Taldrain Grimnarson

Taldrain, né Grimnarson, sous les gigantesques voûtes des profondes salles de Karak Hirn, à deux pas des fonderies, perdit son père et sa mère en une seule et même journée, lors d'une embuscade de Gobelins de la nuit. Sa mère fut tué sur le coup par le déluge de flèches et de Waaagh! Son père failli ainsi au serment qu'il avait prêté. Protéger sa femme et son fils. Il en avait été incapable. Rongé par la honte, le chagrin et la colère, il sombra dans une rage folle. En de grands mouvements de sa lourde pioche, il laboura les masses de gobelins, fendant les crânes, brisant les os et arrachant les chairs, il répandit sang, tripes et cervelles. Quand sa pioche se planta à plusieurs pieds dans la terre, emportant avec elle le corps frêle et anéanti d'un gobelin, il fit de même, mais de ses poings fermés. Bien qu'encore nombreux, les gobelins détalèrent devant tant de fureur. Il leur jeta insultes, menaces, cailloux et mottes de terre, mais il ne pouvait pas abandonner le corps de sa bien-aimée. Il porta la défunte aux portes de la forteresse, et s'en fut vers le nord-est. Vers son destin.
Vers Karak Kadrin, où il devint Tueur, et se lança à l'assaut du monde, vers une mort glorieuse.

Taldrain fut recueilli par le frère de son père, qui l'emmena avec lui au Pic Eternel. Son oncle, vieux conservateur, n'avait pas de fils, et il porta à l'orphelin toute son attention.

Notre jeune nain grandit vite. Il acquis une solide connaissance des quartiers de Karaz-A-Karak, et lia des relations avec les patrons de toutes les brasseries, où il passa le plus clair de son temps, lorsque ses devoirs ne le retenaient pas à étudier le Khalizad et l'histoire de son peuple. Un jour, alors qu'il avait fait le tour des ses établissements préférées, la fatigue le prit subitement. Il essaya de rentrer chez lui, mais se trompa de chemin. Il arriva, à moitié éveillé, devant un imposante porte qui lui semblait faite de poudre. Retrouvant ses esprits, il s'approcha, passa un doigt sur la porte et s'aperçut qu'elle était partiellement recouverte d'une épaisse couche de poudre noire. Curieux, il porta son doigt à la bouche. Un goût puissant remonta à son nez, suivi de légers picotements, et enfin, après avoir déglutit, lorsque cette poudre se mélangea dans son ventre, il ressentit un sorte de petite explosion indolore, et même agréable, voire addictive. Il reconnut alors la fameuse poudre noire, celle qui faisait – en partie, la renommé de son peuple.
Sa curiosité ne put être domptée, il voulait ouvrir cette porte et confirmer ses soupçons. Taldrain poussa légèrement la lourde porte. Il espéra vivement ne pas être remarqué. Le nain découvrit un monde fait de poudre, de pétrole, de combustion , de métal... L'industrie naine dans tout sa splendeur. Il y avait des machines partout, certaines absolument délirantes, d'autres gigantesques, d'autres minuscules. L'endroit transpirait le génie de son peuple. Il frissonna de fierté et d'émerveillement.
Par l'entrebâillement de la porte, ses yeux écarquillés purent compter une dizaine de nains. Ils arboraient tous de belles barbes imposantes et tressées, tenues par des anneaux en sermendor et de petits engrenages compliqués. Tous portaient une paire de pistolet, une arquebuse, ou un marteau perfectionné par de savants systèmes de balanciers. Ils portaient également à leur ceinture de nombreux accessoires, autre que la chope commune à tous nains, comme des gyroscopes, des compas, des gyrocompas... Tout ces ingénieurs se tenaient debouts autour d'une table, chacun exposant son point de vue de sa profonde voix caverneuse, pour essayer de convaincre, avec cette obstination bornée si chère aux nains, ce qui semblait être le Longue Barbe, de par sa magnifique barbe blanche. Sur la table était posé un rutilant tonneau de Bugman, et ce qui semblait être un plan. De là où il se tenait, Taldrain ne pouvait voir le parchemin secret. Il laissa vagabonder ses yeux sur le reste de la salle. Tout au fond rugissait une forge, certes pas aussi importante que celle des Maîtres des Runes, où trois nains étaient occupés à faire fondre du métal, avant de couler le liquide brûlant dans un moule, d'où un autre nain sortit ce qui ressemblait à un cône. Une fois l'objet refroidi, il fut placé sur un cylindre de métal et d'or, gravé d'une rune de pénétration. Au milieu des nombreux tas de ferraille qui s'étalaient un peu partout dans la pièce, Taldrain pouvait voir ce qui semblait être une ébauche de qyrocoptère, d'un canon, ainsi qu'un nouveau système volant.

