Les Flammes de la Guerre
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Les Flammes de la Guerre

C'est une époque sombre et sanglante, une époque de démons et de sorcellerie, une époque de batailles et de mort. C'est la Fin des Temps.
 
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 Ascension

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Mister D.
Troufion
Mister D.


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MessageSujet: Ascension    Ascension  Icon_minitime2/8/2010, 16:49

Modéné avançait d'un pas décidé dans les coursives sombres du Manians Phosae. Il avait été affecté à la pire des mission qu'il pouvait imaginé, il servait d'agent de liaison entre le capitaine du vaisseau et son hôte actuel. La simple annonce qu'il devait faire risquait de le tuer. C'est avec une angoisse palpable qu'il pénétra dans les quartier de l'homme en question.

-Seigneur inquisiteur? Nous sommes arrivés en orbite, Quels sont vos ordres? Dit il, hésitant.

Ernst Balacruf, se leva de son siège, quittant la pile de dossiers qu'il était en train d'étudier et se campa face à l'officier Modéné. Il plongea son regard d'acier dans celui de l'homme d'équipage et le toisa du haut de ses deux mètres.

-Bien, lancez immédiatement l'assaut sur la sous ruche. Répondit calmement l'inquisiteur de sa voix à la fois grave et menaçante.


Peu de temps après cet ordre, une multitude de barges de débarquement fondaient sur la ruche principale d'Ophicius prime. Ophicius, monde ruche important du sous-secteur Sanctuary dans l'Ultima Segmentum connaissait depuis plusieurs mois de graves troubles politiques. Les habitants des bas-quartiers se révoltaient en masse contre le gouvernement poussés par ce qui avait été identifié comme un astartes renégat. Les raisons de se soulèvement étaient multiples et plus que justifiés, Ophicius étant réputée comme étant un monde où vivre était particulièrement difficile pour un roturier mais un tel affront à l'Imperium ne saurait rester impuni.

Par chance, l'appel de détresse lancé par les maisons nobles avait été réceptionné par la flottille du seigneur inquisiteur Balacruf qui rentrait d'une campagne dans les Astres Noirs. Quand il se proposa d'aller régler cette affaire, nul n'osa s'opposer à celui qui avait récemment acquis le surnom de « Fléau de L'Astartes » suite à son duel épique contre un puissant Apôtre de la légion des Word Bearers dont il sortit victorieux.

Ce furent donc pas moins de quatre-milles troupes de chocs inquisitoriales et près d'un millier de sœurs de batailles qui convergèrent vers Ophicius pour soutenir les unités de FDP. Les quelques millions d'insurgés mal armés et sans aucune formation militaires n'avaient réellement aucune chance. La sentence était tombée, la sous-ruche devait être purgé de tous ses habitants. L'Inquisition avait décidé de faire d'Ophicius prime un exemple pour tous les habitants des mondes alentours. L'économie allait souffrir quelques temps mais au moins, il y aurait la paix.

Le plan de bataille de l'inquisiteur était simple, le gros des troupes de chocs rejoindrait les FDP qui défendaient la spire tandis que les sororitas frapperait au cœur des lignes ennemis, directement dans la sous-ruche. Balacruf espérait bien y trouver le chef des renégat, l'astartes responsable de tout ce chaos et le tuer personnellement. D'après les rapports, il était un ancien sergent d'un obscure chapitre qui avait déserté suite à la purge de son monde natal. Un faible selon Balacruf. Typiquement le genre de personne qui méritait de mourir. Pour lui, L'Imperium passait avant tout, aucun individu n'était irremplaçable, il allait se faire une joie de le prouver à ce surhomme.
Une fois prêt au combat, il rejoignit une escouade au niveau des téléporteurs.



Ophicius prime, partie supérieur de la basse-ruche, début de la contrattaque

Jon enfonça la baïonnette de son fusil radiant dans le corps de son ennemi, agonisant. Il s'agissait d'une femme d'une trentaine d'année qui n'était armée que d'un simple pistolet à clous, un outil inoffensif pour les armures carapace qui équipaient ses gars. Mais cette femme avait combattu les soldats de l'Empereur et s'était elle même condamné en faisant cela. L'Inquisition ne faisait pas de pitié. Pourtant, le spectacle qui se déroulait sous les yeux du sergent Jon Irenicus était tout ce qu'il y a de plus pitoyable. La foule, si déterminée qu'elle fut à renverser ses tyrans s'était débandée dès que les Valkyries noires de jais frappées du I caractéristique étaient apparues dans les cieux. Les FDP révolutionnaires furent les seuls, avec quelques irréductible à oser se dresser face à l'élite de l'humanité. Inutile de préciser qu'ils furent rapidement anéantis par une pluie de tirs de fusils radiant lasers pendant que les puissants aéronefs arrosaient la foules de leurs missiles Hellstrike.

Il ne restait plus désormais que des fuyards apeurés. Certains se rendaient, les imbéciles... Jon et ses hommes abattaient toute forme de vie, sans distinction. Ils faisaient ça de manière presque mécanique, automatique. Combien de ruche avait il purger? Combien de monde avaient été anéantis sous ses yeux? Que représentaient ces quelques civils à coté de toutes les atrocités qu'il avait déjà commise? Il ne s'en souciait pas, il ne voulait pas s'en soucié. Il était un soldat, il devait obéir, c'est tout.

Une heure à peine après la venue des renforts inquisitoriaux, la frontière entre la basse-ruche et la spire, domaine des maisons nobles et des riches marchands était nettoyé de toute présence hostile. La seconde partie de la mission pouvait commencé. Le sinistre bruit de millier de bottes frappant le sol au pas résonna dans toute la ruche.




