hérétiques, mais il n'avait pas de plan. Pas encore. Il voulut fermer les yeux pour mieux se concentrer sur la question mais le souffle putride du Grand Prêtre de Nurgle le sortit presque immédiatement de sa réflexion.
"-Tu devras attendre encore avant de nous rejoindre. Il semblerait que les autres approchent d'ici, et je voudrais qu'ils puissent admirer le spectacle de ta décrépitude avant d'être sacrifiés.
-Pourquoi ne me tuez vous pas, monstres ignobles ? répondit l'elfe en tenant vainement de se dépêtre de ses chaînes.
-Les elfes sont certes difficiles à corrompre, mais une fois convertis ils forment d'excellents serviteurs des dieux du Chaos.
-Pourquoi ? Pourquoi ne me tueriez-vous pas ?
-Car c'est là la volonté de notre cher Grand-Père. Ne t'agite plus, et prépare-toi à recevoir un grand honneur très bientôt."
Les hérétiques quittèrent la petite pièce les uns après les autres, laissant l'elfe seul entre les murs ornés des symboles malsains du Seigneur de la Déchéance.
"Que faire ? se demandait l'elfe. Je ne vais pas me laisser transformer, ça non, mais il me faut un plan... Que peut-il bien me rester ? Mes mains sont liées, et mes doigts sont ankylosés, impossible d'utiliser la magie, aussi élémentaire soit-elle. Ils m'ont pris mon épée et mon arc. Je crains de ne devoir reposer tous mes espoirs sur les autres." L'elfe soupira. "J'aurais préféré qu'ils ne prennent pas ces risques pour moi, mais je n'ai pas le choix : s'ils ne me viennent pas en aide..." Un frisson parcourut son échine.


*



Le Répurgateur s’arrêta brusquement, écartant les bras. Gladius le percuta, suivi de Runir et de Thirnaël, dans un concert de grincements et de chocs métalliques qui résonna dans les ténèbres, se répercutant sur les murs étroits. L’impact du lourd guerrier le fit basculer en avant. Une main bardée d’acier le retint, l’empêchant d’ajouter le bruit de sa chute au vacarme qui avait sans doute mis toute la Confrérie au courant de leur présence indésirable. Le Nain se chargea de les convaincre définitivement en demandant avec force :
- Mais qu’est c’qui s’passe, ici ?
- Faîtes attention, bande d’incapables ! J’ai failli tomber…
- Moi, incapable ? J’vais te montrer qui c’est, l’incapable !
Thirnaël coupa le Nain :
- Vous avez vu quelque chose, Backe ?
- J’ai entendu un bruit…
- Pour sur que t’as entendu un bruit !
- Par Sigmar, vous allez vous taire ?
- Des voix. Là bas, au fond.
Un bourdonnement répugnant se répandit, comme transpirant des murs, jusqu’à couvrir la voix du Nain.
- Manquait plus que ça. Des mouches.
Les trois humains lui intimèrent de se taire d’un seul geste.
Une mouche grosse comme le pouce s'extirpa de l'épaisse moisissure qui recouvrait les murs. Puis une autre. Puis des dizaines. Ce fut une armée, masse noire, jaillissant de partout, dégoulinant des parois. Le bruit devint rapidement insoutenable.


*



Arduilanar dormait. Tout du moins, c'est ce qu'il semblait au premier abord. En réalité, il était parfaitement éveillé, et réfléchissait intensément au problème qui se présentait à lui. Les moyens de le résoudre semblaient inaccessibles - inaccessibles aux mortels, mais peut-être pas aux dieux. Il adressa des prières silencieuses à Lileath, déesse de la Pureté, afin qu'elle le protège des maladies des serviteurs du Seigneur de la Déchéance ; à Isha, la mère des elfes, pour qu'elle vienne en aide à un de ses enfants dans le danger ; à Asuryan, le tout puissant, roi des dieux, afin qu'il le sauve de ces monstres. Mais rien n'y fit, et les chaînes rouillées ne bougèrent pas quand l'elfe essaya à nouveau de les briser. Il retenta sa chance, une deuxième fois, une troisième, une quatrième même ; sa rage et sa frustration montaient en lui, et dans sa haine il adressa même une prière au terrible Kaela Mensha Khaine, le Dieu à la main sanglante, seigneur de la guerre, afin qu'il lui donne la force de briser ces entraves, mais hélas aucun résultat ne répondit à sa requête.
Les dieux l'avaient-ils abandonné ? Arduilanar chassa de son esprit cette pensée hérétique et se remit à chercher un moyen de se libérer. C'est alors qu'il eut une idée, enfin, après une heure de recherche. Il allait tenter de limer les chaînes rouillées à l'aide de son armure d'ithilmar, en frottant le tranchant des plaques contre le métal oxydé.



