Les Flammes de la Guerre C'est une époque sombre et sanglante, une époque de démons et de sorcellerie, une époque de batailles et de mort. C'est la Fin des Temps. |
| | L'agencement | |
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Auteur | Message |
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Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: L'agencement 20/8/2008, 20:30 | |
| Voilà sans doute le plus important. L'agencement des différents textes. Je vous poste une de mes idées, mais elle ne concerne que mon perso. C'est une idée en l'air. Tout commence avec la prophétie. Une brève présentation de mon ancêtre, de ses exploits chez les Nains et de son combat contre le démon. Le tout finit avec la prophétie en elle-même. Quelques lignes. Ensuite, vient la partie de Lightis, qui est à compléter, pour expliquer en une ligne comment il serait tombé sur cette prophétie, et pour décrire un peu le rituel de la fin. Vient ensuite le texte qui décrit mon enfance, et commence par "Des flammes. Des flammes et du sang." Cette partie s'achève avec une scène qui se déroule du point de vue d'une vache. Viendrait ensuite le Nain, seul, faisant route vers je ne sais où. Il serait temps de donner un nom au village dans lequel se trouve le Repaire. Cette partie s'achèverait sur "Une silhouette noire, immobile, perchée sur une branche à une vingtaine de pieds du sol achevait de rendre le paysage sinistre." Ensuite, mon texte, sur ma branche. Et là, le Nain me rencontre, assis sur ma branche. Et là, un flash-bake, avec le combat contre le Buveur. C'est lors de ce combat que je fais ta connaissance. Je ne sais pas quoi faire du combat contre les Sanguinaires, en revanche. Pour tes textes, on pourrait les fourrer entre ma rencontre avec le Nain, et le flash-bake du Buveur. Tiens, c'est une bonne idée, ça. Pour faire le lien. Nan ? | |
| | | Melcor. Gardien de l'Arbre Blanc
Messages : 2331 Date d'inscription : 20/08/2008 Localisation : Quelque part dans l'univers.
| Sujet: Re: L'agencement 20/8/2008, 21:01 | |
| Les texte de ardui je suppose? Le combat contre les sanguinaire ont peu oublié. Dit toi que c'est déjà bien un buveur de sang. | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 20/8/2008, 21:19 | |
| Oui, la présentation d'Ardui. On peux y fourrer aussi les tiens, pendant qu'on y est. | |
| | | Arduilanar L'Effrayant
Messages : 8176 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : En exil dans le Vieux Monde
Feuille de personnage Nom: Arduilanar Race/Faction: Asur Détails: Seigneur de Caledor
| Sujet: Re: L'agencement 20/8/2008, 21:56 | |
| On devrait alterner les récits de Bake et des elfes. Pour montrer que ça se déroule au même moment. | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 20/8/2008, 22:00 | |
| Backe, Backe, pas Bake. Merci. Pour l'alternance, il y a une place à prendre après "- Au nom de Sigmar, je vous arrête pour meurtres, vols et exercice illicite… Il ne termina pas sa phrase. Le coup de talon fulgurant qu’il reçu dans l’estomac le plia de douleur, et il s’écroula au sol. Backe était déjà dehors. " Pas besoin de décrire comment je sème mon poursuivant. | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 25/8/2008, 19:10 | |
| Vous avez le droit d'être pas d'accord. Mais pas trop quand même. Mais vous avez surtout le droit d'être d'accord. Même pas un "oui", ou un p'tit " non" ? J'ai une idée pour réutiliser mon combat contre les Sanguinaires. Après la partie des elfes, Arduilanar est en vadrouille dans le Vieux Monde. Il chasse l'hérétique. Et Backe aussi le chasse. Une introduction chacun, mon combat contre les Sangui, et le Buveur. Ou alors, mon intro, mon combat, l'intro d'Ardui, et le Buveur. Nan ? | |
| | | Arduilanar L'Effrayant
Messages : 8176 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : En exil dans le Vieux Monde
Feuille de personnage Nom: Arduilanar Race/Faction: Asur Détails: Seigneur de Caledor
| Sujet: Re: L'agencement 25/8/2008, 21:48 | |
| C'est mieux quand on alterne les intros et les combats. Donc la première solution. Mais il ne faut pas oublier les autres parties, celle d'Arsuynar et de Nainconnu. | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 25/8/2008, 21:50 | |
| On peut mettre la partie d'Arsuynar avant la tienne.
La présentation du Nain, elle a déjà sa place, dans le Repaire. | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 27/8/2008, 20:25 | |
| Voilà, j'ai adapté un peu le texte des Sanguinaires. On pourrait mettre ça après la présentation et la rencontre des elfes. J'étofferais peut-être le très court passage de ma traque à travers les montagnes. - Spoiler:
Un homme courait. L'eau de pluie ruisselait sur sa capuche rouge, et ses bottes inondées éclaboussaient sa robe écarlate en plongeant dans les flaques profondes. Il trébucha soudain, et s'étala sur la terre détrempée. Couvert de boue, il essaya de se relever, glissa, failli se noyer dans une flaque de la taille d'une mare. Sa cheville était blessée. Il réussi à ramper sous un porche, et s'agrippant au mur, se releva enfin. Il s'adossa pour reprendre son souffle. Une main gantée de cuir jailli de la nuit pour se poser sur épaule. L'homme se retourna violemment, tremblant de peur et de froid. Un poing lancé d’une force redoutable contre sa joue l'envoya dans la flaque avec un craquement d'os brisés. Le Répurgateur s'avança lentement. La haine brulait dans ses yeux, et l’épée irradiait dans son poing. Il avait suivi sa trace à travers les hauts pics enneigés des Montagnes du Milieu pendant des semaines. Il l’avait traqué, tâche de sang insaisissable sur la neige éclatante. Un de ceux qui avaient tué son père. Il avait juré d’offrir leur sang à son épée. Et voilà qu’il gisait lamentablement à ses pieds. Presque pitoyable… Le fugitif se releva, découvrant son visage. Transfiguré par les scarifications rituelles et les faveurs des Dieux Sombres, il remua lentement ses lèvres mutilées, révélant des crocs tranchants. Il priait Khorne, l’implorant de venir en aide à son serviteur fidèle et dévoué. Ses yeux rougirent et se révulsèrent tandis que le Seigneur des Crânes accédait à ses suppliques, et appelait dans ce monde les démons du Dieu du Sang. Et ils se matérialisèrent. Une dizaine de Sanguinaires, rouges, la langue pendante, et prête à semer la Destruction parmi les mortels au nom de Khorne. - Spoiler:
Les créatures l'encerclaient, resserrant lentement leur étau. Les langues frémissaient, léchaient des babines garnies de dents cruelles et acérées. Backe dressa son épée flamboyante. Adressant une prière à Sigmar, il chargea.