Ophicius prime, partie inférieur de la basse-ruche quelques heures après l'arrivée de l'Inquisition

Astelus fulminait. Son quartier général, une ancienne usine désaffectée grouillait de « soldats » désespérés par les rapports sur la situations. L'Imperium avait encore tout gâcher! Cette maudite Inquisition venait encore de ruiner tout ce pourquoi il se battait! Les informations venant de la partie supérieur étaient alarmants. Les FDP avaient reçus des renforts de ces chiens de fanatiques en noir! C'était prévisible mais malheureux. Il n'avait voulu que libérer la population de la ruche du joug des tyrans qui les opprimaient. L'humanité n'était elle pas censé être unie sous la bannière de l'Empereur contre ses ennemis? Il ne pouvait pas comprendre pourquoi les forts abusaient de leurs pouvoirs pour opprimer les faibles. Les puissants guerriers de l'Astartes servent l'humanité, les forts doivent protéger les faibles. Ces gouverneurs qui faisaient mourir les gens dans leurs usines ou dans leurs mines ne méritaient même pas le titre d'êtres humains, ils devaient disparaitre en Son Nom!
Il n'allait pas abandonner le combat! La révolte avait échoué mais le peuple pouvait encire lutter. Il était un space marine, expert en opération de guérilla. Son œuvre échouerait peut être, surement même, mais au moins il mourrait en ayant fait tout son possible pour aider les plus faibles.

Astelus quitta la salle principale pour se retrouver dans son « bureau » où l'attendait son équipement. Il vérifia machinalement le chargeur de son bolter, alluma sa lame énergétique et scella son casque au reste de son armure. Son regard s'attarda sur la lame crépitante. Il l'avait prise sur le corps de sergent Remy, mort au champs d'honneur sur Kertis. On pouvait y lire « Servir l'Empereur » minutieusement gravé en haut gothique. C'était bien ce qu'Astelus comptait faire, jusqu'à la mort!

Il sortit de l'entrepôt entouré de ses meilleurs éléments, d'anciens gangsters convertis à sa cause. Prendre le pouvoir dans les bas-fonds n'avait pas été compliqué, la stature démesurée d'un astartes et ses armes étant déjà des symboles forts d'autorité. Il lui avait ensuite suffit de s'attaquer aux marques de l'injustice: les collecteurs d'impôts et les arbites pourris entre autre. Le peuple s'était tout naturellement tourbé vers lui, il avait été porté aux nues, il était un héros! Et il avait aimé cette expérience. Astelus refusait de l'admettre mais au plus profond de son âme, il voulait la reconnaissance du peuple, de ceux qu'il aidait. Mais cela, jamais il ne l'admettrait. Il s'était persuadé qu'il combattait pour le bien des autres alors qu'au plus profond de son âme, il ne combattait que pour sa gloire personnelle. Il monta à l'arrière d'un des véhicule qui avaient été légèrement renforcés pour le combat. Sous son poids, ledit véhicule s'enfonça un peut avant de partir en direction du cœur de la basse-ruche.



Ophicius prime, basse-ruche, bloc d'hab 57

Plusieurs centaine de civils avaient été réuni dans une vaste place au centre de laquelle trônait une statue censée représenter l'Empereur en personne. Les gens, hommes, femmes comme enfants formaient un cercle compact entouré de troupes de chocs qui amenait toujours plus de nouvelles têtes. Jon pouvait lire leur anxiété sur leurs visage. Les enfants pleuraient, hurlaient. Les hommes les plus forts se débattaient, certaines femmes avaient même proposer leur corps en échange de la liberté. Mais tout cela était inutile. L'Inquisition est inflexible quelque soit la situation et la sentence était tombé. Jon entendit un grésillement sur son vox, un ordre. Ordre qu'il exécuta dans la minute. Il abaissa son bras, à ce signal, la centaine de soldat placée sous son commandement fit feu. En quelques secondes, les tirs combinés des fusils radiants et des fusils automatiques des FDP vinrent à bout de la foule.

Jon avança au milieu des cadavres. Il ne savait pas pourquoi mais il tenait à voir le résultat de ce qu'il avait fait. Ses bottes furent rapidement pleine de sang. Les armes automatiques, si chers à ce monde étaient vraiment cruels pensa t il en voyant tout ce sang. A l'inverse, les victime des fusils laser n'avaient que quelques trous assez discrets dans le corps. Si ils n'avaient pas été pas entassés ici, on aurait presque put croire qu'ils étaient simplement endormis. Soudain, il fut attiré par un bruit. Il se retourna instinctivement vers sa source, fusil braqué. Il vit un bébé, de moins d'un an probablement, enlacé par le cadavre de sa mère criblé d'impacts de balles. La morale de Jon ne lui dictait qu'une chose. Il ramassa l'enfant et le regarda dans les yeux. Étrangement, la vue d'un soldat en uniforme complet, dont le visage était recouvert par un masque calma le petit qui arrêta de pleurer. Il était l'innocence même. Un être pur, brut, capable de devenir n'importe quoi. Jon devait faire quelque chose pour cet enfant. Il regarda ses alentours, s'assurant que personne ne le regardait avant de tracer au couteau une profonde entaille sur le coup de bambin. Les ultimes pleurs se perdirent en un gargouillement indescriptible. Jon lâcha le cadavre et retourna vers son unité. Nul n'était innocent face à la volonté de l'Empereur. L'Inquisition, détentrice de cette volonté avait voulu la mort de ce peuple, ce n'était pas à lui simple sergent de la remettre en cause. Au moins le petit pourrait trouver grâce devant Lui désormais.

Tandis que d'énormes bulldozer s'occupaient de faire disparaître le charnier, Jon et ses hommes se dirigèrent vers l'intérieur des habs. Deux de ses hommes, Marnax et Stilskin préparaient déjà leurs lances-flammes. La purge de la ruche serait longue, ils devaient faire en sorte qu'elle soit la plus courte possible...


Ophicius prime, quelque-part dans la basse-ruche

Une dizaine de lumières bleutées illuminèrent une petite ruelle de la basse-ruche. Le même nombre de sœur de bataille en sortit et commença à ouvrir le feu sur toute forme de vie. La foule commençait à hurler quand toujours plus de guerrières apparaissaient. Les bolters causaient d'atroces mutilations sur la population, les corps explosaient en aspergeant les armures blanches immaculées des sororitas. Le massacre était de la même ampleur que dans les parties supérieurs. Les devantures des boutiques dans lesquels se réfugiaient les gens apeurés ne résistaient pas aux salves de multis-fuseurs.