*



Aussi soudainement qu'ils étaient apparus, les insectes purulents s'évanouirent. Il n'en resta bientôt plus qu'un bourdonnement lointain et un mauvais goût dans la bouche des quatre compagnons.
Aucuns d'eux ne dit mots mais chacun savaient reconnaître les signes qui ne trompaient pas. Le Chaos avait investi ces lieux, pas seulement leurs occupants mais aussi les pièces, les murs et l'atmosphère. L'air était lourd et les mauvaises blagues répétitives du Nain concernant l'hygiène de leurs adversaires ne firent pas pour améliorer l'ambiance maussade du groupe.
Le couloir déboucha brusquement sur une pièce faiblement éclairée où planait une odeur écœurante de parfum bon marché masquant les relents de pourriture des occupants des lieux. Une dizaine de cultistes se trouvaient là, épées et boucliers en main. Ratée, l’embuscade. Les deux groupes s'élancèrent l'un contre l'autre. Le fracas des armes frappant contre les boucliers s'éleva bientôt dans les airs. Les deux Prêtres se frayèrent un chemin sanglant, épaule contre épaule, au milieu des adorateurs. Après avoir vidé son dernier mousquet, le Répurgateur s'avança à leur suite, l’épée scintillante à la main et la haine dans les yeux. Cinq corps gisaient déjà au sol, démembrés par les pesants marteaux des Fils de Sigmar mais ceux-ci s'étaient trop éloignés de leurs compagnons et furent petit à petit séparés alors qu'un nouveau groupe d'adversaires arrivait sur les arrières de la compagnie. Le Nain et son ami Répurgateur s'interposèrent promptement dans l'espoir d'aider leurs camarades mais ils se retrouvèrent bien vite empêtrés dans des combats à l'arme blanche pour sauver leur propre vie.
Runir frappa l'estomac d'un des cultistes les plus proches avec son lourd bâton gravé de runes de puissance naine. L'adorateur se plia de douleur avant de se retrouver le crâne éclaté comme un fruit trop mûr et la cervelle répandue sur les dalles de la pièce.
Durant ce bref instant de répit, il entrevit le Répurgateur, couvert de sang, frappant de gauche à droite en de grands moulinets de son épée. Les deux Prêtres avaient disparus de son champ de vision mais au son des hurlements et des cris de guerre qui retentissaient à l'autre bout de la pièce, eux aussi devaient être occupés.
Un nouvel ennemi se présenta et la bataille repris ses droits sur son esprit.

Une lame émoussée manqua de briser la nuque de Backe. Il prit appui sur sa jambe, et frappa. Une tête gangrenée vola au dessus de la mêlée. Il suivit des yeux le crâne de son adversaire, qui souriait stupidement. La langue noirâtre pendait. Il la regarda atterrir.
Autre chose attira son attention. Une bouche avariée s'ouvrit à quelque centimètre de la sienne, et un gargouillis écoeurant en sortit. Un unique œil le fixait avec une certaine tendresse. L'haleine du démon fit onduler l’air. Quelle douce brise… Pourvu qu'il ne m'embrasse pas, pensa le Répurgateur. Il écarquilla les yeux et eu un mouvement de recul à la vue d’un bout de charogne moisie qui devait avoir été une langue. Le Portepeste souriait.
Un puissant coup aux côtes jeta le Répurgateur au sol, sous l’œil vitreux et hilare. Il leva son arme et frappa lourdement. Mais celle-ci s'enfonça profondément dans le parquet moisi. Backe avait roulé de côté.
Une épée effilée se fraya un chemin parmi les viscères putrides et ressortit en crevant le ventre, mettant fin aux tentatives, infructueuses, de dégager son arme. Tout du moins, c’est ce que le Répurgateur avait espéré. Le démon lâcha le bout de métal rouillé, et se redressa péniblement, déversant ses entrailles.
-Ca aurait pu marcher entre nous, mon vieux.
Backe retira sa lame et envoya le monstre rouler aux pieds du Nain d'un coup de botte. Un coup de bâton runique dans la gueule béante mit fin à son existence tourmentée. Backe éclata de rire. Runir leva les yeux vers son compagnon.
-ATTENTION !
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime1/9/2008, 15:41

Le temps sembla s'écouler avec une lenteur accablante, Runir put voir distinctement la faille béante entre la réalité et l'univers immatériel qui se créa derrière le Répurgateur. Ainsi que le démon qui s'en extirpait.
Il vit la créature grandir, se développer, puis déchirer la fine séparation entre les deux mondes pour prendre pied dans la salle obscurcie par les nuées de mouches. Il la vit cligner de son œil jaunâtre aux bords couverts de bubons qu'elle braqua sur le dos de son ami. Il la vit apprêter son arme, une gigantesque épée d'acier noir et rouillé dont le pommeau était orné d'un symbole impie représentant trois yeux cloqués. Enfin, il la vit l'abattre sur le cou dénudé de Backe.
Un hurlement strident sortit alors de sa gorge en une vaine tentative pour sauver son camarade. L'avertissement siffla dans l'air malheureusement en vain. Avec un rictus psychotique, le Portepeste détacha la tête des épaules du Répurgateur...


*



L'elfe travaillait depuis maintenant plus d'une demi-heure. Son bras gauche était meurtri et boursouflé, et il n’avait pénétré que superficiellement la couche de moisissure et de rouille.
Arduilanar entendit soudain des bruits de pas qui venaient vers lui. Il stoppa son geste.
Presque aussitôt, le chef de la Confrérie des Enfants de Nurgle entra dans la pièce :
"-Alors, futur rejeton de Nurgle, as-tu réfléchi et t'es-tu préparé à l'honneur qui t'attend ?
-Disons que oui.
-Très bien, très bien, fit la voix rauque et grasse. Tu as fait de grands progrès.
-Apparemment, vous n'avez pas compris. J'ai dit que j'y avais réfléchi, pas que j'en étais heureux.
-Tu changeras bientôt d'avis... Nurgle sait se montrer généreux avec ses enfants, tu ne le regretteras pas.
-Je ne crois pas.
-Et pourtant... Tu es dégoûté par mon apparence, par mes pustules et mes plaies, mais quand toi aussi tu seras libéré de l'étreinte de la douleur physique, tu me remercieras. En attendant, je vais devoir te laisser ces chaînes, j'en ai peur."
L'hérétique sortit de la pièce, laissant derrière lui une piste de gouttelettes de pus qui étaient tombées de son ventre boursouflé.
"Imbécile... Dans deux heures je serai libre, et alors tu verras ce qu'il en coûte de coller un elfe à une table gluante."