L'épée se leva et s'abattit, tranchant des troncs, enfonçant des poitrines, hachant des corps qui se tortillaient. Les crânes explosaient, traversés par les balles. Un sang démoniaque se déversait de corps brûlés. La nuit s’emplissait du fracas de l’acier et du craquement des os. Véritable tourbillon, incarnation de la Fureur de Sigmar, il massacra les démons, insaisissable, toujours en mouvement, sous le ciel assombrit. Les lames et les griffes des sauvages guerriers ne rencontraient que le vide, et leurs porteurs étaient fauchés dans l’instant. Le Répurgateur ne combattit pas seul. Sigmar était avec lui, et il ne pouvait faillir. A l’aube, ébranlé, il s'effondra dans son propre sang. Les démons s'en étaient retournés dans leurs sombres royaumes. Il avait vaincu.Je sais que ça ne respecte pas l'idée de base, qui était de regrouper les deux intro, et de mettre les deux combats ensuite, mais je n'avais pas ton texte, alors j'ai improvisé. On peut toujours modifier ça, pour intégrer ton intro. Ou alors, j'ai une autre idée. Soit, tu écris ton intro en te basant sur ça, et en le modifiant. Etant toi aussi sur la trace de l'hérétique, tu arrives au village à l'aube, et voit ça : - Spoiler:
Le Répurgateur était étendu sur le sol. Les déchirures de son manteau imbibé de son sang noir laissaient apparaître de profondes entailles sur son corps. Les veines étaient saillantes, et les muscles de son bras serraient encore son épée. Mais la peau était blême, et il ne bougeait pas. Une foule de villageois, pataugeant dans le sang et les entrailles commença à se rassembler. Tous restaient à l'écart. C'est le contact d'une peau fine et délicate sur sa joue entaillée qui lui fit reprendre connaissance. Son sang et sa vigueur affluèrent, il toussa et roula sur le côté. Une clameur d'allégresse retentit tandis que la jeune fille penchait son visage empourpré sur celui qui les avait tous sauvés. Une main gantée la repoussa brutalement. Cette gueuse n’était pas son genre.
Il se releva avec peine, tituba, puis s'effondra. Plusieurs villageois accoururent. Tous l'aidèrent à se lever et, s'appuyant sur leurs épaules, il ouvrit lentement la bouche, et faiblement :" La... La taverne...Amenez moi à la taverne."
Tu remplaces la jeune fille par toi ( ), tu ajoutes une intro, et peut-être même un dialogue. Et ensuite, on repart sur les traces de l'hérétique. Et là encore, deux possibilités: -On se sépare, et on ne se retrouve qu'au cours du combat, comme dans le texte original. Le dialogue serait à modifier légèrement. -Ou alors, on y va ensemble. Et là, il faut changer le texte un peu plus en profondeur, pour t'intégrer dès le début. Ou alors, la deuxième solution, tu arrives après comme dans le texte original. Après ce flash-backe, on pourrait mettre ça : - Spoiler:
Une vache broutait. Elle avait brouté toute sa vie, et elle brouterait encore. Quand, soudain, elle leva la tête. Les nuages, poussés par le vent, masquaient le soleil. Devant elle se dressait la muraille noire et mouvante de la forêt. Au milieu des arbres, à quelques pas devant, une forme apparut. Une ombre noire se dissocia de la pénombre dans laquelle elle se mêlait, pour devenir une silhouette distincte. Elle la regarda approcher. La silhouette sombre s’arrêta à sa hauteur. Elle la reluquait d’un air mauvais, avec appétit et excitation. Un contact chaud sur son flanc. Et une brûlure glacée derrière son épaule. Elle vit fut la silhouette qui s’éloignait, bondissante. Sa vue s’assombrit, et elle s’effondra. Elle ne brouterait plus.
Et la suite, avec le nain. D'accord ou pas d'accord ? | |
| | | Kharne Le méchant
Messages : 124 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 30
| Sujet: Re: L'agencement 27/8/2008, 20:54 | |
| Pauvre vache. Tu es un monstre. | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 27/8/2008, 22:24 | |
| Backe n'y a vu aucun problème. | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 28/8/2008, 17:30 | |
| Je vais essayer de rendre ça un peu plus clair. J'ai mis en gras les idées de titre de chapitre que me venaient. La prophétie, la présentation des elfes et les combats contre l’hérétique ne sont pas bouclés. Les Egarés.
"Son sang sera bu et sa chair dévorée. L'immortalité sera ta récompense.- Spoiler:
« Son sang sera bu et sa chair dévorée. L’immortalité sera ta récompense. » Khak'akaoz'khysk'akami
Une ère révolue, un héros damné. Un démon innommable, une prophétie perdue. Une antique cité au bord de la ruine. Le décor est planté.
Quand la horde parvint aux portes de Karak Drazak, ils furent le dernier rempart. Vague après vague, ils combattirent et tombèrent, inébranlables face aux flots de violence et de haine, seuls face à cette fureur nommée Peau-Vertes. Ils combattirent et tombèrent, tels de puissants dieux de jadis. Et la marée déferlante se brisa. Les Peaux-Vertes étaient vaincus, et la cité sauvée. Deux armes leur furent offertes pour les remercier de leur bravoure. Deux armes d’une puissance inimaginable, forgées par les plus talentueux Maîtres des Runes. Une épée pour le père, une hache pour le fils. Ils s’appelaient Leiden, et leur soif de gloire n’avait pas de répit. Car c’est la gloire qui devait causer leur perte. La gloire devait les damner à jamais.
C’est au cœur des domaines du Chaos, où se déchaînent les sombres puissances des Dieux Noirs et des démons que se joue le dernier acte.
La tempête faisait rage, apocalyptique. Une tempête de la fin des temps qui engloutirait le monde dans ses déchaînements effroyables, mais seulement pâle reflet du combat qui se déroulait en son sein. Leiden et le Démon.
Le fils tomba et le père combattit seul. La puissance maligne de l’Immaterium s’immisça au plus profond de son âme et il fut changé à jamais. Le démon fut vaincu, le cou tranché par la lame. Mais les Dieux Sombres en avaient décidé autrement. Son essence, prisonnière de la tempête et consumée par la haine ne fut pas bannie. Captif et fou de rage, il lui fallait un hôte. Le père fut condamné, mais il refusa la possession démoniaque. Ce ne fut pas son cœur que la lame perça, et ce ne fut pas son cri qui éclata et retentit dans les Désolations. « Son sang sera bu et sa chair dévorée. L’immortalité sera ta récompense…. »
Le pillage et la mort de mes parents. Gloire, sang et immortalité- Spoiler:
Le soleil se couchait sur un carnage, comme tant de fois en ces temps troublés. La Mer des Griffes avait une fois de plus déversé son flot de guerriers. Un village côtier avait eu le malheur de se trouver sur leur route. La vague rouge avait déferlée sur les infortunés pêcheurs. Quelques miliciens terrorisés et des villageois armés de fourche furent la seule résistance qu'elle rencontra. Un fétu de paille face à la fureur de la horde.