Un véhicule un peut trop téméraire fonça à toute allure vers une escouade se tenant en plein milieu d'une route. Une seule combattante se concentra sur ce fou. Sœur Thérèse épaula son fuseur et attendit. Dès qu'il fut assez proche, elle pressa la détente de son arme. Un jet d'énergie sortit du canon de l'arme, traversa littéralement la carrosserie, causant l'explosion immédiate du véhicule. Satisfaite, la sœur reporta son attention ailleurs. Elle n'avait pas vu la l'énorme masse bleue sauté du véhicule avant sa destruction, ni le projectile fuser vers son visage. La tête de sœur Thérèse explosa littéralement, projetant des morceau de sa cervelle sur ses camarades. L'une d'elle se retourna, trop tard. La lame énergétique dépassait déjà de son torse. Le reste de l'escouade fit feu sur cette nouvelle menace mais Astelus s'empara du cadavre et fonça vers sa prochaine victime. Les bolts ricochèrent sur l'armure de la sœur jusqu'à ce qu'un perce la cuirasse. Le corps explosa à son tour et c'est au milieu d'une pluie de sang et d'organes broyés qu'Astelus décapita une troisième sororita. Une grenade à fragmentation en acheva deux nouvelles pendant que la sœur supérieur tentait de retenir le space marine. Leurs deux lames s'entrechoquèrent mais celle de guerrière céda bien rapidement sous la force énergétique de l'autre. Épée comme bras furent tranchés nets. De sa main valide elle pointa son pistolet bolter vers le casque du surhomme qui pivota et lui envoya un coup de pied retourné magistral. Sa victoire fut accueillit par une gerbe de flammes provenant d'une autre guerrière. L'astartes roula sur le coté et lâcha une salve de bolts sur son assaillante.

Le combat était terminé. Les dix corps gisaient là, perdus dans cette rue. Les civils survivants acclamaient leur sauveur mais Astelus ne pouvait pas gouter à ce plaisir. D'un pas décider, il se dirigea vers son prochain combat.



Ophicius prime, basse-ruche, bloc d'hab 57, logement 7

Comment un humain pouvait il vivre dans ce genre d'endroit? C'était la question qui était venue à l'esprit du soldat Anderson des FDP d'Ophicius dès qu'il avait vu l'intérieur des grandes tours d'habitation de la sous-ruche. Les escaliers grinçaient atrocement au passage des soldats, chaque pas résonnait comme si un esprit des temps anciens hurlait toute sa souffrance. Et que dire des grand ascenseurs creusés dans le pilier centrale des immeuble? La moitié des runes du panneau de commande à l'intérieur ne fonctionnait pas. Pire, une odeur indescriptible, entre le vomi et l'alcool frelaté y régnait en maitresse absolue. Les logements à proprement parlé n'amélioraient guère la qualité de ces immeubles. Ils étaient tous vraiment minuscules, sans confort et d'une propreté quasi-nulle. De surcroit la plupart étaient habités par quatre voir cinq personnes. Non, ces ruchards ne devaient vraiment pas être humains pour vivres entassés ici. Des animaux au mieux, du bétail même. Lui était un FDP, un corps d'armé reconnu et prestigieux sur Ophicius. Il vivait dans les hauteurs de la ruche, dans une maison certes modeste mais autrement plus luxueuse que ces amas de dépotoirs. En voyant la façon dont ces gens vivaient, il ne pouvait que comprendre pourquoi ils étaient envoyés en masse par delà les étoiles en tant que gardes impériaux. Ils n'étaient que des déchets, ils devaient être purgés!

Les ordres étaient clairs: massacrer l'ensemble de la population en laissant les infrastructures en bon états pour permettre un repeuplement progressif de la ruche. L'usage d'armes explosives avait donc été formellement interdis et Jon et ses hommes n'avaient pas eu le droit d'emporter de grenades avant le déploiement. Par contre, les lances-flammes avaient été recommandé pour la mission. Une légère salve suffisait en effet dans un appartement pour le vider presque entièrement de ses occupant. Bien sur, une fouille était toujours nécessaire pour n'oublier personne mais le traitement était plus qu'efficace. Le sergent Irenicus était fier de son escouade, ils étaient de vrais professionnels. Là où certains FDP hésitaient à tirer, eux le faisait sans aucun état d'âme. Ils étaient tous parfaits, de véritables machines, des armes vivantes prêtes à être utilisées par le tout puissant Imperium.

Jon enfonça une nouvelle porte. Cela devait être la vingtième,la vingt-cinquième peut être. Il ne comptait même plus. Rapidement, un de ses deux lance-flamme vint arroser l'appartement d'un jet de prométhéum enflammé dévastateur. Des cris de douleur retentirent dans l'instant. Une mère et ses trois enfants brulaient sous les yeux du sergent. Il pouvait abréger leurs souffrances, il lui aurait suffit de presser quatre fois la détente de son fusil mais il n'en fit rien. La douleur leur permettrai d'expier leurs pêchés aux yeux de l'Empereur, il se sentait charitable en les laissant agoniser.