*



Une tête s'envola au dessus de la mêlée...
Runir ne put réprimer un haut-le-cœur devant le visage familier décrivant une arabesque sanglante au dessus des combattants.
Il se tourna lentement pour faire face au démon meurtrier responsable de ce drame, une lueur psychotique dans les yeux. Une rage sourde envahie ses membres, ses organes puis chaque fibres de son être. Le démon focalisait toute son attention et il devint hermétique à la bataille qui se déroulait à quelques mètres de lui. Son regard était rivé dans celui de son adversaire, le Nain et le Démon se firent face... Puis s'élancèrent l'un contre l'autre.
Runir se rua sur le Démon en poussant un grognement pareil à celui d'un ours. Un cultiste voulut lui barrer le chemin mais il lui éclata le sternum d'un coup dévastateur. Seul le Démon l'intéressait. Il fallait qu'il le tue, par respect pour son ami, il se devait de l'éliminer. Qu'importe s'il y laissait sa vie, il allait détruire cette créature.
Une onde de choc se dégagea lorsque leurs armes rentrèrent en contact. Le Démon était bien plus grand que Runir et envoya bouler ce-dernier d'un violent coup d'épaule. Le Nain se remit aussitôt sur ses jambes et cracha vers son adversaire :
- Il va en falloir plus mon gros. Je suis un coriace.
Les deux adversaires échangèrent quelques passes d'armes avant que le Nain n'envoi son poing dans l'estomac gonflé du Démon. Les sucs digestifs acides commencèrent à ronger le gant de gromril de Runir qui réussit à se dégager par une rapide torsion du poignet. Son bâton commença alors à luire d'une lumière étonnamment blanche qui fit tressaillir le Démon. Runir abattit son arme sur le crâne de son adversaire avec une rapidité foudroyante mais le Portepeste réussit à contrer l'attaque et envoya l'arme du Nain se perdre au milieu des combats. Désarmé, Runir se tourna vers son Ennemi et commença à le rouer de coups.
- Peu importe si je meurs tant que tu péris avec moi ! lâcha-t-il entre deux volées.
Le Démon fut forcé de reculer devant la tempête de poing bien que celle-ci ne lui fasse que peu de dégâts. D'un bond, il se plaça hors de portée des petits bras robustes du Nain et leva sa lourde lame.
"C'était exactement le même! C'était exactement le même coup que celui qu'il avait porté à Backe !"
La lame fendit l'air, droit vers la tête de Runir qui leva son bras rongé par l'acide. L'acier rouillé trancha le gromril et atteignit sa chair. Sa main tomba. Il hurla.
Ce n'était pas un hurlement de douleur mais un cri où perçaient la détermination, la rage, et le désir de vengeance.
Saisissant sa chance, Runir lança son deuxième poing vers le l'œil boursoufflé du Démon. Il lui fit éclater le crâne en un claquement sec.
Runir tomba à genou, devant le corps sans vie de son adversaire. Celui-ci commençait déjà à se liquéfier en un grésillement de friture.
- Maintenant, tu sais pourquoi on m'appelle Bras-Puissant, murmura le Nain avant de s'évanouir.
Son dernier regard fut pour le cadavre du Répurgateur, pour le cadavre de son ami. Soudain, il reconnut l'armure d'un Prêtre de Sigmar. Elle était cabossée et couverte du sang de son porteur mais il savait à qui elle appartenait... Gladius était mort en héros pour sauver Backe.
"Il a dû s'interposer..." pensa le Nain avant de sombrer dans les ténèbres profonds et opaques du royaume de l'inconscience.


*



Backe roula de côté et se retrouva sur le ventre. Ses yeux se dilatèrent quand il reconnut les traits de Gladius sur le visage qui plongeait ses yeux vitreux dans les siens, tout près.
Le corps qui l’avait envoyé en sol, s’interposant entre lui et le démon était étendu non loin d’une silhouette trapue, enroulée dans sa longue barbe. Des masses sombres dansaient dans la faible lueur de torches malades. Elles approchaient.

Backe cru voir une flamme brûler encore dans les yeux qui ne le voyaient pas. Une fureur terrible s’embrasa en lui. Il se releva lentement, submergé par la rage. Un feu ardent enflammait son regard.
Plusieurs démons l’encerclaient. Il s'avança, fulminant. Un Portepeste, un humain, ou quoique ce fut tituba à sa rencontre, glissa sur une main aux doigts épais, et vint s’empaler sur sa lame. L’épée remonta et ouvrit la poitrine. Les côtes s’écartèrent dans un grincement, laissant apparaître des poumons nécrosés qui se gonflaient avec une irrégularité et une force monstrueuse. Un cœur malade couvert de pustules battait au milieu de cette charogne suintante. Une écume épaisse monta aux lèvres de la créature, quand un lourd marteau éclata le crâne cornu. Thirnaël était vivant.
Mais le soulagement ne perça pas dans la tempête qui s’était emparée du Répurgateur. Elle déferla sur les fils de Nurgle.
Backe scella la gueule d’un démon, transperçant le crâne de part en part de son épée. Son poing désarticula une tête d’un coup au menton. La lame s’abattit dans un déluge frénétique, tranchant les corps en plusieurs parties, éventrant et tailladant sans relâche. Les démons hurlaient. Têtes, membres et viscères étaient arrachés dans cette cacophonie infernale. Il s’acharna sur les cadavres, jusqu’à ce que le sol soit entièrement recouvert d’une épaisse substance putride et palpitante.