Le village brûlait. Une fumée brune cachait les premières étoiles. Quelques combats désespérés se prolongeaient au milieu des flammes. Les cadavres éventrés des derniers courageux venaient rejoindre ceux des couards, où leur ultime bravoure tomberait dans l'oubli.
Les maraudeurs pillaient les décombres en quête de nourriture et de richesses. Mais Khârne n’était pas là pour ça. Ici s’achevait son existence. Ici allait avoir lieu son apothéose. Ici, il serait un dieu. Frénétique, il approcha d'une maison, fendant en deux le torse d'un maraudeur qui avait eu la malchance de se trouver sur son chemin. Il connaissait cet homme. Ils avaient combattu côte à côte. Tant pis. Il exultait. Il fit voler en éclats la porte, en réalité simple planche de bois. Un homme armé d'une épée l'attendait. Encore un de ces gêneurs... Non. C’était lui. Il le savait. Elle le savait. Jamais il ne l’avait vue dans cet état. Elle bouillonnait, féroce et fiévreuse. Une euphorie démoniaque et vorace s’était emparée de la Hache. Elle l’emporta dans son effervescence, et tous deux se mirent à trembler. Ils avaient faim. Faim de gloire, de sang, et d’immortalité. « Son sang sera bu et sa chair dévorée. L’immortalité sera ta récompense ».
Le paysan chargea. Il n'avait pas la moindre chance. Khârne se jeta sur lui et frappa. La hache rencontra l’épée. Le choc fut extraordinaire. Le temps parut se geler, tandis qu’un astre aveuglant naissait dans la pièce. La Hache en fut blessée. Son adversaire aussi. Le choc lui avait brisé les poignets. La lame tomba à ses pieds, scintillante. Sans défense, il fut d’une facilité indécente pour Khârne de le tuer. Le sang éclaboussa sa lourde armure. « Son sang sera bu… » Il s’approcha de ce qui devait être la femme du cadavre, recroquevillée dans un coin. Elle le supplia. Pathétique. La hache se dressa dans les airs et s’abattit lourdement. Il entendit des pleurs. Sous les jupes ensanglantées de la femme, il y avait un enfant. Un nourrisson. Il l’écrasa de sa botte, et empoigna le petit corps désarticulé. « Et sa chair dévorée… » Il sortit de la maison. Le cadre de bois était son arc de triomphe. Jubilant, savourant sa gloire et au bord du délire, il hurla. « L’immortalité sera ta récompense. » Le Dernier des Leiden- Spoiler:
Les flammes. Les flammes et le sang. Et la mort. La mort de ses parents, sous ses yeux. Quand les premiers drakkars avaient été signalés à l’horizon, aux dernières heures du jour, il marchait seul, au hasard. Il avait toujours aimé ça. Rôder entre les maisons, ombre noire au crépuscule ou spectre funeste. Errer dans les environs d’Heiligdorf, seul dans les collines, sous le clair de lune. A l’aube, la neige effaçait ses traces, et il était perdu. Alors, l’air vif de l’océan et le grondement des eaux contre la falaise le guidait jusqu’au rivage. Et là, assis au creux des dunes, il regardait la mer scintiller. Il lui arrivait même d’aller jusqu’à la Salz, qui coulait loin à l’Ouest. Ce qui rendait son père hilare, et sa mère folle d’angoisse. Il n’aimait pas sa mère. Laide, insignifiante et pauvre, il la fuyait autant que possible, elle et sa maison sordide. Il ne retrouvait le sol graisseux, les poutres noires de crasse et la table poisseuse que pour avaler en vitesse les maigres repas qu’elle lui préparait. Son vieux père s’asseyait à ses côtés, et lui racontait l’histoire de ses ancêtres, l’histoire de sa famille, un triste sourire aux lèvres, l’épée blanche au poing. Elle scintillait, comme nostalgique au souvenir de son glorieux passé. Le reflet de sa clarté semblait une lueur de mélancolie dans le regard du père. L’enfant buvait son récit, fasciné. Et puis il sortait, sous le soleil ou les étoiles, l’épopée de ses aïeux défilant dans son esprit. Il n’avait jamais eu d’amis. Les autres enfants l’évitaient. Et puis des gens avaient crié. Branle-bas de combat. C’était inutile, son père les sauverait tous, il le savait. La panique gagnait son village. Des villageois armés de fourches passaient en le bousculant. Il pouvait lire la terreur sur leur visage, et eu envie de les rassurer. Il rentra finalement chez lui, en sécurité. Et pour la première fois de sa courte vie, il eut réellement peur. La terreur avait fait pâlir son père. Il tremblait et ne parlât pas quand il le mit à l’abri, dans un trou creusé à même le sol, fermé par une trappe. Et l’enfant attendit. Tout son corps était secoué de violents tremblements. Au dessus de lui, son frère pleurait. Lui ne comprenait pas. Il aurait aimé ne pas comprendre, lui non plus. Et soudain, la porte vola en éclats. Et il le vit. L'horreur faite chair. Son père s’écroula juste au dessus de sa trappe, plongeant son abri dans l’obscurité. De lourdes bottes écrasèrent le cadavre, et sa mère hurla. Il aurait voulu hurler lui aussi, mais il en était incapable. Sa mère mourut. Dans le peu de champ de vision que lui accordait la dernière fente, il vit la chose en traîner derrière elle une moitié. Il vit son frère dans le poing du démon. Et il vit son père, qui le regardait. Accroché à la ceinture du guerrier. Une épaule, une tête et un morceau de torse. Il cessa de trembler. Le sang de son père lui gouttait sur le front. Le sang se mêla aux larmes et ruissela sur son visage. Il ne se souvint pas combien de temps il resta là. Au dessus de lui, la maison s’écroulait, dévorée par les flammes. Le silence se fit, et les ténèbres l’enveloppèrent.
Une lueur blanche qui s’intensifiait. L’enfant ouvrit les yeux. Il se souvenait de tout. Les flammes, les hurlements, la mort. L’épée de son père qui tombait. Il ne sut jamais comment elle s’était retrouvée dans sa main. Etincelante comme une étoile, elle baignait le trou d’une clarté blanche. Elle réchauffait ses membres blêmes et transis de froid, et lui donna la force de trembler à nouveau. Le hurlement qu’il retenait malgré lui le libéra enfin. Déchirant, inhumain, il s’extirpa des décombres pour atteindre le ciel et se prolongea au-delà encore. L’enfant était libre. Il se tenait sur les ruines fumantes de sa maison, couvert de cendres et de sang. Le sang de son père maculait son visage, et l’épée irradiait dans son poing. L’air vif de l’océan fouettait son visage noir de suie et soufflait les colonnes de fumée. Le soleil était haut dans le ciel et agressait ses yeux. Il regarda autour de lui. De la cendre, partout. C’était tout ce qu’il restait de son village. Et des cadavres, disposés en cercle. Un cercle gigantesque, d’un diamètre de près de cent pieds. D’étranges symboles avaient été gravés dans la terre noircie par le sang. Les restes de quelque rituel impie.