En seulement une heure, la totalité de l'immeuble avait été nettoyée de la vermine qui l'habitait. Seul restait un appartement au denier étage. Certains habitants avaient bien sur essayé se fuir, d'échapper au bras armé de l'Imperium. Ceux là n'avaient fait que se retarder l'inévitable. Jon enfonça l'ultime porte. Les lances-flammes étant vidés depuis longtemps, il devrait en finir au simple fusil. Il sentit un impact sur son torse, une balle. Un homme se tenait devant lui, les yeux tremblant, il tenait un simple revolver, inefficace contre une armure carapace complète. Jon leva son fusil et tira. L'homme roula sur le coté et fit feu à nouveau. Les balles ricochèrent toute, incapables de percer la protection du sergent. Celui ci voulu tirer à nouveau mais, l'homme se rua sur lui bien avant qu'il n'en ait eu le temps. Jon sentit une poigne dure comme l'acier se refermer sur son cou. L'homme avait manifestement une prothèse augmentique et un bon entrainement. Jon lisait la peur, le désarroi, la haine dans les yeux du dernier survivant de cet immeuble. Tant d'émotion que lui n'avait pas ressenti depuis si longtemps, depuis qu'il avait rejoins la Schola Progenium, depuis qu'il avait été choisit pour être un soldat d'élite. Il n'avait pas de sentiments, il ne devait pas en avoir. Jon assena de toutes ses force un coup de poing dans l'estomac de son adversaire qui chancela sous l'impact. Jon lui envoya immédiatement deux autres coups en pleine tête avant de dégainer son pistolet radiant et de l'achever. Le cadavre s’effondra mollement au sol. Jon se baissa pour voir pendre sur le revers de sa veste une médaille pourpre. Cet homme combattu pour l'Empereur jadis, avait il réellement mérité son sort? Cette question le frappa. Pas par son contenu mais bien parce qu'il se demandait quelque chose. Il entendit le claquement d'un fusil laser. Il se releva juste à temps pour voir le cadavre d'une femme armée d'un couteau s’écraser à son tour au sol. Il avait eut un moment d'égarement et cela aurait pu lui couter la vie. Jamais il n'aurait du penser. Il ne referait plus cette erreur. Soudain, un enfant apparu devant lui, pleurant à chaudes larmes devant les corps sans vie de ses parents. Jon se releva, épaula son fusil, plaça son doigt sur la gâchette et il hésita...


Ophicius prime, quelque-part dans la basse-ruche

Vingt-neuf. C'était le nombre de sœurs de bataille qu'Astelus avait tué. Les premières avaient été facile à avoir par surprise, mais une avait réussi à échapper à sa fureur et avait averti les autre. Il était maintenant celui qui était traqué, la proie des envahisseurs. Son bolter était vide depuis longtemps déjà. Il avait dû utiliser ceux des sororitas, trop petits pour sa main. Il avait trouvé refuge sur un toit assez bas et plat, attendant son heure et cet heure était arrivée. Une nouvelle escouade passait à proximité de sa position. Son chapitre, celui des Raven's Fang était réputé pour ses assauts venant des cieux, et aujourd'hui, Aselus comptait bien faire honneur à cette réputation! Il jeta un œil vers le groupe en approche. L'auspex intégré à son casque détecta onze ennemis, dix sœur et un homme de grande taille en armure énergétique noire frappée d'un I d'or sur le plastron. Probablement l'inquisiteur en charge de l'opération pensa t il. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Si il parvenait à tuer cet homme, la victoire serait à portée de main!

L'astartes prit le plus d'élan possible et sauta en direction de ses cibles en contrebas, lame énergétique au clair. Le bruit de ses lourds pas était couvert pas celui, bien plus fort du chaos ambiant. Il avait mainte fois mené ce genre d'assaut avec ses frère, la différence était que cette fois ci, il n'avait pas de réacteurs dorsaux pour contrôler sa trajectoire. La sororita ne le vit qu'au dernier moment. Elle leva son bolter dans sa direction, trop tard. Astelus la découpa littéralement en deux. Son atterrissage fit trembler le sol et satura les vérins de son armure. Il ignora les nombreux messages de danger s'affichant sur son casque et fonça vers la prochaine sœur. Il tenta une attaque de taille au niveau de son torse mais sa lame ne trancha que l'air. La sœur avait esquivé son coup, elle était beaucoup mieux entrainé que les autre qu'il avait déjà affronté. De sa main libre, il assena un coupe de poing à son adversaire qui l'envoya au sol. Il l'acheva le plus rapidement possible et se retourna à la recherche d'une autre victime mais ne trouva qu'un mur de bolter. Les survirantes, loin de paniquer, s'étaient regrouper et le tenaient toutes en joue. La dernière avait été trop vive ce qui leur avait laissé le temps de se regrouper pensa Astelus. Il allait probablement mourir. Son armure déjà endommagée, ne résisterait pas à un tel déluge de feu. Son poing se serra sur la poignée de sa lame. Si il devait périr, c'était au combat! Il chargea ses ennemis en hurlant, attendant l'ultime sentence. Mais aucune des combattante ne fit feu. Au lieu de ça, l'homme en armure énergétique dégaina une lame parcourue d'éclairs. Astelus abattit son épée, l'homme leva la sienne et les deux lames s'entrechoquèrent dans un tonnerre d'énergie. Le regard des deux homme se croisa. Enjoncé dans son armure, l'inquisiteur Ernst Balacruf n'avait pas grand chose à envier à un astartes. Du haut des deux mètres vingt, il ne paraissait pas ridicule face à Astelus, au contraire. Son crane chauve, recouvert de tatouages ne faisait qu'accentuer ses traits creusés, signes de son age avancé. Tout ce que parvenait à voir l'astartes était le regard bleu acier de son adversaire, le reste de son visage étant masqué par son gorgerin. Une seule question vint à l'esprit d'Astelus: comment un humain normal pouvait il espérer rivaliser avec lui au corps à corps?

Le space marine se dégagea de son adversaire et lui assena plusieurs frappes brutales, pensant que sa force supérieur lui permettrait facilement de vaincre. Aucune de ses attaque ne lui permit de prendre le dessus, l'inquisiteur tenait bon. Pire, l'humain parvenait à contrattaquer, il était incroyablement vif malgré sa grosse armure, assez encombrante sans carapace noire. Astelus para un coup diriger vers un de ses cœur suivit d'un autre visant ses tibias. L'inquisiteur savait se battre, il alternait frappes hautes et basse avec une facilité déconcertante. Astelus, sergent d'assaut de son chapitre ne pouvait que reculer face à lui. Il enrageait, jamais personne ne lui avait résister au corps à corps, pas même un seigneur de guerre ork. Qu'un simple homme le puisse était un affront! Astelus fléchit ses jambes et attendit la prochaine attaque de son adversaire. L'inquisiteur lança une frappe haute, parfait! Aussitôt, Astelus se précipita vers lui tandis que la lame énergétique s'enfonça dans l'épaulière du marine, transperçant son épaule. Les deux armures énergétiques se percutèrent violemment dans une gerbe d'étincelle tandis que l'astartes plaquait son adversaire au sol. Astelus se retrouva à califourchon sur Balacruf et, dans l'instant, lui assena un uppercut en plein visage. Un coup d'une telle puissance aurait suffit à enfoncer le crane de n'importe quel humain normal, mais le seigneur inquisiteur Ernst Balacruf était loin d’être normal. Sous son casque, Astelus écarquilla les yeux quand il vit que don poing se tenait à quelques millimètre de sa cible. Il put deviner le rictus moqueur de son adversaire caché par son respirateur juste en voyant le regard de celui ci, un regard condescendant, si hautain. Le genre de regard qu'Astelus détestait. Enragé, il rétracta son bras, prêt à frapper une seconde fois. Il n'en eut jamais l'occasion. Une puissante force invisible le percuta à la tête, le projetant contre un mur qui s’effondra sous le poids de l'armure.