Un formidable hurlement résonna dans la salle. Les flammes des torches vacillèrent. Le Répurgateur, couvert de sang, debout au milieu de l'amoncellement de corps était terrifiant à voir. Soudain, il vacilla.

Le marteau de Thirnaël avait anéanti les derniers démons. Un silence lourd et douloureux accablait les survivants.


*



L'elfe, après de nombreuses tentatives infructueuses, réussit enfin à briser ses chaînes rouillées et à décoller son dos de la table poisseuse à laquelle il était collé depuis des heures. Il massa un instant ses membres endoloris puis se leva. Il jeta un regard vers le coin de la pièce sombre. Ainsi, ces fous avaient laissé son épée... Ils allaient le regretter.
Il s'empara de la lame bleutée et fit quelques passes, histoire de vérifier qu'il n'avait pas perdu la main. Son épaule gauche le lançait douloureusement, mais cette gêne serait minime pour le combat. Il enfila son heaume doré orné de deux ailes de dragon, prit son bouclier posé à côté, frotta une tâche verdâtre sur l'or lustré et sortit de la pièce à l'atmosphère malsaine et lourde, bien décidé à en découdre avec les serviteurs de Nurgle.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime1/9/2008, 15:41

Les corps de ceux tombés au combat avaient été dégagés de ce qui restait du carnage. Déjà, le sang démoniaque partait en fumée. Il ne resta bientôt plus que les corps démembrés de ce qu’on pouvait encore appelé « humain ».

Thirnaël, agenouillé, veillait son défunt compagnon. Le corps du Nain était étendu en une pose funéraire, le bâton Runique enchâssé entre ses bras croisés sur son torse. Backe s’était effondré le long d’un mur, épuisé. Il était à demi allongé, une partie du dos appuyée sur les pierres inégales. Il avait retrouvé la main gantée de gromril, et en faisait jour les articulations d’un air absent. Il se sentait terriblement coupable. Il fut soudainement arraché de sa rêverie. Il se redressa un peu, et en chercha la cause du regard. Ce n’était pas le Prêtre, qui recommandait l’âme de Gladius à Sigmar. C’était une sensation étrange, inexplicable. Le sentiment de s’être trompé. Il posa un regard vif sur le corps du Nain. La longue barbe frémissait.
-Thirnaël…. Runir est vivant, lança-t-il, surpris de sa propre assurance.
Le Prêtre releva brusquement la tête. Backe était déjà sur le Nain, et le secouait comme un pommier.

Soudain, un grognement sourd retentit, tout proche. Suivi du bruit des lames contre la chair et le métal. Le Répurgateur se releva prestement.
-Je vais voir ce qui se passe.
-Attend! Tu ne sais même pas ce qu'il y a là bas.
-Peut-être, mais on s'y bat. Et qui sait ? C'est peut-être l'elfe?
Backe se dirigea furtivement vers les bruits de lutte. Ils provenaient de l’autre côté de cette arche de pierre. Les visages de démons grossièrement taillés le regardèrent se faufiler à l’intérieur, sans un bruit. Un halo de lumière qui tombait du plafond révéla un Elfe de forte stature qui décapitait à la pelle les pauvres hérétiques. Il fut presque surpris de voir un majestueux Lion Blanc se battre à ses côtes, et ne put réprimer un hochement de sourcil. Le Lion Blanc massacrait les hérétiques avec une facilité déconcertante, si bien qu'il ne resta bientôt plus qu'eux dans la pièce. Il doit être frais. Et puis, ils étaient pas si nombreux que ça, relativisa le Répurgateur. L’Elfe lui tournait le dos, et nettoyait sa hache du sang impur. Backe sortit de la pénombre et s’approcha du guerrier, la main tendue, le sourire aux lèvres. Il dût faire un bond en arrière pour esquiver la hache qui manqua de lui trancher la gorge. L’Elfe était prêt à se jeter sur l’intrus pour le démembrer quand il vit que les armes de celui-ci étaient au fourreau.
- Un Répurgateur ! Qu’est ce que… Vous… C’est une coutume d’ici, de surprendre les gens comme ça ?
- C’est pas passer loin, dîtes. Backe, se présenta-t-il en tendant la main. L’Elfe ne la serra pas.
- Qu’est ce que vous faîtes là ?
-On visite. Bon, en faite, on était entrés pour demander l’hospitalité, et on est tombés sur ces types-là, nous aussi.
-Comment ça, « on » ?
-Deux Prêtres de Sigmar et un Nain.
-Un Nain? Que fait un représentant de cette espèce par ici? Qu'importe, sa présence n'a aucun intérêt.
-Et ta présence à toi, elle en a un, d’intérêt ?
L’Elfe ne se donna pas la peine de répondre.
Backe n’y prêta pas d’attention. Son visage s’assombrit.
-Un des Prêtre vient de trouver la mort face à un démon.
L’Elfe garda un silence respectueux.
-Le Nain est inconscient, blessé par la même engeance.
-Amenez-moi à lui.
-Et si je veux pas ? Je plaisante, bien sur, s’empressa-t-il d’ajouter devant le regard glacial qui se posait sur lui.
L’Elfe emboita le pas de l’Humain.
.
Décidément, cet Elfe ne démentait pas l'arrogance de sa race. A croire qu’ils étaient tous pareils. Lorsque les deux compagnons arrivèrent dans la pièce où se trouvaient Thirnaël et Runir, Backe s'étonna d'y trouver le lion. L'Elfe s’agenouilla auprès du Nain, sans prêter attention à l’épaisse mare de sang, sortit une fiole d’une poche intérieure et en versa le contenu dans la bouche entrouverte.
-Comme tous les représentants de son espèce il est très résistant, il va certainement guérir rapidement mais je ne peux rien faire pour le sortir de son inconscience.
-Pas de traces d’Arduilanar, Backe? demanda le prêtre-guerrier.
-Non, mais j’avais finalement raison, c’était bien un elfe.
-Arduilanar, vous dîtes ?
-Un grand blond méprisant et maigrichon qui baisse la tête où qu’il entre, persuadé d’être plus grand que tout le monde, lança Backe.
Le regard de l’Elfe se perdit dans le vague l’espace d’un instant, et son expression se fit moins intraitable.
-Vous le connaissez, conclut Thirnaël.
-Où est-il ? s’empressa de demander l’elfe.
-On sait pas, justement. On le cherche, répondit Backe en se laissant tomber le long d’un mur.
-Dans ce cas je vais vous aider. Je m'appelle Arsuynar, et voici Irnäel.