Il détourna le regard et fit la dernière chose qu’il pouvait faire. Partir. Partir, n’importe où, l’épée pour seul bagage. Il avait neuf ans.
Une route qui serpentait le long de la forêt. Un voyageur solitaire sur un destrier magnifique. Ses broderies d’argent scintillaient au soleil. On lui avait pourtant déconseillé de voyager seul. Que, soi-disant, les routes de l’Empire n’étaient pas sûres. Qu’une escorte de mercenaires aurait été pertinente pour quelqu’un de son envergure. Mais Rüffel Gentz n’en avait que faire. Arrogant, suffisant, sûr de lui à l’extrême, il n’avait pas de temps à perdre ni d’argent à dépenser dans de tels broutilles. C’était un marchand aussi riche que gras, qui ne permettait à personne de douter de ses capacités martiales. Il revenait de Nordland et Middenheim était encore loin, quand, pour une raison qu’il préfèrerait taire, il dût arrêter son cheval.
Une lueur blanche qui vacillait entre les arbres. L’enfant se désolidarisa de la pénombre où il se mêlait. Le sang de son père maculait son visage, et l’épée irradiait dans son poing. Ses pieds étaient meurtris par les lieues, dont il avait perdu le compte. Une flamme de folie dansait dans son regard. Il avait faim. Il s’approcha du cheval qui broutait. Il n’avait jamais eu aussi faim. La lame blanche se dressa.
Le corps de l’étalon était encore secoué de spasmes, et le sang se déversait à gros bouillon de son cou tranché quand Rüffel revint, sa petite affaire conclue. Ses yeux s’écarquillèrent de stupeur et son visage bouffi se teinta de pourpre, lui donnant l’air encore plus bouffi. Il empoigna son pommeau d’argent d’une main tremblante de fureur, cherchant le responsable du crime odieux. Il ne devait pas être loin…
La lame tranchait dans les chairs. Les mains noyées dans le sang, l’enfant découpait la cuisse du cheval. Il eut bientôt en main un lourd morceau de viande sanguinolente, qu’il dressa fièrement au soleil avant de le mordre à pleines dents.
Il en eut le souffle coupé. Il avait trouvé le criminel. C’était un enfant. Et il mangeait son cheval. Le flanc gauche de son étalon n’était plus qu’un amas difforme de chairs mutilées. Il inspira profondément et se jeta en avant, épée hors du fourreau, hurlant sa colère. Mais, le temps qu’il déplace son imposante carcasse, l’enfant avait disparu. Une traînée de sang et de la poussière, c’était tout ce qu’il en restait. Rüffel avait pâli. Il ne lui restait plus qu’une chose à faire. Appeler à l’aide.
L’enfant courait. Il courait comme jamais il n’avait couru. Le sang de son père maculait son visage, et l’épée irradiait dans son poing.
Quinze ans plus tard, il courait toujours. Il fuyait, encore et éternellement. Le sang de son père ne maculait plus son visage, mais il n’avait pas oublié. L’épée n’irradiait plus dans son poing ; ce n’était pas le moment. Backe, insouciant et dérangé. Il était devenu Répurgateur, au hasard d’une ballade sans but. Au bord du sentier, un cadavre qui pourrissait au soleil, dont l’uniforme et les mousquets se trouvaient désormais sur ses épaules. Et maintenant, il portait la parole de Sigmar. Une façon comme une autre d’assouvir sa vengeance. Mais, comme il devait en faire la douloureuse découverte, on ne devenait pas Répurgateur aussi facilement. Sa promenade l’avait rendue clandestin. Il était devenu un paria. Recherché, traqué par ces fanatiques qui n’avaient rien de mieux à faire. Et justement, il en avait un sur le dos.
Il s’était réveillé vers midi, le nez dans les herbes sur un flanc de colline. Et il avait eu faim, et soif. Et puis il y avait eu cette taverne. Il était entré et avait vidé sa bourse sur le comptoir : trois sous de cuivre, et avait demandé qu’on le serve. Et tout s’était emballé. Le tavernier avait refusé, prétextant qu’il n’avait rien pour une somme aussi misérable, avant de lui proposer de quitter les lieux sur le champ. Backe lui avait collé le canon d’un mousquet sur le front. Le pauvre homme n’eut même pas le temps de revoir son propos. Sa cervelle était partie en fumée, et il s’écroulait derrière son comptoir. Toutes les pintes tombèrent au sol. Il avait tué un homme, simplement parce que l’idée l’en avait effleuré. C’était parti tout seul. Et maintenant, c’était à son tour de sentir le contact froid d’un canon sur sa tempe. Un Répurgateur, à en juger par l’uniforme et le regard mauvais qu’il fixait sur lui. Il avait l’impression de l’avoir déjà croisé quelque part… En tout cas, son collègue, lui, avait l’air de le connaître. Il ricanait. - Comme on se retrouve… - N’est-ce pas ? Enchanté. Backe. - Au nom de Sigmar, je vous arrête pour meurtres, vols et exercice illicite… Il ne termina pas sa phrase. Le coup de talon fulgurant qu’il reçu dans l’estomac le plia de douleur, et il s’écroula au sol. Backe était déjà dehors.