Astelus se releva tant bien que mal. Sa vision était brouillée, floue. Non, pas sa vision, les oculaires de son casque, ils étaient fichus. Il souleva le heaume, dévoilant un visage creusé par la haine, surmonté de cheveux noirs coupés courts. Son expression était glaciale, ses yeux verts fixaient intensément l'armure noire qui se tenait à quelques mètres seulement de lui. Il sortit lentement le couteau de combat rangé dans son paquetage dorsal et se remit en position de combat. Astelus avait toujours haïs les psyker, ces mutants insultant l'Empereur. Qu'une de ces aberration puisse être inquisiteur le dégoutait. L'Imperium était pervertit par les gens comme eux, par eux et par tous ces sales traitres qui ne pensent qu'a leurs profits personnels. Il devait les tuer, tel était le devoir de l'Astartes, tel était son devoir, sa volonté! Il voulait tuer, juste tuer.

Poussant un cri tonitruant, il chargea son adversaire. Une sorte de tempête psychique se leva, concentrée autour de lui. Dans sa charge, Astelus dut lutter contre des bourrasques d'une rare intensité suivies de lames éthérés qui lui lacérèrent le corps, faisant fi de son armure énergétique. Des entailles de plus en plus profondes apparaissaient sur lui, son armure était ouverte à de multiples endroits. Astelus vit son bras gauche tomber, trancher net par une lame psychique mais il s'en fichait. Encore un pas et il pourrait planter sa lame dans le corps du psyker, encore un, juste un... Un de trop. Astelus s'affala au sol, une jambe coupé. La lame du couteau de combat racla l'armure noire de l'inquisiteur, écaillant la peinture. Il défia une dernière fois Ernst Balacruf du regard, serrant les dents de rages, puis ce fut le néant.


Ophicius prime, basse-ruche, bloc d'hab 57, logement 7

Le jeune garçon serrait dans ses bras le corps sans vie de sa mère, pleurant toutes les larmes de son corps. Le regard de Jon passa de l'enfant au cadavre de son père. Il avait été dans la garde, il avait servit l'Empereur et au vu de son bionique de piètre qualité, il avait souffert pour Lui. La famille de cet homme méritait elle réellement de mourir? Ne méritaient ils pas de trouver grâce à Ses yeux dans cette vie la? Jon se retrouva confus, il ne savait plus quoi penser, lui qui n'avait fait qu'agir machinalement ces trente dernières années. Sur sa gâchette, son doigt tremblait, sous son casque, il suait. Il ressentait un malaise inhabituelle, devait il... Non, il ne le devait pas. Obéir, il devait obéir, juste obéir. Il n'était qu'un fusil, non, une balle seulement. Les soldats comme lui n'étaient que les munitions du Grand Imperium de l’humanité, il ne devait penser à rien d'autre. Juste obéir. Pas plus de quelques secondes ne s'étaient passées, il raffermit sa prise sur son arme et visa. L'enfant le regardait avec un regard haineux, baigné de larmes, il en avait l'habitude. N'y prêtant pas la moindre attention Jon pressa la détente de son fusil radiant. L'enfant serait mort si le bras du sergent Irenicus ne s'était pas fait plier, formant un angle des plus étrange avec le reste de son corps. Il n'eut même pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait qu'il se retrouva plaqué au mur de l'appartement, a quelques centimètres su sol. Légèrement sonné, il regarda celui qui aurait du être sa victime s'élever dans les airs. De ses yeux, Jon ne voyait plus que deux orbites rouge sang, de l'enfant innocent, il ne voyait plus que le monstre.

-Psyker! Hurla t il dans le vox intégré à son casque avant qu'un couteau de cuisine ne vienne percuter son oculaire gauche.


Tout s'était passé si vite. Il y avait d'abords eu les bruits, des bruits de mort, qui se rapprochaient de plus en plus. Et plus les bruits se rapprochaient plus son père devenait nerveux. Il avait ensuite entendu la porte de faire fracasser, suivit de plusieurs coups de feu. Sa mère l'avait ensuite quitté, il l'avait entendu crier, il avait vu son corps tomber au sol. Suite à cette vision, il fut envahi d'un désespoir presque abyssal. Si grand et si profond qu'il ne put rien faire d'autre que de s’élancer à son chevet malgré l'interdiction formelle qu'il avait de sortir de sa cachette. C'est là qu'il le vit. Le diable, le démon ou quelque-soit son nom et sa nature., ce monstre sans visage qui venait de tuer ses parents. La peine fit place à la haine, le désir de vengeance remplaça la tristesse. Il ne voulait plus que la mort de cet être abject. Il le désirait si fort! Il vit le soldat pointer son arme vers lui et plaquer son doigt sur la détente. La peur, la haine et la colère se mélangeait dans la tète de l'enfant. Il voulait vivre, il voulait tuer, mais il lui semblait impossible de faire quoi que ce soit, ce démon allait le tuer luui! Le regard du garçon balaya la pièce à la recherche d'une solution, d'une cachette, d'une arme et passa rapidement sur un couteau, a cet instant, son souhait le plus cher était de le planter dans la gorge du meurtrier. Mais que pouvait il faire lui, un enfant d'à peine huit ans contre une créature de cauchemar? Soudain, quelque chose se brisa en lui. Ravagé par tous ces sentiments qui bouillaient dans sa tête, le garçon sentit que son crane allait exploser. Il avait beau hurler de douleur, rien n'y faisait. Dépassé par le mal, il perdit connaissance.