*



Runir tombait. Il chutait sans un bruit dans les profondeurs obscures du vide. Une étrange sensation s'empara de son être, une douceur soudaine couplée à une indicible douleur gagna ses membres engourdis. Il ouvrit les yeux. Des couleurs dansèrent sur sa rétine. Il y vit des images, des scènes de son existence. Son passé.
Il vit Karak Drazak, la plus grande forteresse de son clan, ses murs, gravés de runes ternies par les âges mais à la magie toujours vivace, ses portes aux ornementations complexes, ses rues droites et étroites, son peuple. Une unique larme coula sur la joue du Nain. Cela faisait si longtemps maintenant, presque cent-cinquante ans que ce doux foyer lui avait été arraché...
Il se souvint soudain de sa maison, de son enfance gâchée, de ses parents. Ses pauvres parents. Qu'étaient-ils devenus ? Il n'en savait rien. Ses pieds touchèrent les dalles du trottoir devant sa maison, son ancienne maison rectifia-t-il amèrement. Tout cela paraissait si réel. Il tourna son regard d'un bout à l'autre de la rue alors qu'une étrange sensation envahissait ses membres gourds. Il n'y avait personne. C'était impossible, le soleil était encore haut dans le ciel, il aurait dû y avoir des marchands ambulants, des gardes en armure veillant sur les lieux, des enfants jouant sur les trottoirs... Brutalement, les oreilles de Runir furent assaillies par le silence assourdissant qui régnait dans la cité. Où était le bruit des forges et des scieries ? Les cris des enfants ? Les rires des gardes ?
- Que s'est-il passé ici par Grungni ? hurla-t-il à l'adresse des cieux. La seule réponse qu'il reçu fut le bruissement sourd du vent dans les rues désertes.
Runir s'avança et tendit lentement la main vers la poignée avant de remarquer le moignon sanglant qui terminait son bras. Comment s'était-il fait cela ? Il ne s'en souvenait pas mais ça n'avait plus d'importance maintenant qu'il était de retour chez lui.
Soudain, un caléidoscope de couleurs s'empara de son esprit. Des couleurs, des images, des scènes. Un Répurgateur, un Elfe, deux Prêtres. Un Démon. Le Démon. Celui responsable de sa blessure. La douleur lui revint tel un coup à l'estomac. Ses jambes se dérobèrent et il tomba à genou sur le trottoir avant de vomir une bile jaune et poisseuse sur les pierres ancestrales. Runir se remit debout tremblant et oscillant de gauche à droite, du sang coula à la commissure de ses lèvres. La rue s'était transformée en un véritable charnier, le sang était partout. Des cadavres pourrissaient sous le soleil au zénith tandis que certaines habitations se consumaient lentement. L'odeur était insupportable, la mort et la maladie s'étaient emparées des lieux. Runir se tourna maladroitement vers sa maison avant de voir le cadavre qui gisait sur le seuil de l'habitation. Il le retourna du bout du pied et hurla en se martelant la tête de ses deux poings. Ses jambes se soustrayèrent encore une fois à son poids et il tomba sur le corps sans vie. Son visage se retrouva à quelques centimètres de celui du défunt et ses yeux plongèrent dans les siens. Il l'observa ainsi de longues secondes avant de s'apercevoir que quelque chose luisait faiblement dans l'œil vitreux du cadavre. Se pouvait-il que son frère soit encore en vie ? Sa réflexion pris fin lorsque qu'un vers gros comme un pouce fit éclater le globe oculaire du Nain. Runir se releva en hurlant alors que le vent portait à ses oreilles un son semblable à une plainte. "Nurgle te connaît Runir. Vois ce qu'il a fait de ton clan. Rejoins le ou subis le même sort." Toujours hurlant à s'en faire éclater les cordes vocales, Runir tourna la poignée de sa demeure.
La porte s'ouvrit dans une explosion de lumière...
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime1/9/2008, 15:42

