Bleue et or, ou bleu et or ?
C'est à dire, est-ce que l'on considère que "bleu et or" est un nom de couleur, ou juge-t'on l'épopée bleue, et or, chaque couleur étant indépendante ?
Avouez que cela prête à confusion.
Bref, j'ai décidé d'incarner la Suède. Uniquement pour ses uniformes, d'ailleurs.
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Dès 1700, un projet d'invasion de la toute jeune Prusse est mis sur pied. Qui plus est, la Bavière et les Etats italiens acceptent de devenir protectorats suédois.
La guerre ne tarde pas à être déclarée, et les troupes fraîchement débarquées en Prusse de l'Est et au Brandebourg ont à mener de rudes combats sous le climat âpre de l'hiver allemand, qui semble cependant bien peu de choses à ces soldats habitués au grand froid. Dès l'été, les Suédois s'emparent de Berlin et de Königsberg. Le royaume de Prusse est rayé de la carte au lendemain de sa naissance, ce qui brise tous les espoirs d'unification allemande qu'il incarnait.
Les Polonais demandent aussitôt les territoires franchement conquis, en l'échange d'un accord commercial et d'une somme dérisoire. Le refus est immédiat et net, et la Pologne-Lithuanie invoque ce prétexte pour entrer en guerre. Riga est vaillament défendue par les civils lettons qui mettent en déroute l'armée polonaise.
La Saxe, elle, entre en guerre contre le protectorat bavarois : en hiver 1701, Dresde est prise et l'affaire est réglée.
Le Daguestan et la Géorgie acceptent de devenir protectorats suédois, ce qui menace la Russie sur le front Sud.
Enfin, des accords commerciaux, qui ne sauraient être que provisoires, sont conclus avec la Russie et le Danemark afin d'améliorer les revenus du royaume de Suède en attendant la guerre.
La Bavière, à laquelle il a été fait don de la Saxe, est de nouveau menacée pendant l'hiver, cette fois par la Westphalie, et la Suède est contrainte une fois de plus d'entrer en guerre.
Ceci ne l'empêche pas, en 1702, de prendre Gdànsk et la Prusse orientale.
La Russie entre à son tour en guerre contre la Suède, qui négocie pendant l'hiver une alliance avec l'Autriche. Mais Saint-Petersbourg est assiégée et l'Ingrie conquise par les troupes russes.
Le Danemark déclare lui aussi la guerre à la Suède.
Le royaume est plus menacé que jamais, mais une audacieuse attaque contre Varsovie en 1703 réussit et la Pologne est prise, portant un grand coup au premier adversaire de la Suède.
Pendant l'hiver, le Danemark est envahi et l'Ingrie même est reprise. La situation se renverse.
Continuant sur sa lancée, la Suède conquiert durant l'été 1704 la Norvège, les Galice et Podolie, Biélorussie et Volhynie et la Lituanie : c'est la fin du royaume de Pologne-Lituanie.
Le Württemberg et Hanovre acceptent de devenir protectorats suédois : l'empire bleu et or a plus que jamais besoin de renflouer ses caisses depuis qu'une flotte danoise a coupé les routes de commerce vers la France et l'Angleterre.
Malheureusement, l'alliance négociée plus tôt avec l'Autriche est rompue quand l'Empire Ottoman, avec lequel la Suède tente depuis plusieurs années, sans succès, de négocier une alliance s'en prend à l'empire jaune et noir.
A l'automne, la Norvège tout juste conquise est défendue avec succès, mais les vétérans du Bandebourg partis combattre en Westphalie sont vaincus.
Une guerre éclate entre deux protectorats : le Daguestan s'en prend à la Géorgie, ce qui oblige la Suède à entrer en guerre une fois de plus.
Pendant l'hiver, l'empire suédois cocnlue enfin une alliance avec l'Empire Ottoman, ce qui officialise l'amitié des deux nations.
Mais les combats ne s'apaisent pas pour autant. Les Russes prennent la Galice et Podolie, le Kurzeme entre en guerre, les Polonais se rebellent.
En 1705, la Galice-Podolie est libérée. La Bavière est une fois de plus attaquée, cette fois par Hanovre, et le Brandebourg se soulève.
Qui plus est, sans aucune raison, les Ottomans brisent l'alliance fraîchement négociée. Tout est à recommencer.
Heureusement, un accord commercial est signé, d'abord avec l'empire Ottoman, puis avec l'empire Marathe et le Khanat de Crimée en hiver.
La Carélie est prise aux Russes, et le protectorat de Württemberg envahit la Rhénanie, débarassant la Suède d'un de ses ennemis ; mais cette fois c'est l'Autriche qui le remplace lorsqu'elle s'en prend à son tour au protectorat bavarois.
En 1706, l'insolent Kurzeme est détruit. Une rébellion se forme en Pologne, mais celle du Brandebourg est écrasée. Les troupes suédoises remportent une victoire majeures sur celles de Hanovre, et la Perse envahit le Daguestan, faisant disparaître le gêneur ; mais la Bavière est incapable de se défendre face aux troupes autrichiennes, et la Saxe qui lui avait été confiée est envahie.
Il faut attendre l'hiver pour que la Saxe soit libérée par une armée suédoise qui, emportée par ses victoires, prend en même temps la Bohême-Moravie, tandis qu'au nord Hanovre est conquis et que des troupes débarquent en Islande où une éclatante victoire navale s'est déroulée.
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