Les Flammes de la Guerre
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Les Flammes de la Guerre

C'est une époque sombre et sanglante, une époque de démons et de sorcellerie, une époque de batailles et de mort. C'est la Fin des Temps.
 
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Arduilanar
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Arduilanar


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MessageSujet: Compilation   Compilation Icon_minitime17/3/2009, 18:06

La salle était pleine à craquer. La nuit était tombée sur Marienburg depuis quelques heures déjà, et Albericus profitait de la pénombre pour sortir de son antre. Assis dans un coin obscur de la salle, il observait les allées et venues des serveuses, épiait les clients en quête de rumeurs interessantes. Ce lieu semblait être l'escale obligée de tout marin rentrant au port, et pour cette raison on y trouvait un impressionant mélange éthnique. Des barbares Norses faisaient des bras de fer avec des mercenaires Tiléens tandis que des groupes d'elfes dégustaient quelques boissons épicées.
Se renfonçant dans son siège, Albericus observait, portant son verre à sa bouche lorsqu'il se savait épié. Il ne buvait rien bien sûr, et les rares curieux détournaient bien vite le regard. Une large cape à capuchon recouvrait l'intégralité de son corps, et il aurait étouffé de chaleur s'il ressentait encore pareils sensations. L'ambiance de cette taverne lui plaisait, lui rappelait des souvenirs de son ancienne vie. Les flagrances émanant de la foule brûlaient sa gorge sèche, mais il pouvait aisémment l'ignorer. Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas succombé à la rage roug, et il lui serait aisé de trouver des proies isolées plus tard. Pour l'heure, il humait le parfum émanant de la salle et prétait l'oreille aux rumeurs.

Par les dieux, que ne donnerais-je pas pour un peu d'action ! Je me morfonds dans cette misérable ville depuis bien assez longtemps.



Soudain, la porte de la taverne s'ouvrit sur un être trapu, laissant entrer le froid et la pluie. Refermant derrière lui la porte, il osa s'aventurer jusqu'au bar. Après un long moment de silence, les conversations reprirent, comme la musique, chacun repartant à son activité. Grisstouf n'aimait pas ce lieu. D'abord car il avait beaucoup de mal à maitriser ses pulsions de destruction et car la taverne était infestée d'elfe. Le patron avait osé refuser prendre l'or du gobelin et de lui servir une cervoise, mais la bombe que posa Grisstouf à côté de sa bourse lui fit changé d'opinion quant à la discrimination des peaux vertes. La salle était pleine à craquer et aucune table n'était libre. De toute façon, le gobelin refusait de s'asseoir à côté d'humains, de nains, voir pire, d'elfes. Puis il repéra une table vide. Ou du moins, c'est ce qu'il cru d'abord.
S'asseyant aux côtés du vampire, le gobelin repéra ce qu'il prit d'abord pour une bonne nouvelle : un elfe mourrant. Mais il se souvint que ces créatures ne mourraient pas des maladies. Ne pouvant détecter sa réelle identité, le gobelin tenta vainement de se cacher sous son propre capuchon. Mais son long nez vert trahissait sa nature, ainsi que sa taille, inférieure à tous les convives présents dans la salle. Si un inquisiteur passait ici, nul doute qu'il le ferait brûler. Ainsi, Grisstouf se contenta de siroter sa cervoise en silence, ignorant de ce fait l'être à ses côtés.



Albericus n'en croyait pas ses yeux. L'immonde peau-verte s'était assis à ses cotés sans manifester le moindre signe de nervosité, il n'avait jamais vu un tel courage chez les gobelins. Celui ci devait être complétement fou, ou il ne l'avait tout simplement pas remarqué. L'odeur immonde qui émanait de lui masqua toute les autres, soudain la soif d'Albericus se fit moins forte au point qu'elle parut disparaitre totalement. Sans cette amélioration, Albericus aurait déjà transpercé le gobelin de part en part sans que personne dans cette taverne ne s'en apercoive. Il maudit intérieurement ce petit peau-verte, car la brûlure reviendrait bientôt, décuplée par l'attente.

En vérité Isha doit avoir bien pitié de moi pour m'envoyer une telle créature. Et bien soit, épargnons sa vie pour l'instant, puisque telle est la volonté des dieux.

Feignant l'indifférence, Albericus porta sa coupe à ses lèvres en dévoilant ses dents aiguisées.

Voilà qui devrait l'affoler un peu.