Dernière édition par Backe le 16/9/2008, 16:32, édité 2 fois | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 28/8/2008, 17:31 | |
| Les présentations elfes. Il manque la rencontre entre eux. - Spoiler:
L’ombre menaçante et tourmentée de la citadelle s’étendait sur la terre désolée de Naggaroth. La lune était pleine, et baignait le paysage de son halo diffus et amer. Un grand rapace noir passa dans le ciel, et un cri strident retentit. Son ombre se découpa un instant à ses pieds, dans la pâleur lunaire que la haute fenêtre accordait aux dalles noires. Des arches hautes et étroites s’ouvraient sur son passage. Des plaintes de désespoir, des hurlements de douleur et des rires cruels se déversaient de chacune d’elles. Son ombre se découpait à lueur des lampes magiques, évoquant quelque lame d’ébène. Le druchii faisait sa ronde, comme toutes les nuits. Ou presque. Jamais il n’aurait pensé avoir eu la gorge broyée par des crocs d’acier, le dos en lambeaux, lacéré par des griffes aiguisées comme des poignards. Et jamais il n’aurait pensé s’effondrer dans son propre sang, un lion sur les épaules, mort. Le supplicié ouvrit les yeux. C’était un Asur, fils d’Ulthuan. Mais mis à part le bleu de ses yeux et l’or de sa chevelure, il était méconnaissable. Des blessures cruelles qui ne se refermaient pas couraient sur son corps nu, mêlées aux cicatrices atroces, recouvertes par les ecchymoses, elles-mêmes masquées par le sang qui s’écoulait en permanence d’innombrables ouvertures. Il n'était plus qu’une ombre, un jouet entre les mains druchiis. Il n’avait pas de nom, pas de passé. Il n’en avait jamais eu, et il n’en aurait jamais. Irnäel. C’est ainsi qu’il avait été nommé. Il reniflait, le museau souillé de sang druchii. Soudain, il leva la tête, secouant sa crinière blanche. Il l’avait trouvé. Et il était vivant. Il bondit, courut, souple et léger comme le vent, grimpa une volée de marches luisantes et déboucha dans une vaste salle, dont la voûte se perdait dans les ténèbres. Un lourd silence s’abattit, laissant à ses tympans un bourdonnement insoutenable. Une étoile blanche semblait briller, loin devant lui… Trois druchiis s’étaient levés. Une lueur d’excitation dansait dans leurs yeux, et une joie mauvaise retroussait leurs lèvres fines. Engoncés dans leur armure, le draich brandi, les gardes de la citadelle approchaient lentement, avec une nonchalance cruelle. Irnäel allait mourir. Il avait été stupide de penser que ce serait si facile. L’Asur était pourtant si près… L’étoile cru, et sa lumière s’amplifia, jusqu’à le submerger complètement. Tout devint blanc. Et de ce blanc le plus pure naquirent des formes, des couleurs, qui se mélangèrent jusqu’à devenir distinctes. Il avait eu un nom autrefois. Arsuynar. Et Chrace était sa terre. La douce caresse des herbes sur ses genoux. Le grondement de l’océan, et l’air intense du large. Les vagues scintillaient sous les derniers rayons du soleil. Le soleil. Il avait oublié jusqu'á la signification de ce mot. Et ce soleil était rouge. Rouge comme le sang. Le sang qui perlait au bout d'un draich, luisant dans la pâleur du clair de lune. Le sang de ses frères qui maculait ses fourrures. Et le fracas de l'acier. Ses chaînes tombèrent, arrachées de leurs anneaux. Des cris de guerre furieux. Il s’élança en hurlant. Et le sang de ses ennemis. Le gout du sang druchii dans sa bouche. Le premier garde s’effondrait, le visage réduit en bouillie sanguinolente, d’où s’écoulait la cervelle. Une seconde après, le dernier druchii réagissait enfin, en voyant le deuxième garde s’écrouler à son tour, la nuque brisée. Il bondit sur l’assassin de ses frères, mais trébucha, déséquilibré par un poids nouveau. Les puissantes pattes d’Irnäel étaient ancrées sur ses épaules, et ils roulèrent ensemble, jusqu’à ce que le lion trouve finalement la gorge de son adversaire. Le druchii fut pris de convulsions tandis que le lion assurait plus fermement sa prise. Il avait réussi. Arsuynar était libre. Le sang du premier garde dégoulinait de sa bouche entrouverte, où il se mêlait à l’écume. Son regard était fou, et tout son corps tremblait violemment. Il hurla sa liberté, et son cri roula comme le tonnerre. Le vent glacial mordait sa peau torturée, et les pierres tranchantes meurtrissaient ses pieds. Mais il avait enduré les pires tourments qui soient pendant une éternité, et il était libre. * Une chaude journée d'été, cinq ans auparavant. Les reflets éclatants du Soleil sur les montagnes blanches de Caledor. La fraîcheur d'un prairie vallonée à l'ombre des grands pics. Et là, assis juste çà côté de lui, son frère, son frère aîné qu'il avait toujours pris comme modèle depuis son enfance, et qui revenait du front du Nord. Sous le soleil éclatant d'une après-midi d'été, une silhouette est assise sur un rocher, à l'ombre des grands monts de Caledor. Dans une prairie vallonée, agréablement fraîche en ces temps de chaleur, le jeune Arduilanar Theril attend patiemment. Son regard vagabonde de tous côtés, à la recherche de celui qui lui a donné rendez-vous, et se fixe brièvement sur un ruisseau, l'antre béante d'une caverne, un rocher... Enfin, il perçoit une présence familière. Il se lève dans un élan de joie, le sourire aux lèvres, et court jusqu'à Thirnaedil, son frère aîné. Grands, élancés, le visage fin, les deux frères de la famille Theril se ressemblent beaucoup. Thirnaedil, son aîné de vingt ans, a perdu l'air innocent et candide d'Arduilanar, qui à ses yeux n'est qu'un enfant. Il faut dire qu'il n'a même pas achevé son premier siècle d'existence. Quant à lui, la fureur des combats qu'il a dû mener l'a définitivement fait passer dans l'âge adulte. Il revient d'ailleurs d'une campagne dans le Nord, étant parti avec vingt autres princes Dragons secourir leurs frères de Chrace assaillis par les Druchii. La vie des bûcherons du Nord n'est guère aisée. En ces temps troublés, les raids des elfes noirs se multiplient, et le royaume nordique est souvent le premier touché par la guerre. Bien que la vaillance des guerriers de Chrace et des lgendaires Lions Blancs soit grande, ils ne sont pas toujours de taille à repousser leurs sombres cousins. Quand, une fois de plus, les Arches Noires avaient vomi sur les rivages immaculés d'Ulthuan des flots de guerriers vêtus de noir, de monstres polycéphales et de machines de guerre aux traits acérés, les populations des petits villages forestiers avaient été évacués vers Tor Achare, où les stratèges des Asurs estimaient qu'elles seraient plus en sécurité. Habituellement favorisés par le terrain, les Lions Blancs se retrouvaient enfermés entre des murailles, ne pouvant compter sur leurs tactiques d'embuscades et de guérillas sylvestres. L'erreur des straèges avantageaient les Druchii qui, soulagés de ne pas avoir à combattre les guerriers de Chrace là où ils étaient avantagés, assiégèrent Tor Achare. Pendant plusieurs semaines, les défenseurs agglutinés sur les remparts voyaiet, impuissants, les forces ennemies qui se massaient au pied des murs étincelants de la cité et préparaient le siège. Les nombreuses balistes des elfes noirs firent des dégâts considérables parmi les rangs des Asur, qui ne disposaient quant à eux d'aucune machine de guerre pour y répondre. Voyant la situaion se dégrader rapidemet, le prince de Tor Achare fit appel aux autres royaumes