L'Aquila Vincens

Attention ça sort du four Word. En espérant que ça continues à vous plaire. Je commence à poser un peu quelques personnages.


Syrn vérifia pour la 4ème fois son fusil laser. La porte reçut un nouvel assaut. Aussi blindée soit-elle, suffisamment pour isoler les pièces derrière elle en cas de dépressurisation, son centre se chiffonnait comme une vulgaire tôle. Autour de lui, accroupis derrière les barricades improvisées, les trois autres officiers de sécurités fixaient stoïquement la porte. La créature poussa un Cri et repartit de plus belle. La tension monta sérieusement. Toujours concentré sur la porte, Syrn se demanda s’il ne fallait pas ordonner aux civils dans la pièce voisine de s’enfuir par une autre issue. Ils n’arrêteraient pas cette chose, il en était certain. Mais en tant qu’officier de la Sécurité Intérieure de l’Imperial Navis de Sa Sainteté, il ferait de son possible pour sauver les membres d’équipages de dangers internes. Ces monstres en faisaient partie, bien qu’il ne sache aucunement à quoi s’attendre.

Toutes ces personnes, lui compris, s’étaient regroupées lorsque l’on avaient découvert des disparitions puis des corps mutilés ça et là. Les communications intra-vaisseau furent rapidement coupées après le début des troubles, puis l’on ordonna de couper volontairement les lignes de métro, de tram, ou de plateformes afin d’endiguer la menace, qu’elle quelle soit. Cela ne suffit pas bien sûr. Et voyant ce qu’une de ces choses faisait à la porte, Syrn ne trouva en rien illogique la rapidité de la propagation.
Une nouvelle secousse. Un trou avait été percé. Trop étroit pour tirer ou même voir ce qu’il y avait de l’autre côté, mais bien assez pour anéantir tout fol espoir de salut. Slodrik, un simple caporal, se retira soudainement de son poste. « Je vais ordonner aux autres de se casser de ce merdier ».

Syrn et l’autre officier, un sergent du nom de Yonathan, affirmèrent sans un mot. Quelques minutes plus tard, la tête du caporal roula vers eux sur le sol, figée dans un rictus de peur. En se retournant lentement, ils aperçurent l’une de ces choses et firent feu. La porte s’ouvrit à ce moment précis, et le sang de nouvelles victimes se répandit une fois de plus.

Le Techno-Adepte Paulus n'en croyait pas ses yeux. Outre les dizaines de corps de techniciens inférieurs ou de serviteurs de réparation qui s’étalaient à sa vue, un barbare avait osé profaner l’Esprit de la Machine en arrachant l’alimentation des torpilles du quart Nord/Ouest. Levant une Mecadendrite vers le post-récepteur le plus proche, Paulus lut lentement les données et les rapports de dégâts. Le contrôleur de Gauss était HS. Etrange, il détectait également un thermomètre défectueux, et un autre câblage arraché. Le contrôleur pouvait tomber en panne, mais ces deux derniers éléments insinuaient un acte de sabotage. On avait donc un traitre dans nos rangs… doublé d’un très bon assassin à voir ces corps. Qu’un être, quel qu’il soit, puisse tuer froidement l’Esprit dans toute machine le laissait sans voix. Et ces membres d’équipage seront couteux au remplacement…

Déterminé à en référer à un supérieur, quitte à s’occuper lui-même de cette sombre affaire, le Techno-Adepte quitta la salle des torpilles, le sentiment désagréable qu’on l’observait s’insinuant en lui.


« Huxley ?»

« Prêt »

« Lordan ? »

« Prêt mon Lieutenant »

« Luly »

«Prête comme toujours ! »

« Yro ? »

Un lourd silence retomba sur l’armurie. Le sergent Thun repris de plus belle, de sa voix de stentor devenue légendaire dans la Sécu Int de l’Aquila.
« YRO ? »

Toujours aucune réponse. Remontant l’allée de ses soldats, devenus quelque peu nerveux depuis l’absence de réponse, Thun se déplaça jusqu’à la couche du dit Yro. Frappant le panneau d’activation de la chambre à quatre lits, le sergent découvrit le soldat Yro Julian debout, dos contre la paroi située en face de la porte, figé dans un rictus de terreur et regardant la bouche d’aération du plafond, deux mètres au-dessus de lui. Du sang en tombait goutte à goutte, et le lit du soldat Yanick, le plus proche de la grille, était vide et ensanglanté lui aussi.