Se focalisant sur les rapides battements de coeur du gobelin, Albericus se prépara à profiter d'une de ces rares soirées où nulle douleur ne venait le troubler.



Comme tous ceux qui paressaient dans la taverne, Arduilanar avait remarqué l'entrée insolite du peau-verte. Ainsi, cette racaille venait les narguer jusque sous leur nez. Mais ça n'allait pas se passer comme ça.
L'elfe se leva, laissant son verre de liqueur de mallorn plein. Il n'avait jamais aimé le goût mais il était de bon ton de prendre un verre lorsqu'on entrait dans une taverne et qu'on ne comptait pas en être chassé à coup de pied. Puis il s'avança jusqu'à la table du gobelin et prit la parole.
"Veuillez m'excuser, monseigneur, mais ce serait un honneur pour moi de vous débarasser de l'infâme petite créature qui a cru bon de prendre place auprès de vous. J'imagine qu'il serait temps d'apprendre aux peaux-vertes qu'ils ne sont pas les bienvenus dès qu'ils pointent le bout de leur long nez hors de leur fange. Ne partagez-vous point cet avis ?"

La main du gobelin descendit dans sa tunique pour s'emparer d'une des bombe les plus puissantes. S'il devait y passer, il emporterait la taverne avec lui. Cette idée lui plaisait bien d'ailleurs... non, il devait se contrôler. Bien que l'elfe proposa à cette... chose au dents pointues de se débarasser de Grisstouf, celle-ci ne fit rien. Le silence était retombé dans la taverne, et personne n'osait bouger. Certains quittèrent même la salle, au grand désespoir du tavernier.
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MessageSujet: Re: Compilation   Compilation Icon_minitime17/3/2009, 18:12

L'elfe, dont les attributs le désignait comme un noble de Caledor aux yeux avertis et qui s'en prenait au gobelin, semblait légèrement éméché. Voilà qui était surprenant pour un noble Asur. Albericus l'ignora lorsqu'il lui adressa la parole, le son de sa voix le trahirait et il n'avait aucune envie de tuer tout les clients pour couvrir ses traces. L'elfe semblait vraiment vouloir déclencher un pugilat, et Albericus ne souhaitait en aucun cas se retrouver au coeur de l'attention. Au cou de l'Asur, une veine palpitait avec langueur.

Maudit soit cet elfe, ne comprend-il pas que la présence de ce gobelin m'était agréable ?

Prenant sa voix la plus grave possible, il tenta d'éloigner l'importun :

"Et bien l'ami, les nobles Asurs ne sont ils plus célèbres pour leur calme et leur tolérance ? Ne déshonneur donc pas ta race en t'offrant en spectacle devant ces Mong-keigh pour une créature si insignifiante. Laisse donc notre compagnon en paix et garde ta lame pour des ennemis moins... redoutables. J'offre une tournée générales mes amis !"

Sur ce il jeta une bourse pleine d'or au tavernier qui le remercia d'un hochement de tête. Souriant dérrière son capuchon, il croisa ses jambes sur la table alors qu'une clameur joyeuse répondait à ses paroles.


***************



Il faisait nuit et il glissait sur les pavés rendus glissant par la pluie. Par il ne savait quel miracle, Aleieus était entré dans la ville sans que les gardes ne viennent lui chercher des crosses. Peu être que sa puissante stature en avait dissuadée plus d'un. Mais pour le moment Aleieus avait d'autres problèmes, il était tenaillé par une sensation qui le faisait souffrir. Il ignorait ce qui lui arrivait, avait-il faim ? Il lui était impossible de savoir depuis combien de temps il n'avait pas mangé. Mais il était un peu près sur que ce n'était pas la faim, car elle ne vous vrille pas l'esprit. Aleieus titubait comme un homme ivre, se soutenant aux murs, bousculant les gens qui laissaient échapper des jurons, n'osant pas défier un homme de cette taille, et surtout vêtu de cette façon.
Il finit par arriver devant une taverne, il chercha des yeux l'enseigne mais il n'arrivait pas à lire l'inscription et au fond cela lui importait peu. Il ce décida à entré, à l'intérieur tout était silencieux et visiblement des clients étaient partis avec précipitation. Au fond de la salle ce qui ressemblait à un petit homme vert tenait tête à au moins un elfe.

- Oh ouah putain ! Par Sigmar ! hurla un homme.