d'Ulthuan. Avec les vingt Dragons qu'elle envoyait, la participation de Caledor fut des plus remarquées et des plus appréciées. Menés par Thirnaedil et son Dragon Stellaire Galemion, les renforts venus du Sud défirent en moins de deux jours les elfes noirs, et Tor Achare fut sauvée. Seul point noir au tableau, le prince de Tor Achare avait été assassiné durant la nuit par un Druchii, qui s'était introduit dans la cité malgré les défenses. Les assaillants survivants se replièrent dans les forêts, offrant l'occasion aux Lions Blancs de faire preuve de leurs talents de forestiers lors de la traque de leurs ennemis, qui furent presque tous retrouvés et exterminés. Les délégations des autres royaumes purent quitter Chrace après avoir été dûment remerciés par la population (remerciements peu appréciés de certains guerriers de Caledor, considérant les rudes bûcherons de Chrace comme des sous-elfes à peine supérieurs à la racaille humaine ). Thirnaedil était donc rentré, après avoir envoyé à son frère un oiseau porteur du message qui lui donnait rendez-vous dans la plaine des Dragons, le dixième jour du deuxième mois d'été. Il affirmait avoir des choses importantes à lui dire. Arduilanar était parti tôt le matin vers la plaine, et y avait attendu une demi-journée l'arrivée de son frère, qui revenait en héros. Mais déjà Arduilanar a oublié le temps qu'il a passé seul à patienter. Il ne pense plus qu'à son frère, son modèle depuis sa plus tendre enfance, celui qu'il a toujours admiré, vénéré même. Il le presse de questions sur la guerre, les elfes noirs, sur le territoire de Chrace. "-Sois gentil, petit frère, attends que j'ai répondu avant de poser une nouvelle question. -J'aurais tant aimé être à ta place, et combattre pour mon peuple sur le dos d'un Dragon. Quelle chance tu as d'avoir pu chevaucher Galemion... -Toi aussi, tu combattras un jour sur son dos. Tu n'as pas idée de la sensation de puissance que l'on peut éprouver lorsque l'on fonce vers le sol, piétinant les ennemis, les carbonisant du soufffle du brûlant d'un dragon... mais ce n'est pas ce que j'avais à te dire. Tu te rappelles du contenu de ma lettre ? -Bien sûr. Tu disais vouloir me parler d'une chose particulièrement importante à propos de laquelle je devais garder un secret absolu. -C'est bien ça. -Alors, qu'est-ce que tu voulais me dire ? -Chaque chose en son temps.Tout d'abord, je voudrais savoir ce que l'on t'a appris sur les elfes noirs. -Les elfes noirs sont nos cousins, qui se snt séparés de notre peuple suite à la Déchirure. Traîtres, fourbes et corrompus, ils nous ont attaqués par surprise sous les ordres de leur chef dépravé Malékith, mais nous les avons repoussés et chassés hors de notre terre. Ils ont été contraints de se réfugier à Naggaroth, la terre du Grand Froid, inhospitalière et hostile, d'où ils envoient aujourd'hui encore de nombreux raids vers nos terres et le Vieux Monde. -Je vois que ton précepteur a bien fait son travail. Maintenant, jure solennellement que tu ne répéteras jamais ce que je vais te dire. -Pourquoi ? -Fais-le, c'est tout. Ou je ne te dirai rien. -Très bien. Je jure solennellement par Asuryan tout puissant dont la parole est sacrée plus que toute autre, dieu de lumière et de vérité, et qui me protège du mensonge et de la calomnie, que je ne répéterai à quiconque les paroles que tu vas m'adresser. -C'est bien, très bien. Je vais te raconter ce qui m'est arrivé durant que combattais dans le Nord. -Très bien. Je jure solennellement par Asuryan tout puissant dont la parole est sacrée plus que toute autre, dieu de lumière et de vérité, et qui me protège du mensonge et de la calomnie, que je ne répéterai à quiconque les paroles que tu vas m'adresser. -C'est bien, très bien. Je vais te raconter ce qui m'est arrivé durant que combattais dans le Nord. Comme tu le sais, je suis parti combattre sur le dos de Galemion. Quand je suis arrivé sur le champ de bataille, mon ceur s'est empli de haine à la vie de ces infâmes elfes noirs qui souillaient notre terre ancestrale. Je me devais de les tuer, d'exterminer leur race ignoble. Ne pouvant plus tenir, j'ai sauté à terre, et je me suis alors livré à un véritable carnage. Plus les morts s'accumulaient autour de moi, et plus mon état se rapprochait de l'extase. Je me nourrissais des cris et du sang qui giclait à chacun de mes coups, et je flamboyais intérieurement. L'ivresse de la mort et de la destruction me gagna. Pendant un instant, je ne fus plus qu'un animal sauvage et enragé, avide de sang. Je déchirai la chair de mes ennemis, faisait voler leurs têtes, transperçait leurs cuirasses difformes, j'exultai faec à cette vengeance que je menais au nom de mon peuple. Je ne compris pas immédiatement ce qui m'arrivait. Toi qui me connais mieux que beaucoup, tu sais que je suis d'un naturel calme et posé, mais sur e champ de bataile je n'étais plus le même, car j'étais possédé par la soif de mort de Kaela Mensha Khaine, le Dieu à la Main Sanglante. -Kaela Mensha Khaine ? Mais son culte est interdit en Ulthuan ! -Il a été interdit par des faibles, apeurés devant la puissance qu'il peut nous conférer. J'ai vu les Furies, les épouses de Khaine à l'oeuvre, et crois-moi, si nous combattions comme elles, notre peuple ne serait pas réduit à ce qu'il est aujourd'hui : un ramassis de décadents trop mous pour gagner ! L'avenir de notre race passe par l'adoration de Khaine et la réunification. -La réunification ? Quelle réunification ? Tu sais bien que les elfes d'Athel Loren refusent depuis toujours... -Tu n'as donc rien compris ? Je parle d'une réunification entre Druchii et Asurs, d'une alliance entre deux peuples de frères. -Co... Comment... Comment oses-tu parler d'une alliance avec les meurtriers de nos pères, avec ces traîtres, ces fourbes, ces assassins corrompus par le Chaos ? Toi-même, tu ne pensais qu'à les détruire ! -C'est parce que j'ignorais tout. A l'issue du combat que je menai, je tombai, épuisé, sur une colline faite des cadavres de mes ennemis. J'en avais tué à moi seul plus de quatre-vingt. Et penses-tu que j'aie été accueilli comme un héros ? Non, je leur faisais bien trop peur. Ces lâches n'osent s'affirmer, mais je sentais dans leurs regards que ma hargne les avait effrayés, dégoutés même. Chez mes frères de race, je n'avais droit qu'au mépris. Maisles Druchii, eux, me considéraient comme un élu de Khaine, comme un héros. Eux ne craignet pas de se livrer à un combat féroce et sans pitié. Eux n'ont pas peur de goûter au sang. Eux savent que pour survivre il faut tout donner, et se donner corps et âme au Dieu de la Guerre. C'est pour cela que j'ai décidé de les rejoindre à la tombée de la nuit." Arduilanar, atterré par ces propos, n'eut même pas la force de prendre la parole pour protester. "-Je savais bien qu'ils ne me laisseraient pas pénétrer dans leur camp, aussi ai-je décidé de me munir d'un laisser-passer. Avec la tête du prince de Tor Achare dans mes mains, ils m'ont presque accueilli à bras ouverts. J'ai longuement discuté avec leur chef, un dynaste de Naggarond, qui m'a ouvert les yeux. Si ceux de notre peuple sont trop peureux pour accepter la réunification, nous devrons la leur imposer. Aussi ai-je pris la décision de bientôt partir pour Naggaroth où je pourrai préparer une attaque contre ceux qui ne se soumettront pas à l'Alliance."