L’elfe sortit dans un couloir aux murs ornés de fresques représentants les rituels infects des fils de Nurgle. Il ne prêta pas attention à ces œuvres impies et poursuivit sa route. Arduilanar entendit soudain des bruits de pas qui s'approchaient.
"Enfin, je vais pouvoir me défouler un peu !"
Deux hérétiques en robe de bure crasseuse et de laquelle dépassaient des membres mutilés apparurent au coin du couloir. Ils portaient à leur ceinture de larges épées rouillées ornées du symbole du Seigneur de la Déchéance, et leurs faces tuméfiées ruisselaient d'humeurs par des plaies ouvertes.
L'un deux s'écria :
"-L'elfe s'est libéré ! Va prévenir les autres, je m'occupe de lui !"
Le second hérétique partit en courant.
"Je m'occupe de lui... Très drôle. Vraiment très drôle. Que croyez-vous, rejeton de Nurgle ? Que vous pourrez vous débarrasser d'un elfe en claquant des doigts ?"
Avant que l'autre réponde, il passa à l'attaque. Sa lame bleutée volait, perçant l'hérétique de part en part, tandis que celui-ci tentait tant bien que mal de se défendre de son épée rouillée. Il tomba bientôt sur le sol, dans une flaque de sang mêlé de pus.
Malgré son dégout, l'elfe enfila sa robe de bure et se barbouilla le visage et les mains de ces humeurs répugnantes. Après le bonheur de s'être libéré de la table collante, se retrouver dans cet accoutrement poisseux et malodorant était une réelle torture, mais l'elfe ne broncha pas. Il savait que s'il voulait passer inaperçu, il n'avait pas d'autre choix.


Il s’engagea dans le couloir obscur. La masure misérable abritait en réalité un réseau tortueux digne des grandes pyramides de Khemri. Le dédale n’était visiblement pas l’œuvre des hommes. Une aura surnaturelle et malsaine imprégnait les lieux. Son sens de l’orientation était mis à mal.
Des torchères jetaient leur faible lueur crépusculaire sur des fresques impies taillées à même la roche. Des arches étroites et noires s’ouvraient sur sa droite. Il eut la sensation de sentir des yeux invisibles posés sur lui. Un faim maléfique tapie dans la nuit permanente. Il n’était pas seul.
Il n’était pas allé bien loin quand il s’arrêta, perplexe. Une intersection s’offrait à lui. Il avait suivi jusque là ce qui semblait être le principal chemin, et n’avait rencontré personne. Mais à présent, le couloir se séparait en deux branches. Aucune lueur ne perçait les épaisses ténèbres de ces deux gouffres sans fond. L’écho d’un gong lui parvint, étouffé par la distance.
Il resta là, songeur. Il ne voulait pas se fier au hasard, mais n’avait aucune idée de la bonne direction. Il était perdu, prêt à revenir sur ses pas, quand il entendit un bourdonnement sourd.
Loin devant, dans la longue galerie, une lumière vacillait. Puis, aussi soudainement qu’elle était apparue, elle s’éteignit. Ou plus exactement, elle fut masquée. Le bourdonnement s’intensifia jusqu’à vriller les tympans.
Des mouches. Enormes, innombrables. Elles fondirent sur l’elfe, qui leva les bras pour protéger son visage. Mais un instant avant l’impact, le nuage se fendit en deux, et Arduilanar disparut dans la masse noire.

La lumière se rapprochait, vacillante. Et avec elle, des bruit de pas. Encore sonné par le vrombissement, l’elfe se plaqua vivement contre l’espace de mur qui séparait les deux arches. Avant de se rendre compte que les ténèbres environnantes rendaient cette précaution inutile. Retenant son souffle, il risqua un coup d’œil dans la galerie de gauche. La lueur provenait d’une lanterne qui se balançait au bout d’une main racornie. Un groupe de cultistes suivaient, deux par deux, frôlant les parois de l’étroit tunnel. Leur démarche malade, irrégulière était étrangement cadencée. Un souffle pestilentiel les précédait.
Arduilanar évalua difficilement le nombre de ses ennemis. Ils devaient être une dizaine, tout au plus. L’effet de surprise lui donnait un avantage certain. S’il sautait au milieu du groupe, frappant de droite à gauche, il aurait ses chances. C’est ce que Backe aurait fait. Mais Backe ne réfléchissait pas. Non, il avait une meilleure idée. Son supplice n’allait pas être vain. Ce déguisement répugnant allait enfin lui servir à quelque chose. Il essaierait de se joindre au groupe, et ensuite… Il aviserait.
Backe aurait eu exactement le même raisonnement. Il eut tout juste le temps de se rendre compte à quel point ce plan était fumeux que le halo verdâtre arrivait à sa hauteur. La lueur fantomatique ne parvint pas à dissiper les ténèbres qui le drapaient. Les carcasses décomposées défilèrent lentement.
Arduilanar retint sa respiration, dissimula son visage sous sa capuche et se libéra de l’ombre, courbant la nuque. Sans un bruit et trop rapidement pour que l’œil puisse le voir, il se plaça à la suite du groupe.
Il regretta aussitôt son entreprise, furieux envers lui-même. Sa vie était bien trop précieuse pour la risquer de la sorte.

La procession avançait lentement. L’elfe faisait du mieux qu’il pouvait pour régler son pas sur ses indésirables compagnons. Leur odeur était infernale. Et toujours cette sensation d’être observé. Tout cela était si lugubre. Les hérétiques ne montrèrent aucun signe trahissant qu’ils avaient remarqué sa présence. Et ça ne le rassurait pas du tout. Il se maudit une nouvelle fois d’avoir mis ce plan impulsif à exécution.