Taldrain, poussé par une curiosité qui se faisait dévorante, s'appuya trop fort sur la porte. Elle aurait dû le soutenir le poids du jeune nain par sa masse, mais un enchevêtrement d'engrenages, qu'il n'avait pas vu, facilitait son mouvement. La porte s'ouvrit brusquement, et Taldrain bascula en avant, pour finalement s'étaler sur le sol. En un instant, le brouhaha industriel laissa la place à un silence des plus embarrassants. Tous les regards étaient tournés vers lui. [la suite plus tard]


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Nom : Taldrain Grimnarson
Age : 53 ans
Race : Nain
Équipement : armure légère de cuir clouté, bourré d'outils et de gadgets. Un casque en fer et en or. Une arquebuse, dont la crosse et le canon sont gravés de runes, d'ornements nains et de son nom. Il porte aussi deux pistolets à sa ceinture, et une clé à écrou en fer améliorer par ses compétences.
Caractère : Jeune Nain non-conservateur, curieux, obstiné, rêveur, enthousiaste et grand buveur de bière.

Refusé !

Non, accepté. Ahem. Pardon. Bière ?

Ah, je préfère. Oui je prend la bière, et le tonneau.

On ne vous a pas appris la politesse, à vous autres rustres velus ?

Ah, l'elfe s'est senti agressé et il vient pour nous parler de sa grandeur et sa supériorité.

Je ne me sens nullement agressé.

Ce n'est pas mon affaire si les Nains sont comme les chiens auxquels on tend la main et qui vous dévorent le bras.
Hum. Pasoons.

Encore faudrait-il que vous Elfes reconnaissiez votre arrogance. Jamais vous ne me tendriez la main.

*reconnaissiez

A un Nain, sûrement pas.
J'aurais trop peur de me la salir entre vos grosses pattes pleine de boue.

Ttttt.

Pleine de poudre noire, peut-être, mais évites de juger les gens par tes simples préjugés.

Ce que les Nains ne font jamais.

Et il faudrait aussi que les Nains calment leur orgueil bien trop enflé pour des personnes de leur taille.

Allons, il était curieux et enthouasiaste, et tu es déjà en train de le rendre haineux et colérique.

L'arrogance est proportionnelle à la taille.

De même que la noblesse.

J'ai toujours méprisé ça, la noblesse.

C'est ce qui fait la différence entre l'elfe et l'animal.
Pardon, la différence entre l'elfe et l'humain.

Quand je parlais de noblesse, je parlais de la noblesse en tant qu'institution sociale. Chez les Elfes, par exemple.

J'aime pas.

La noblesse est présente partout dans Warhammer.
Chaque espèce a sa hiérarchie.

Et la noblesse dont je parlais était bien sûr celle au sens noble du terme ( ), c'est à dire la noblesse de l'individu, et pas sa condition.
Bien qu'Arduilanar ait les deux.

Point, l'Arduilanar n'a pas de parents.

Son sang n'est pas noble. Et c'est tant mieux.

Sa mère était noble.

Et son père descendait de... je ne sais plus qui.
Caledor, je crois.
D'où mon don.

Né de parents nobles, élevé par des nobles, haut-elfe, je suis donc "pétri" de noblesse, pour ainsi dire, bien que cette tournure ne soit guère adaptée à la situation.

Cruelle désillusion.

Tu vas encore me parler de la dictature du prolétariat ?

Non, m'sieur, je suis un libéral, moi.