Dernière édition par Backe le 29/8/2008, 14:54, édité 3 fois | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 28/8/2008, 17:32 | |
| La traque de l'hérétique et la rencontre entre Arduilanar et Backe. Il manque l'intro d'Arduilanar, et l e combat contre le Buveur. Vengeance et destins croisés- Spoiler:
Un homme courait. L'eau de pluie ruisselait sur sa capuche rouge, et ses bottes inondées éclaboussaient sa robe écarlate en plongeant dans les flaques profondes. Il trébucha soudain, et s'étala sur la terre détrempée. Couvert de boue, il essaya de se relever, glissa, failli se noyer dans une flaque de la taille d'une mare. Sa cheville était blessée. Il réussi à ramper sous un porche, et s'agrippant au mur, se releva enfin. Il s'adossa pour reprendre son souffle. Une main gantée de cuir jailli de la nuit pour se poser sur épaule. L'homme se retourna violemment, tremblant de peur et de froid. Un poing lancé d’une force redoutable contre sa joue l'envoya dans la flaque avec un craquement d'os brisés. Le Répurgateur s'avança lentement. La haine brulait dans ses yeux, et l’épée irradiait dans son poing.
Il avait suivi sa trace à travers les hauts pics enneigés des Montagnes du Milieu pendant des semaines. Il l’avait traqué, tâche de sang insaisissable sur la neige éclatante. Un de ceux qui avaient tué son père. Il avait juré d’offrir leur sang à son épée. Et voilà qu’il gisait lamentablement à ses pieds. Presque pitoyable…
Le fugitif se releva, découvrant son visage. Transfiguré par les scarifications rituelles et les faveurs des Dieux Sombres, il remua lentement ses lèvres mutilées, révélant des crocs tranchants. Il priait Khorne, l’implorant de venir en aide à son serviteur fidèle et dévoué. Ses yeux rougirent et se révulsèrent tandis que le Seigneur des Crânes accédait à ses suppliques, et appelait dans ce monde les démons du Dieu du Sang. Et ils se matérialisèrent. Une dizaine de Sanguinaires, rouges, la langue pendante, et prête à semer la Destruction parmi les mortels au nom de Khorne. Les créatures l'encerclaient, resserrant lentement leur étau. Les langues frémissaient, léchaient des babines garnies de dents cruelles et acérées. Backe dressa son épée flamboyante. Adressant une prière à Sigmar, il chargea.
L'épée se leva et s'abattit, tranchant des troncs, enfonçant des poitrines, hachant des corps qui se tortillaient. Les crânes explosaient, traversés par les balles. Un sang démoniaque se déversait de corps brûlés. La nuit s’emplissait du fracas de l’acier et du craquement des os. Véritable tourbillon, incarnation de la Fureur de Sigmar, il massacra les démons, insaisissable, toujours en mouvement, sous le ciel assombrit. Les lames et les griffes des sauvages guerriers ne rencontraient que le vide, et leurs porteurs étaient fauchés dans l’instant. Le Répurgateur ne combattit pas seul. Sigmar était avec lui, et il ne pouvait faillir.
A l’aube, ébranlé, il s'effondra dans son propre sang. Les démons s'en étaient retournés dans leurs sombres royaumes. Il avait vaincu.
La vache, en tant que transition. - Spoiler:
Une vache broutait. Elle avait brouté toute sa vie, et elle brouterait encore. Quand, soudain, elle leva la tête. Les nuages, poussés par le vent, masquaient le soleil. Devant elle se dressait la muraille noire et mouvante de la forêt. Au milieu des arbres, à quelques pas devant, une forme apparut. Une ombre noire se dissocia de la pénombre dans laquelle elle se mêlait, pour devenir une silhouette distincte. Elle la regarda approcher. La silhouette sombre s’arrêta à sa hauteur. Elle la reluquait d’un air mauvais, avec appétit et excitation. Un contact chaud sur son flanc. Et une brûlure glacée derrière son épaule. Elle vit fut la silhouette qui s’éloignait, bondissante. Sa vue s’assombrit, et elle s’effondra. Elle ne brouterait plus.
L'arrivée du Nain. L'Epée- Spoiler:
Il faisait sombre. Le soleil avait disparu, vaincu par les nuages noirs. Il aurait du indiquer cinq heures de l’après-midi. Mais la nuit était tombée tôt, et il faisait froid. Le vent sifflait sur les frondaisons, et les arbres dansaient, agitant leurs feuilles comme implorant le ciel. Sur le chemin de pierre craquelé qui longeait la lisière du bois, un Nain promenait sa lourde silhouette râblée, s’appuyant sur son vénérable bâton. La largeur impressionnante de ses épaules lui donnait la carrure d’une montagne, et ses bras rivalisaient d’épaisseur avec les troncs noueux qui défilaient à sa gauche. Il avait risqué quelques pas sous les feuilles malveillantes pour s'abreuver au ruisseau qui chantait entre les arbres en prenant bien garde à ne pas y tremper sa longue barbe argentée, mais quand lui nuit était tombée en pleine après-midi, il s'était tenu à l'écart. Une silhouette noire, immobile, perchée sur une branche à une vingtaine de pieds du sol achevait de rendre le paysage sinistre.