Quand le garçon se réveilla, quelques secondes à peine plus tard, le monstre au yeux rouges luisants gisait attaché au mur, le couteau planté dans la tête. Il ne comprenait pas ce qu'il s'était passé mais il en était heureux. Peut être que cet Empereur dont tout le monde n'arrêtait pas de parler s'était vraiment manifesté. Quoi qu'il en soit, il ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire malgré la tragédie qu'il venait de subir. Mais sa joie ne pouvait qu'être de courte durée. Dans l'encablure de la porte, d'autres monstres le braquaient déjà de leurs armes démoniaques. Eux aussi il voulait les tuer, il voulait tous les tuer! Une onde de choc sortie de nul part frappa les troupes de choc avant qu'elles n'aient le temps de faire feu, en envoyant certains bouler dans les escalier tandis que d'autres furent projetés par dessus la balustrade. Ceux là eurent le temps de se voir mourir pendant que leur corps dévalait les trop nombreux étages de la tour d'habitation pour finalement venir s'écraser au sol dans un bruit de craquement d'os horrible. L'enfant ne savait pas ce qu'il lui arrivait mais il adorait ça! Il se sentait si puissant, presque intouchable! Il commença à descendre une à une les marches de son immeuble, ne remarquant qu'à peine que des griffes psychiques déchiquetaient quiconque croisait son chemin, civils sans défense comme militaires belliqueux.


Ophicius prime, basse-ruche, bloc d'hab 57, quelques heures plus tard

-Et vous dites que ça fait plus d'une heure qu'il fait ça chanoinesse? Demanda l'inquisiteur Balacruf
-Oui excellence, il ne fait que marcher parmi les corps qui jonchent la place. On suppose qu'il cherche une personne qu'il connait ou au moins un visage familier.

L'inquisiteur remit les jumelles à ses yeux. Le garçon se déplaçait lentement, de cadavre en cadavre, les examinant tous minutieusement avant de passé au suivant. Plusieurs choses volaient autour de lui comme si il était le cœur d'une tornade. Balacruf y distingua des fusils, des chaises, et même les corps de gardes impériaux. Il trouvait impardonnable que la présence d'un psycker de cette trempe ait pu rester secrète aussi longtemps. Preuve en était que les autorités de contrôle de cette ruche étaient incompétentes. Il réglerait leur sort plus tard. Il était remonté jusqu'à ce niveau dès que les rapports sur le psycker lui étaient parvenus. La chanoinesse Talana Amarant était déjà sur place pour constater que même ses troupes de sœurs de batailles faisaient pas le poids contre ce mutant la. Balacruf avait aussi fait venir l'état major ophicien afin d'avoir le plus de précision possible sur les options tactiques qui s'offraient à lui. Cinq hommes, deux généraux et trois colonels, tous en uniforme complet attendaient anxieusement derrière lui.

-N'y a t il donc aucun fusil de sniper laser sur ce foutu monde général Zanskar? Dit il d'un ton ferme, presque agressif.
-Et... Et bien, nous n'utilisons que des armes à munition solide ici... J'en suis confus excellence... répondit le vieux gradé, terrifié.

Ernst ne pouvait pas vraiment l'en blâmer, il avait lui même ordonné qu'aucune autre armé spéciale que les lance-flamme ne soient déployées au sein ses troupes.

-Je ne vois qu'une seule solution. -enchaina t il- Je vais allé le combattre, entre mutant, nous nous comprendrons surement mieux. Et puis attendre ne ferait que mettre plus en danger nos soldats. J'y vais et je fusillerai personnellement le premier qui tente de m'en empêcher.

A vrai dire, personne ne voulait s'interposer. Les ophiciens était trop content que cet inquisiteur s'éloigne enfin et la chanoinesse pensa qu'elle serait bien aise d'être enfin débarrasser de ce fou sanguinaire. Elle se maudit elle même d'avoir oser penser cela et nota dans un coin de son esprit les pénitences qu'elle s'infligerait le soir venu mais le fait est qu'elle ne pouvait pas supporter l'arrogance et me mépris de cet homme, tout seigneur inquisiteur qu'il était.
Balacruf défit la boucle de la ceinture qui maintenait son fourreau en place, confia son pistolet à plasma à Amarant et se dirigea d'un pas ferme vers sa cible.


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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime20/8/2010, 21:04

Plus Balacruf s'approchait du garçon, plus il sentait les frimas caractéristiques de l'utilisation de pouvoirs warps. Ce froid qui se faisait de plus en plus pressant ne faisait que réchauffer encore plus l’ardente soif de combat de l'inquisiteur. Devant lui se trouvait un monstre bon à abattre, un de plus. Des psykers sauvages comme celui ci, il en avait déjà affronté des centaines, il avait été le plus fort, toujours, et il le sera une fois de plus, il n'en avait aucun doute. Balacruf était devenu au fil des ans une arme vivante, un homme si il méritait encore cette appellation,capable de stopper un tank lancé à pleine vitesse par la simple puissance de son esprit. Le gamin, lui, n'était qu'une bombe à retardement. Vu la débauche d'énergie, ce n'était qu'une question de temps avant qu'il n’attire un démon ou tout autre créature de cauchemar tapi dans l'Immaterium. Bientôt, il sera vaincu. Bientôt, un Vaisseau Noir l’emmènera, bientôt, l’Empereur se régalera de son âme, bientôt...

Quel insigne honneur! Pensa l'inquisiteur de Sa majesté avec beaucoup d'ironie.