Aleieus se rendit soudainement compte qu'il avait retiré son capuchon sans s'en apercevoir, il le rabattit prestement sur son visage tatoué, d'autres clients se tournèrent vers lui mais un seul avait vu ce qu'il n'aurait jamais du voir. Avant même que ce dernier n'ouvre la bouche une seconde foie, Aleieus lui avait attrapé la tête et la fracassa contre le mur, sans trahir la moindre émotion. L'homme glissa au sol en laissant échapper un gargouillis. Tout le monde regardaient Aleieus et il sut que dire quelque pourrait l'aider.

- C'était ma table, tenta Aleieus

En disant cela il désigna la table où était assis l'homme qui l'avait vu. Avec un soupçon de panique les autres se levèrent brusquement pour lui laisser la place. Aleieus s'assit, ne sachant pas ce qu'il devait faire ensuite, pour le moment il se contenta de dévisager les autres client qui reprenaient peu à peu leurs occupations.

Il était courant que les Mong-keigh se battent. Néanmoins, Albericus n'était pas préparé à cela. Lorsque la brute fracassa la tête de l'homme contre le mur, une odeur de sang que seul un vampire pouvait déceler emplit toute la pièce. Les yeux fièvreux d'Albéricus se posèrent sur la forme inconsciente de l'homme dont le crâne était méchamment entaillé. Sans s'en rendre compte, il s'était penché vers la source de la délicieuse odeur, les lèvres entrouvertes...

S'astreignant au calme, il se rassit sans réussir toutefois à détacher son regard du liquide vermeil.


La brute qui était rentrée dans la taverne avait, sans le savoir, sauvé une grande majorité des clients. La mèche de la bombe que tenait le gobelin entre ses mains s'était en effet éteinte lorsque le vent avait soufflé dans toute la salle, passant par la porte ouverte. Grisstouf ne savait à quel sentiment se fixer : il était soulagé que cet inconnu lui ait sauvé la vie, mais une partie ancrée au fond de lui-même était déçue. L'elfe avait depuis bien longtemps cessé de menacer le gobelin, et l'individu mystérieux s'était levé et accourut vers le cadavre de cet humain presque aussitôt que le sang avait coulé...
Un teint maladif, des dents pointues, une attirance pour le sang... Grisstouf se remémorait ces êtres dont parlait le chaman de son ancienne tribut. Il les appelait Vampires. Et mieux valait de ne pas les contrarier, ils avaient en quelques sorte mangé trop de bonnets de fou. L'ingénieur gobelin avait de nombreuses idée en tête, notamment pour son squig qui attendait toujours dehors, à l'abri d'un arbre, derrière la taverne. Mais il se résolut finalement à finir sa cervoise, qui refroidissait...



Aleieus était aux aguets, il ne put que remarquer le soudain intérêt de l'homme, à tenter que cela en soit un, que l'homme avait manifesté quand Aleieus avais assommer le client. Pendant un instant il se demanda si l'inconnu ressentait la même soif que lui, cette sensation qui l'empêchait de penser de façon cohérente.

- Eh ! Tu veux quoi ? lui demanda un homme gras et puant la sueur, tu démolis mes clients et tu commendes pas, soit tu consommes, soit tu te casses.

Sale petite merde qui ne sait pas à qui il parle ainsi. Des seigneurs de guerres sont morts pour moins que ça...

Non, ce n'était pas lui qui avait pensé ça, il ne pouvait pas avoir pensé ça. Aleieus chercha d'autre adversaire, le tavernier ne le menacerait pas s'il était seul. Il les repéra assez vite, de vulgaire gros bras. Massifs mais tous des gringalets comparés à lui. Aleieus se leva et toisa le tavernier des profondeurs de son capuchon dans la fourrure empestait le sang et la mort.

- De la viande l'ami, donne moi de la viande, sa voix, chargée de menaces résonna dans la taverne et le propriétaire changea de couleur en même temps qu'un liquide chaud inondait son entrejambe.
- Je... oui, tout de suite monsieur.

Aleieus se rassit, conscient des regards. Il secoua la tête il n'arrivait plus à agir discrètement. En premier lieu cette voix devait ce taire, elle ne cessait de lui hurler de tuer, de massacrer autant de gens que possible, cette ville devait brûler dans le charnier de ses habitants. Aleieus n'était pas certain de tenir cette voix à distance encore très longtemps, déjà ses mains se serraient convulsivement et sa mâchoire se crispa. Il peinait à retenir le rugissement de haine qui couvait dans sa gorge. Sans compter de l'homme encapuchonné qui le fixait comme un statue.