*



De profondes narines noires palpitaient au bout d’un museau garni d’épais poils blancs. Le lion reniflait. La grande bête efflanquée leur ouvrait le chemin. Son maître suivait, caressant les murs, aussi silencieux que la nuit. La moindre zone d’ombre était mise à profit. Il était en chasse.
Les ténèbres étaient presque tangibles et les rares torches n’auraient pas été moins efficaces si elles avaient été éteintes. Mais, étrangement, il ne faisait pas totalement noir. La galerie était baignée d’une lueur verdâtre, malsaine et oppressante, si bien qu’on distinguait les formes. La tâche de l’elfe n’était pas vaine.
Deux silhouettes, une trapue comme une montagne et une élancée lui emboitaient le pas. Le Nain était sorti de son inconscience en hurlant et en pestant contre le gout affreux du poison de l’elfe. Il avait tiré les moustaches du lion venu le renifler, ce qui lui avait valu une entaille sur la joue et un regard glacial de la part du grand guerrier en fourrures.
Runir ne faisait absolument aucun effort de discrétion. Ses talons martelaient les dalles comme un forgeron façonnerait une épée, son armure produisait un concert de tintements métalliques, et sa voix résonnait dans l’étroit couloir au gré de ses remarques désobligeantes.
Quant à Backe… il disparaissait. Il se fondait dans les ténèbres jusqu’à faire corps avec elles. C’était comme s’il s’était évaporé. Il n’était plus là, tout simplement. Et puis, tout d’un coup, il revenait. Arsuynar dût reconnaître qu’il avait un certain talent. Ou peut-être était-ce le Nain, qui forçait le contraste, ou bien la sorcellerie malveillante du lieu. Quoiqu’il en soit, ce n’était peut-être pas le bandit déguenillé qu’il avait vu en lui au premier abord.
Thirnaël fermait la marche, le marteau sur l’épaule. Quand une lueur apparut au cœur de sa lourde tête, pressentant le danger, il était déjà trop tard.
Il inclina la tête. Une corne noire traversait sa poitrine. Une douleur déchirante enflamma ses membres tandis que ses poumons se gorgeaient de sang. Une brume rouge voilait son regard quand il se retourna, arrachant la corne, et brisant ses côtes. Un Portepeste gigantesque, de la taille d’un Troll fixait son unique œil couvert d’humeur sur lui, avide. Rien n’avait annoncé son arrivée. Il était apparu dans son dos, jailli des ténèbres verdâtres.
Thirnaël suffoqua. L’air se vidait de ses poumons écrasés et son sang se déversait abondamment. Le paysage se couvrit de cendres, et les plaines mortes et lugubres du Val Gris s’offrirent à ses yeux. Le marteau flamboyant se dressa dans les airs.
Une lame scintillante passa devant ses yeux, laissant une traînée d’étoiles tandis que le marteau s’abattait. Des os craquèrent sous le choc, et il s’effondra. Le Val Gris lui ouvrait ses portes.

Rien d’autre à faire que de le laisser là. Les paroles du Nain résonnaient dans son esprit, empreintes d’un fatalisme résigné. Backe avait l’impression d’être le seul attristé par la terrible perte. Ses deux compagnons avaient accueilli la mort de Thirnaël avec, justement, un fatalisme résigné, empreint de froideur de la part de l’elfe, et de solennité de la part du nain.
Mais apparemment, pas non plus le temps d’être triste. Le lion s’était soudain figé, une patte repliée dans les airs, le corps tendu et le museau dressé. Arsuynar se glaça à la même seconde, en parfaite harmonie avec le félin. Runir mit un peu plus de temps à saisir la situation, l’esprit tout entier obnubilé par ses dernières confrontations avec la bière humaine. Il s’arrêta finalement, entrechoquant ses plaques d’armure, et se tint en alerte, pareil à une statue de marbre. Backe, lui, se contenta de disparaître, drapé par les ténèbres.



La dernière partie, en itallique, vient d'être écrite. Preuve que ça avance. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324


Dernière édition par Backe le 7/9/2008, 15:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime7/9/2008, 15:00

Encore du nouveau ! Enfin, nous nous retrouvons !

Il l’avait entendu. Etouffé par les brumes et les miasmes, si proche et pourtant si lointain. Le martèlement de lourds souliers de fer et le frottement discret de bottes de cuir – Backe et Runir. Et plus inattendu, le bruit de chaussures légères et le piétinement feutré de coussinets sur le roc. Un battement de cœur plus tard, il les vit fondre sur les hérétiques.
Une masse d’un blanc éclatant faucha le premier rang, tailladant les peaux tuméfiés de ses griffes et mordant dans les chairs. Une haute silhouette élancé, du même blanc que le lion abattit sa lourde hache sur un cultiste et le trancha en deux moitiés. Un guerrier massif percuta deux hérétiques avec la force d’un boulet de canon, brisant leur os de son seul poids pour les écraser contre la paroi de roc.
La stupeur fit place au soulagement, et Arduilanar retira enfin sa capuche. Il tira sa lame et s’élança à la rencontre de ses compagnons, un sourire rayonnant aux lèvres. Il regretta aussitôt son empressement. Un pas de plus et il s’empalait sur la lame scintillante. Le déguisement qui avait abusé les cultistes abusait maintenant les aventuriers, et il se maudit de n’y avoir pas pensé. Il en garderait une rayure sur la dent, là ou il aurait pu perdre la vie.
Backe pointait sa lame sur son visage couvert d’humeurs répugnantes. Une flamme de folie dansait dans ses yeux et il tremblait, frénétique. Derrière lui gisait les corps démembrés et aplatis de ses anciens collègues. L’épée se baissa et la flamme s’éteignit. L’excentrique Répurgateur sourit, pouffa, et éclata de rire.
Arduilanar se sentit soudain honteux et lança un regard noir à l’humain qui se tenait les côtes. Le Nain le dévisageait d’un œil pétillant de malice, les lèvres fendues en un sourire narquois et satisfait. Derrière tant de spiritualité et de délicatesse, un grand guerrier elfe se tenait droit, digne, la hache à la main et un lion à son côté. Il salua d’un signe de tête respectueux, et Arduilanar se sentit transporté d’affection à son égard. Son affection se changea en joie quand il reconnut les traits durs d’Arsuynar sur le visage froid de son ami.