Il s’arrêta quelques secondes pour admirer Sa statue, trônant fièrement au centre de la place. L’Empereur y était représenté un bras tendu en avant, invitant Ses fidèles à avancer devant Lui. Un serpent, emblème d'Ophicius était enroulé autour de ce bras et dévoilait ses crocs, menaçant Ses ennemis. Un bouclier pendait à Ses pieds, rempart infranchissable protégeant les fidèles de la vraie foie. Toute la beauté et les subtilités du culte impérial personnifiés. Cette vue ne fit ni chaud ni froid à Balacruf qui se remit en marche et invoqua quelques épées psychiques autour de lui.
Soudain, le petit se retourna vers le géant qui s'approchait. Il voulait le tuer lui aussi, il était probablement un démon, engoncé dans sa carapace d'acier noire. Tout ce qui gravitait autour de lui retomba au sol dès un rictus de haine assombrit le visage de l'enfant.
Balacruf sentit les courants du Warp s'agiter quand une vague de force déferla sur lui. Les cadavres de ceux que les armées de l'Imperium avaient exécuté furent projeté de tous cotés sur le passage de l'onde psychique, laissant une allée macabre sur laquelle le sang des impurs faisait office de tapis rouge entre Balacruf et le garçon. L'inquisiteur eut à peine le temps de croiser ses bras devant son visage avant d’être frappé de plein fouet par l'attaque psychique.

Balacruf entendit les jointures de son antique armure énergétique crisser de douleur sous l'impact. Il sentit ses que ses jambes étaient inexorablement repoussées en arrière. Il essaya de se ressaisir, de lutter contre l'irrépressible force qui l'assaillait, mais en vain. Il avait été négligent. Il détestait ce sentiment de remord qui naissait en lui. Il ne pouvait pas mourir maintenant, il lui restait tant de choses à accomplir! Il devait...
Sa pensée n'eut même pas le temps de terminer son cheminement qu'une seconde vague encore plus puissante encore le projeta contre la statue du divin Empereur dont le bras tendu fut arraché par la même occasion. Devant un tel sacrilège, Ernst ne plus que délivrer le châtiment de Sa main. Toujours plaqué sur le plastobéton, il attrapa le membre amputé d'une simple commande de son esprit et le projeta sur son adversaire avec toute la force qu'il pouvait employer. Le projectile partit tel un obus vers sa cible, bravant aisément la tempête psychique que celle ci avait déployé.
Le membre amputé percuta violemment le sol proche, projetant un volée de morceau de roche sur l'enfant. Cela déconcentra suffisamment le psyker pour que le spectacle d'énergie warp ne cesse subitement. Balacruf retomba sur ses pieds, à nouveau maitre de son corps, légèrement décontenancé. Rageant d'avoir manqué sa cible, il piqua un sprint tout en concentrant une grande puissance psychique dans sa main. Son adversaire finirait par l'emporter à ce rythme, Balacruf l'avait bien comprit. Ce sale morveux était incontestablement plus fort que lui, heureusement qu'il lui était largement inférieur au niveau technique.

Comme il s'y attendait, le gamin revint rapidement à la charge, envoyant une nouvelle vague de force à son intention. Juste avant l'impact, Ernst libéra l'énergie retenue dans sa paume vers le sol. La force kinétique le projeta dans les cieux. Il décolla pour arrivé à plusieurs mètres du sol, volant sur des ailes éthérées. Il adorait ça! L’ivresse du combat, ce sentiment de danger permanent, flirter avec la mort. Tout cela n’était que le pain quotidien d'un inquisiteur, qu'il soit proelius, investigateur ou même simple doctus, qu'il soit psyker ou humain, puritain ou radical.
Balacruf se servit une nouvel fois de ses pouvoirs pour atterrir en douceur sur le bitume ravagé par les forces en action. L’enfant était comme subjugué par ce homme qui venait de se poser à un mètre à peine de lui. N’attendant pas une seconde, l'inquisiteur fit un pas pour lui asséner un violent coup de son poing ganté de céramite dans le bassin. Sentir les cotes se briser était comme extatique pour Balacruf! Utilisant son esprit, il projeta en arrière le corps qui pendait mollement au bout de son bras. Il le rattrapa en plein vol, et l'attira vers le bas pou racler son visage contre le sol, laissant l'enfant, déjà évanoui depuis le premier coup, dans un bien piteux état tandis que des sœurs de batailles amenaient un inhibiteur psychique à son attention.

-Bon travail excellence. Dit une voix plate et sans émotion ni conviction.

Ernst avait reconnut l'accent familier de la chanoinesse Amarant.

-Nous allons appeler un Vaisseau noir sous peu, quels sont vos ordres concernant cette ruche? Continua t elle.
-Ne le touchez pas! Répliqua son supérieur avec véhémence.

La chanoinesse s'arrêta nette dans son mouvement, interloquée.

-Je vous demande pardon excellence?
-Je vous interdis de l'emmener, il est à moi! Ce petit est comme un diamant brut, prêt à être taillé et façonné selon ma volonté. Dans des années, il sera probablement un grand inquisiteur auquel vous devrez obéir. Faites plutôt appeler une navette, je retourne sur le vaisseau en orbite, avec lui.

Il n'eut pour toute réponse que le hochement de tète d'une pieuse femme retenant sa colère et serrant son poing.



Infirmerie du Manians Phosae

Cela faisait plus d'une heure que l'inquisiteur Balacruf observait l'enfant en train de dormir sous la garde du plus puissant intouchable qu'il ai pu trouver. C'était la première fois qu'il rencontrais un psyker si puissant et si jeune, une force brute prête à être domptée. Avec lui, il réaliserai de grandes choses, il en était certains.
Le bruit métallique de pas frappant la passerelle claqua soudain. La silhouette d'un homme mince, presque squelettique se dessina dans l'obscurité des couloirs du vaisseau. Il portait une toge de bure blanc crème richement rehaussée de dorures. Chacune de ses enjambée faisait osciller le chapelet qu'il portait à son coup et qui brillait tel un phare à la faible lueur des maigres éclairages du vaisseau.

-Oh, Orach, je ne t'attendais plus.
-Excuses moi Ernst, un léger contretemps. Alors, tu en as trouvé un autre?
-Et il est très prometteur. Il a toute les qualités requises, je peux te l’assurer. Celui la sera le bon, j'en suis persuadé!