Fermant les yeux, Albericus arreta de respirer. Voilà qui serait ennuyeux, tout au plus. Quant il les rouvrit, le souvenir de l'odeur enivrante s'éloignait déjà.Balayant la salle du regard, il remarqua pour la première foi le barbare. Il venait du nord à n'en pas douter. Le regard accéré du vampire perçait sans problème les tènébres de la capuche du Nordique, et il put distinguer son visage déchiré par la folie. Sur son visage une rune hideuse pulsait, le désignant comme un serviteur de Khorne le dieu du Sang. Pourtant il n'avait encore massacré personne. Voilà qui était étrange. Les champions du chaos étant redoutés pour leur force, et l'inconnu l'intriguant, Albericus se leva, laissant l'elfe et le gobelin à leur dispute pour se diriger vers le barbare, un sourire d'anticipation se dessinant sur son visage de marbre.

Voyons comment nous allons pouvoir améliorer cette soirée...

S'asseyant avec décontraction en face du barbare, Albericus croisa une foi de plus ses jambes sur la table, la faisant trembler sous le poids de son armure.

"Et bien étranger ! Tu semble venir de loin, quel bon vent t'amène à Marienburg ?"

Aleieus regarda l'homme s'approcher à pas tranquilles et détendus. Il n'aimait pas cette attitude. Il s'assit sans même demander la permission. Mais Aleieus ne dit rien, depuis que l'homme était là, la voix avait disparut pour ne devenir qu'un gémissement lointain.

- Eh bien étranger ! Tu sembles venir de loin, quel bon vent t'amène à Marienburg ?
- Je ne sais pas, grogna Aleieus qui soupira en sentant son self-control revenir.
- Oui... susurra l'homme, moi non plus je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris de venir m'enterrer ici.
- Qui êtes-vous ?
- Je pourrais te dire que la réponse de glacera d'effrois mais j'en doute sérieusement. Car je sais qui tu es.

Aleieus se crispa et sa main chercha une arme, mais l'inconnu sembla deviner ses intentions.

- Je ne dirais rien, voir les gens te massacrer se révélerait décevant. Tu m'intrigues, peu de gens y arrivent encore, et si en plus ils y survivent c'est qu'ils ne sont pas ordinaires.
- Tu veux quoi, charognard ?

L'inconnu sursauta presque, pendant une seconde celui qui avait parlé n'était plus cette brute mais "autre chose" et il n'était pas sûr d'aimer ça.
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MessageSujet: Re: Compilation   Compilation Icon_minitime17/3/2009, 18:15

Albericus se rassénéra. Pendant un instant il s'était cru percé à jour, voilà qui n'aurait pas été étonnant venant d'un Champion de dieux noirs. Perdant sa facade amicale pour un masque impassible, Albericus se pencha ves le barbare.

"Prends garde mon ami" cracha t'il entre ses dents," Il est en ce monde des créatures plus terribles que les démons que tu as pour usage de cotoyer."

Son regard se teinta de nouveau de curiosité.

"Je veux savoir" enchaîna t'il dans un murmure "Comment parvient tu à te contenir de la sorte ? Les adorateurs de Khorne n'ont pas pour habitude de se montrer aussi...civilisé" Il hésita sur les derniers mots, son regard déviant vers la masse inconsciente de l'homme.

- Me menacer n'est pas la bonne solution, reprit Aleieus dont le changement de voix ne semblait pas avoir perturbé, il ne s'en était même pas rendu compte.
- Sache que je ne t'ai pas menacé, le jour où ce sera le cas... tu seras mort...
- Pourquoi me dis-tu que je suis un adorateur de Khorne ?
- Pourquoi je... si c'est de l'humour je crains de ne pas avoir compris, murmura l'inconnu qui se posait des questions.
- J'ignore qui je suis, je sais seulement que mon visage n'est pas à montrer à tout les yeux.
- Amnésique ? l'homme se félicita intérieurement, sa soirée était finalement sauvée.
- Je ne connais que mon nom, je m'appelle Aleieus. Ça vous dit quelque chose ?
- Absolument pas, menti l'inconnu.

L'homme avait failli s'étrangler en entendant ce nom. Ce pourrait-il que cette brute épaisse soit... Non, impossible. Et pourtant...