La branche. - Spoiler:
Il était resté assis longtemps sur cette branche, les jambes pendant dans le vide. Le vent battait violemment les pans de son manteau. Son chapeau de cuir jetait une ombre sur son visage, et une balafre lui courait sur la joue, tranchant une barbe naissante. Son regard froid fixait un point sur l’horizon. Il fouilla dans une poche intérieure et en sortit une flasque qu’il porta à sa bouche, écartant les longues mèches que le vent soufflait. Une bourrasque violente lui fit perdre un équilibre déjà précaire, et il bascula dans le vide. Il se retrouva suspendu tête en bas, retenu par une jambe à son perchoir en une position acrobatique. Une main avait réussi à maintenir le chapeau en place, l’autre battait l’air, cherchant une prise. Ses dents enserraient solidement le goulot de la précieuse flasque. Vingt pieds en dessous, le sol le narguait, lui promettant une mort rapide. Chuter maintenant, dans cette position n’était pas ce qu’il y avait de mieux à faire. Il commença à se balancer d’avant en arrière, et réussi à attraper sa branche humide. Il avait deux prises sur celle-ci, maintenant. C’était déjà beaucoup mieux. S’il chutait maintenant, il ne se briserait que la colonne vertébrale, et non plus la nuque. Il allait quand même essayer de remonter. Il lâcha momentanément son chapeau et, s’aidant de sa main libre, il réussit à s’allonger sur son refuge, enfin en sécurité. Il se rassit, épousseta son manteau, et but à la santé de Sigmar, qui une fois de plus lui avait laissé la vie sauve.
La rencontre avec le Nain. - Spoiler:
Le Nain se posta au pied de l’arbre. - Hé ! toi, là-haut ! - Bienvenue sur mes terres, Haut Roi Nain ! - Qu’est-ce que tu fous là haut, par Grungni ? - Là haut ? Eh bien… je bois à votre santé ! La flasque était vide. Il la jeta rageusement contre le tronc de l’arbre. Il s’agrippa fermement et se lança dans le vide. Il resta un instant suspendu par les bras, avec comme l’air de s’étirer. Il avait quand même pas dormi là-haut, pensa le Nain, dubitatif. Quel cinglé. Backe lâcha prise et tomba. Ses longues jambes le réceptionnèrent avec l’agilité d’un félin. Il se releva. Une lueur d’amusement passa dans le regard du Nain. L’humain était passablement ivre. - Backe, salua l’homme avec entrain. Le Nain considéra la main tendue, le front creusé d’un pli profond. Backe penchait dangereusement de côté. Grand, efflanqué. Son aspect avait dépassé le stade de la négligence. ‘doit pas manger à sa faim, celui-là. Un vagabond, jugea-t-il. Mais un long voyage l’attendait. Et il s’était ennuyé ferme, seul sur les routes délabrées de l’Empire. Du travail d’incapables, ces routes. Un peu de compagnie serait la bienvenue. Sans réellement savoir pourquoi, il était convaincu que ce cinglé le suivrait. - Runir. Runir Bras-Puissant.
Backe était immobile. Son regard ne brillait plus. Il était redevenu la noire silhouette inquiétante aperçue au loin. Sinistre, irréel. Et tellement loin. Runir frissonna. L’instant paru s’étendre sur un siècle. Et tout s’envola. Le vent souffla de nouveau, emportant la présence funeste. La silhouette ténébreuse s’était évanouie. Le Nain crut avoir rêvé. Les deux mains se serrèrent. La voix de l’humain tremblait un peu quand il demanda : - Vous alliez où ? - Je suis en route pour Marienburg. - Dans ce cas, j’y vais aussi. Vous accepteriez que je marche à vos côtés ? - C’est d’accord, l’humain. Dis-moi, qu’est ce que c’est, ça ? - Ça ? C’est une épée. - Je sais bien que c’est une épée, l’humain…Je parlais du sang. - Une vache. J’ai planté ça dans une vache pour … Pour voir. - Ouais, bien sur. Ça arrive ce genre de choses. En parlant de l’épée… - Oui ? - Fais voir....
Ne vous gênez pas si vous n'êtes pas d'accord.
Dernière édition par Backe le 31/8/2008, 20:24, édité 1 fois | |
| | | Arduilanar L'Effrayant
Messages : 8176 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : En exil dans le Vieux Monde
Feuille de personnage Nom: Arduilanar Race/Faction: Asur Détails: Seigneur de Caledor
| Sujet: Re: L'agencement 30/8/2008, 09:58 | |
| Vaut-il mieux : 1) que chacun présente son histoire, son passé tragique, et qu'ensuite on se rejoigne au fur et à mesure 2) qu'on se retrouve presque dès le début et qu'on explique nos passés par des flash-back ?
Les pour et les contre : 1) On va mettre du temps à se rencontrer. 2) Cinq ou six flash-back, ça fait beaucoup.
Alors ? Vos avis ? | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 31/8/2008, 17:58 | |
| Il est pas bien, mon agencement ? Moi, j'aime bien mon agencement, alors je vote 1. Et quant à mon post, plus haut ? Concernant le cultiste de Khorne. | |
| | | Melcor. Gardien de l'Arbre Blanc
Messages : 2331 Date d'inscription : 20/08/2008 Localisation : Quelque part dans l'univers.
| Sujet: Re: L'agencement 31/8/2008, 20:18 | |
| | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 3/9/2008, 18:12 | |
| Surtout, ne précise pas ce que tu penses de mon agencement. | |
| | | Arduilanar L'Effrayant
Messages : 8176 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : En exil dans le Vieux Monde
Feuille de personnage Nom: Arduilanar Race/Faction: Asur Détails: Seigneur de Caledor
| Sujet: Re: L'agencement 3/9/2008, 19:40 | |
| Si on ne dit rien, c'est que c'est très bien. | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 3/9/2008, 19:42 | |
| Je n'aime pas du tout cette façon de faire. C'est ambigu, compliqué, incompréhensible et complètement tordu. Je suis rassuré. | |
| | | Arduilanar L'Effrayant
Messages : 8176 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : En exil dans le Vieux Monde
Feuille de personnage Nom: Arduilanar Race/Faction: Asur Détails: Seigneur de Caledor
| Sujet: Re: L'agencement 7/9/2008, 18:10 | |
| [mod mère de remplacement on] Mais oui mon petit chéri, c'est très bien tout ce que tu fais ! [mod mère de remplacement off] | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 7/9/2008, 19:36 | |
| Je veux la même chose après chacune de mes idées. | |
| | | Arduilanar L'Effrayant
Messages : 8176 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : En exil dans le Vieux Monde
Feuille de personnage Nom: Arduilanar Race/Faction: Asur Détails: Seigneur de Caledor
| Sujet: Re: L'agencement 9/9/2008, 19:22 | |
| Bien sûr mon petit chéri, si ça peut te faire plaisir ! | |
| | | Fantasque Doktor
Messages : 8411 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?
| Sujet: Re: L'agencement 9/9/2008, 19:25 | |
| Evidemment que ça me fait plaisir. Et notre rencontre ? A moins que tu ne te sentes pas de remplacer la jeune fille. | |
| | | Arduilanar L'Effrayant
Messages : 8176 Date d'inscription : 20/08/2008 Age : 31 Localisation : En exil dans le Vieux Monde
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| Sujet: Re: L'agencement 10/9/2008, 08:41 | |
| Ca ne me dit pas trop, en effet. | |
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| Sujet: Re: L'agencement | |
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| | | | L'agencement | |
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