« Bordel »

Yro commença à reprendre ses esprits après que le sergent ait prononcé son juron habituel, qui avait l’avantage de convenir à toutes les situations. Le soldat reprit son arme en main et commença à scruter l’obscurité derrière la grille à l’aide d’une lampe. Le sergent quant à lui fit un demi tour sur lui-même, se tenant désormais face à la petite foule de soldats à la fois curieux et terrorisés par cet évènement. Tout le monde avait entendu les rumeurs qui circulaient à propos d’enlèvements, mais ce genre de truc provenait des superstitieux de la Poupe, pas du quart Nord/Est. Cependant, l’Amiral avait cru bon d’écouter les délires de ces cinglés et avait ordonné le départ d’une commission d’enquête sous la forme d’une petite escouade de SI (sécurité intérieure) en destination de la Poupe. Aussi riches soient les descriptions de ces évènements, tous s’étaient jusqu’à présent cantonnés à ce secteur. Pourtant la preuve était bien là : la Chose savait voyager dans le vaisseau. Super, se disait Yro, en plein Warp en plus…

Le sergent envoya rapidement une équipe d’interception au niveau supérieur, dont Huxley prenait la tête, pendant que Luly partait chercher un rapport sur d’éventuelles disparitions dans leur secteur ou des secteurs voisins. Pendant ce temps, la chambre fut condamnée, non pas qu’ils pensaient que cette mesure endiguerait la Chose, mais au moins personne ne risquait de se prendre un éclat d’une des mines de prox installées dans la conduite. C’étaient des mines à impulsion, sans risque pour la structure du vaisseau. Mais mieux valait éviter de rester dans les parages lorsque que ça sauterait.

Luly fut de retour dix minutes plus tard. Son visage pâle ne présageait rien de bon. Et pour cause, le sergent lut à haute voix la dépêche entre ses mains tremblantes :

« Communiqué de l’Officier de Surveillance Vincent Dérarr, sous l’approbation du Capitaine de Vaisseau Joachim Yuvis et du Seigneur Amiral Cornelius Yuvis.

Au Nom de sa Sainteté,

Suites aux récents rapports des Quarts et du silence radio de la Poupe, la direction de l’Aquila se voit contrainte de lancer les procédures de Quarantaines Mineures. Ainsi, les Secteurs de l’Amirauté, des Réacteurs, des Quarts Nord/Ouest, Nord/Est, Sud/Ouest, Sud/Est et de la Poupe sont désormais isolés. Les transports ne peuvent s’effectuer qu’à l’intérieur de ces Quarts, et la Voie Alpha ne dessert plus aucune station. Les différents membres d’équipage qui ne seraient pas dans leur secteur attribué sont invités à se faire connaître dans les plus brefs délais.
Nous envoyons d’ors et déjà» des patrouilles identifier et éliminer la menace. N’oubliez pas que c’est un bâtiment de guerre, et non des moindres. Nous sommes habitués aux abordages, et cette Quarantaine n’est que mineure. Priez l’Empereur, faites votre travail, et l’Aquila rejaillira.

Quelques minutes plus tard, Huxley signalait un contact.

Huxley s'appelle Aldous ?

Et il a des lunettes retro.

Revue et corrigée. Cette suite me déçoit un peu. Je tacherai de faire mieux la prochaine fois.

Et ce Rp ?

Pour Sweekend. J'ai du boulot mais je vais essayer. Aleieus m'a déjà pondu deux tablettes de données récupérables

Dans le cinquième paragraphe, il y a des problèmes d'accord de temps et de personne.
Par exemple :
"On avait donc un traitre dans nos rangs… "
Le "nos" fait tache, il n'a pas à être employé normalement.

Pour le "nos" c'est du discours indirect, la pensée du Technaugure relatée. Après c'est possible qu'il puisse encore y avoir des fautes de grammaire...

Je n'aime pas les remarques d'Arduilanar


Elles sont peut-être justes mais je trouve que ces fautes rendent le récit plus vivant.

Et moi elles me terrifient. Je ne vois pas où le problème avec ce "nos". Il me semble naturel. En revanche, il reste quelques fautes.

Corrigé.