L'elfe était toujours debout, les yeux rivés sur la conversation de l'étranger et du Vampire. Le gobelin sentit monter en lui un sentiment qu'il avait depuis longtemps perdu : la curiosité. Sa vie était devenue un outil pour exercer sa vengeance depuis quelques temps, mais cette soirée lui avait donné le goût du risque. Cette notion se nommait le courage, ou le sang froid, à quelques nuances près, chez les gobelins et désignait un grand défaut, heureement peu commun chez les peaux vertes aux oreilles pointues. Mais lors de cette soirée, Grisstouf s'abandonna à ce goût du risque, peut être pour la première et dernière fois de sa misérable existence. Se levant de sa table, laissant l'elfe un peu stupide, seul, face à une chaise vide, il s'assied discrètement aux côtés du barbare et du Vampire, glissant aux oreilles de ce dernier :
"Je cé ki tu es. J'diré rien mé vou alé devoir me suporté"
S'asseyant à leur côté, il ne fit plus rien. Certaines personnes présentent dans la taverne ne purent se retenir d'un petit rire, voyant en le gobelin la parfaite caricature de cette assemblée encapuchonnée...



****************



Interessant...la soirée venait définitivement d'être sauvée.
Cet homme prétendait être amnésique...aprés tout pourquoi pas. Il y avait quelque chose de sauvage en lui, comme si une bête n'attendait que le bon moment pour refaire surface.


Albericus ressentit un élan de compassion pour cet homme qui lui ressemblait d'une certaine manière. Si il était bien celui qu'il croyait, même lui aurait du mal à le vaincre en combat singulier.

"Nous sommes partis sur de mauvaises bases mon ami" Le calma t'il de sa voix la plus hypnotique "Corrige moi si je suis dans l'erreur, mais tu es sans le sou. Permet moi de t'offrir le gîte et le couvert, ainsi que si tu le veux bien, mon aide."

Albericus ne croyait pas aux coincidences, et s'il avait vu juste il tenait là l'occasion de livrer le duel le plus palpitant de son existence. Mais pour cela, il devait restaurer la personnalité du seigneur du chaos, cette loque humaine ne l'interessait pas. Néanmoins, il dégageait un fumet agréable...Odeur immédiatement gachée par une immonde pestilence pourtant familière.

Maudit gobelin...

"Je cé ki tu es. J'diré rien mé vou alé devoir me suporté"

Aprés quoi la créature sembla s'assoir pour ne plus rien dire. Se tournant vers lui, Albericus siffla quelques paroles haineuses :
"Tiens tu donc tant que ça à mourir Peau-verte ? N'ais-je pas été déjà assez patient envers toi ? File avant que je ne change d'avis et que Khaine ait ton âme !"
Un grondement sourd monta de sa poitrine lorsqu'il se détourna de la pathétique créature pour se concentrer de nouveau sur le barbare.

Aleieus regarda avec méfiance cet inconnu qui lui faisait la charité. En outre il ne savait toujours pas qui il était. Mais il commençait à l'apprécier, ça présence calmait la voix et ne connaissant même pas son propre passer il ne pouvait ce fier qu'a cet homme. Mais il n'était pas dupe et il sentait clairement qu'il essayai d'embrouiller son esprit, cela le mit en colère et réveilla la voix.

Tue le ! Tue le !!! TUE LE !!!

Aleieus secoua la tête et se plaqua les mains sur les oreilles en serrant les dents. Puis la voix disparut, pour le moment. L'inconnu affecta de rien avoir remarqué et déposa quelques pièces sur la table crasseuses.

- Tes sournoiseries ne sont pas pour moi, homme.
- Il le semblerait, acquiesça ce dernier sans se démonter.
- Pour la dernière fois que me veux-tu ?
- Devenir ton ami, pourquoi pas ?
Il veut se battre, c'est un vampire.
- Pardon ? demanda soudainement Aleieus.
- J'ai dis que je voulais être ton ami, tu es sûr d'aller bien ?
- Quelqu'un a parlé... j'ai dû rêver...
- Sans doute.
- Je crois que j'ai besoin de dormir, marmonna Aleieus.

En se levant il bouscula la table qui se serait renversée si le vampire ne l'avait pas retenue. Se faire remarquer était bien la dernière chose qu'il voulait, surtout que cet agaçant Gobelin n'arrangeait rien à les suivre. Pour le moment il lui tardait de savoir comment un être tel qu'Aleieus Gaevran pouvait se retrouver dans cette état.
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