Malheureusement j'ai du enlever une partie, plus haut. C'était incohérent.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime7/9/2008, 18:12

Ouai c'est trop bien. La Confrérie des Enfants de Nurgle 42255

Faudrait m'incrustay la dedans. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324
Bon je vais essayez de commencer le parricide. La Confrérie des Enfants de Nurgle 91892
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime7/9/2008, 18:13

Il faut à tout prix s'organiser pour le boulot. Sans ça, on n'y arrivera jamais.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime7/9/2008, 19:25

Merci mes étalons.

Ce parricide ne devait pas être prêt il y a déjà une semaine ? La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324

Oui, il faut une (nouvelle) organisation. L'actuelle ne me convient pas du tout. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324

Il faudrait faire une liste de ce qu'il reste à faire. Je vais en faire un topic.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime8/9/2008, 23:45

Bien, bien, je plussoie La Confrérie des Enfants de Nurgle 626817
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime9/9/2008, 12:15

Mon coeur s'enflamme ! Mais ce que l'on ne nous dit pas, c'es tqu'il était ressucité depuis des semaines. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324

Et pour fêter ça, j'ai une idée qui vous concerne vous deux, Runir et Ardui. Théoriquement, le Nain devrait être d'accord, l'elfe moins.

Et si, juste après ce texte, Runir lançait avec élégance un "Le Montreur de Chat Savant et le Répugnant ont l'air de se connaître"

Si le Répugant ne convient pas à Ardui, pourquoi pas un mordant "Sa Répugnante Seigneurie ?"
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime9/9/2008, 18:41

Bravo ton idée est très bien. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324
Mais ils sont tous les deux répugnant ce sont des elfes. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime9/9/2008, 18:47

Je savais que ça plairait. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324

Ce sobriquet affecteux fait référence aux goûts vestimentaires particuliers d'Arduilanar, que ce soit bien clair. Il n'y a aucune méchanceté là-dedans. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime9/9/2008, 19:15

Tu as bien dit un nain ? Et tu as bien parlé d'élégance ?
J'ai peur de ne pas comprendre le rapport. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324

Et puis, durant mon exil sur le Vieux Monde, j'aurais appris à me montrer plus discret.
Disons que par dessus l'armure étincelante, je porte une vulgaire cape de voyageurs, avec une capuche qui dissimule mon visage.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime9/9/2008, 19:17

Pas de contestation, parfait. Une préférence pour l'une des deux propositions ? La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324

" J'ai peur de ne pas comprendre le rapport"
Justement, c'était ironique. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime9/9/2008, 19:19

Ca m'étonnerait que le Nain traite Irnaël de chat savant.

Pour rester dans un raisonnement logique, il devrait en effet en avoir peur, ignorant tout de l'existence de ces créatures.

Quant à moi, il pourrait à la limite considérer que je suis hautain, prétentieux, vaniteux, voire pompeux. (Choisis dans tout ça La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324 ).
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime9/9/2008, 19:22

Pourtant, il n'a pas hésité à lui tirer les moustaches. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324

Un Nain a certainement vu bien pire qu'un gros chat éfflanqué.

Alors, "Le Répugnant" ou "Sa répugnante Seigneurie ?" La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime10/9/2008, 08:41

Je ne suis pas répugnant. La Confrérie des Enfants de Nurgle 91892

Un peu de respect, s'il vous plaît.

"Sa hautaine Seigneurie" serait parfait.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime10/9/2008, 10:17

Si, tu l'es. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324

Et ce serait presque un euphémisme. Tu es déguisé en cultiste de Nurgle, mon étalon. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324


Par contre, pour l'instant, il ne m'a pas paru tellement hautain. La Confrérie des Enfants de Nurgle 91892
Je le trouve plutôt sympathique moi, presque attachant avec ses plans à la noix. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324

M'enfin.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime10/9/2008, 13:28

Oui, mais l'archéotype du seigneur elfe de Caledor est plus ou moins : grand, blond, beau, prétentieux et arrogant, considère les autres races comme une vermine à peine digne d'être approchée.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime10/9/2008, 13:39

Pourtant, il va bien falloir me porter jusqu'à la Taverne. Et peiner sous mon poids pour encore plus de fluff.

Peut-être que son exil l'a transformé, et qu'il est devenu quelqu'un de sympa. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324
Enfin, pour l'instant, c'est l'impression que j'en ai.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime10/9/2008, 16:22

Arduilanar est moins arrogant que la plupart des membres de son rang. Son traumatisme, ajouté à son exil et à son amitié avec Arsuynar puis Backe en ont fait un être compréhensif et (plutôt) tolérant pour un elfe. Mais il n'apprécie toujours que moyennement les nains, n'ayant pas d'amitié profonde avec l'un d'entre eux.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime24/9/2008, 14:04

Alors, on se lance pour la réécriture ?
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime24/9/2008, 16:32

A corps perdu. La Confrérie des Enfants de Nurgle 694324
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime24/9/2008, 16:39

A toi l'honneur.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime24/9/2008, 17:06

Je dois me savonner.
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MessageSujet: Re: La Confrérie des Enfants de Nurgle   La Confrérie des Enfants de Nurgle Icon_minitime

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