Les palefreniers avaient depuis longtemps fermé les écuries et la nuit tomberait d'ici une heure ou deux. Bedivere frappa à la porte d'une enseigne. Le gérant mis du temps à lui ouvrir mais en aperçevant le chevalier il sut qu'il tenait là une occasion de faire de bonnes affaires.
"Entrez entrez je vous en prie. Vous cherchez à changer les fers de votre cheval?
-Non... je cherche un destrier digne de ce nom
-Oh et bien vous êtes tombé chez la mauvaise personne désolé je n'ais plus de chevaux disponibles essayez voir avec mon voisin il a des chevaux dignes de ce nom
-Si vous en avez je les ais vu pourquoi ne voulez-vous pas me vendre un de ces bêtes?
-Et bien c'est que ce sont des canassons exceptionnels voyez-vous, l'homme ricana, et vous semblez en bien mauvais état pour vous payer une de ces merveilles..."
Le chevalier sortit de sa poche une bourse remplie d'or, Maldred lui avait au moins laissé son or les morts n'en sont pas très friands...
"Oh intéressant vous avez presque de quoi acheter un poney se moqua le vieil homme
-Ne rigolez pas avec moi, je connais le prix d'un destrier de bataille
-C'est que mon bon chevalier la Bretonnie possède plus de chevaux voyez-vous la loi du marché ils sont donc moins cher qu'..."
Le marchand n'avait pas vu l'épée venir et elle était beaucoup plus impressionante à ce moment, la pointe placée contre son cou.
"Je veux le cheval blanc que j'ai vu déjà harnaché pour le combat à l'entrée
-Non il n'est pas à vendre c'est mon plus beau canasson vous ne pouvez pas je préfère mourrir!
-Une deuxième bourse d'or vous rendrez moins suicidaire? C'est cela ou bien je vous occis sur le champ afin de prendre un destrier
-Je..., la pression de l'épée se fit plus forte. Très bien... Vous les Bretonniens n'êtes pas ce qu'on peut appeler des diplomates...
-De plus je dormirais dans les écuries cette nuit auprès de mon futur compagnon histoire de me familiariser avec lui veillez à ce que l'on ne me dérange pas.
Sans attendre de réponse Bedivere se dirigea vers les écuries et entra dans le box du destrier blanc. Il était tout bonnement magnifique, peut être même plus que Laydok paix à son âme.
Un peu nerveux mais le chevalier savait y faire. Il déganta sa main, lui donna une carotte et lui flatta l'encolure. La tradition Bretonnienne voulait que son second destrier soit nommé en l'hommage du premier décédé.
"Lok sera ton nom, en l'honneur de Laydok mort bravement au combat prononça solennellement le nouveau maître de l'étalon.
Sur ce, épuisé, le Bretonnien s'aménagea un tas de paille, retira son armure et s'assoupit aux côtés de son nouveau compagnon.