Le dénommé Orach partit dans une sorte de fou rire étrange qui résonna dans l’étroite coursive.

-Je te trouve bien prétentieux Ernst! Que te vaut une telle assurance?
-Appelle ça l’intuition mon ami. Ce sera lui, je peux te l'assurer. Il a tout, le désespoir, la colère, la haine, le pouvoir et maintenant, il aura même une éducation à la hauteur de son talent! Il faut juste dissimuler cela un moment... Pourrais tu...
-Bien sur pauvre fou! Il oubliera tout, jusqu'à son propre nom.
-Non... laisse lui le souvenir de la mort de sa famille. Qu'il se remémore sa souffrance. Il n'en sera que plus malléable!

Orach se fendit d'un rictus amusé des plus malsain.

-Tu es pire que moi, charogne inquisitrice! Bien, cela sera fait. Mais au fait, quel est son nom?
-Qu'importe! J'en ai un bien meilleur pour lui! Une ancienne légende de Terra mentionne un roi qui était si sage que les dieux l'avaient choisi pour être juge au royaume des mort. Il était celui qui récompensait les justes et punissait les impies. Ne trouves tu pas que cela sied à merveille au rôle qu'il aura dans notre entreprise? Tel sera donc son nom désormais, Minos.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime20/8/2010, 23:12

C'est bien écrit et agréable à lire. Quelques fautes d'inattention et deux ou trois problèmes de concordance de temps, sinon, rien à redire.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime22/8/2010, 15:51

Bizarrement, je trouve la seconde partie meilleur que la première. Pas grands chose à dire de plus qu'Arduilanar, seulement deux ou trois trucs qui me paraissent bizarre, mais c'est tout.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime12/1/2011, 22:24

Chapitre I
L'aube D'emeraude




Seize, seize longues années étaient passées depuis les évènements d'Ophicius prime. Le temps s'écoulait, inexorable, sans que rien en change. L'Imperium était toujours autant menacé, les hérétiques continuaient de faire régner la terreur et, pire que tout, le Warp de cessait de déverser sa bile sur le monde des vivants. Il fallait rompre cet équilibre précaire sur lequel se maintenait l'humanité. Il fallait progresser, avancer pour créer un monde meilleur. Ernst Balacruf en était persuadé. Il était seul, il le savait. Aucun de ses pair n'aimait le changement. Certains le traitaient de fous, d'autre d'hérétique, d'autre encore de mégalomane. Était il tout cela? Lui même ne le savait pas, lui même ne s'en souciait pas. Il savait ce qu'était son devoir, et par dessus tout, il savait quels outils utiliser pour atteindre son but. Tout était une question de temps. Seize ans de plus? Trente ? Peut être milles s'il le fallait, il atteindrait son but, il y croyait, il voulait y croire.


Sombre, froid, métallique. Tel était cet endroit, une sorte d’entrepôt dans lequel gisaient des centaines voir des millier conteneurs, de tailles et de formes variées, agencés de manière précise, de sorte à en faire un labyrinthe complexe. Dans le silence qui régnait ici en maitre, un souffle roque se faisait entendre. Un homme, adossé à une boite de métal tentait de reprendre son souffle. Nul humain n'aurait pu dire à quoi il ressemblait dans la noirceur ambiante, seul le métal de son épée brillait à la lueur d'une des rares source de lumière. L'homme porta sa main gauche à son front en sueur, révélant une seconde lame, plus courte et visiblement plus fine. Soudain, l’homme se figea. Tous ses sens étaient en alerte, quelque chose venait, il le savait. Il n'y avait pourtant eu nul bruit, nulle lumière mais il le savait, il le sentait. Comme pour confirmer son intuition, une lame crépitante d'énergie transperça son abri de fortune.


La lame était courbe, avec un unique coté tranchant, il s'agissait d'un sabre, un long sabre probablement. Ne perdant pas une seule seconde, l'homme se mit à courir dans la direction opposé. Il vit une ombre réaliser un saut surhumain, franchissant le conteneur comme s'il s’agissait d'un simple muret avant de se lancer à sa poursuite. Cette ombre était d'une agilité incroyable! Elle sautait d'obstacle en obstacle, gagnant toujours plus de temps sur sa cible qui devait se dépêtrer dans les méandres du labyrinthe de métal dans lequel elle était piégé. L'homme se saisit e deux couteaux reposant dans la doublure de son manteau noir comme la nuit et les laça en direction de son poursuivant. Les deux lames manquèrent évidemment leur but dans de telles conditions mais atterrirent néanmoins aux pieds de l'ombre, la forçant à un temps d’arrêt. Il avait gagné du temps, assez pour trouver ce après quoi il courait.

L'ombre avait rapidement reprit sa course. Elle avait eu le temps de voir quelle direction le petit chat qu'elle poursuivait avait prise. Une voie sans issu. Le pauvre n'apprendrait donc jamais? Sur d'elle, l'ombre rejoignit l'entrée du cul-de-sac en quelques bond. Katana au clair, elle franchit le dernier croisement pour se retrouver dans une des rares zones de ce lieu que la lumière atteignait. Un homme de taille moyenne vêtu d'un manteau noir qui lui descendait jusqu'aux genoux se dressait devant elle, le sourire aux lèvres. En un instant, l'homme se rua vers elle, révélant les longs cheveux noirs attachés en queue de cheval et maintenus en arrière pour ne pas gêner sa vision. L'ombre pesta, elle avait était trop impulsive une fois encore. Elle n'eut qu'a peine le temps de faire décrire un arc de cercle à sa lame que l'homme était à porté pur contrattaquer. Valneth, Minos Valneth car tel était son nom put se décaler sur le coté pour éviter de se faire proprement découper en deux mais il ne put empêcher la lame de gouter son chaire, lui laissant une fine estafilade pourpre sur le front tandis que les étincelles électrique lui picotaient la peau. Dans un rapide mouvement, Minos inversa la prise sur sa lame gauche et tenta de frapper l'ombre dans le dos. Celle ci n'eut d'autre choix qu’esquiver, permettant ainsi Minos d'enchainer d'une taille de sa lame longue, creusant une large crevasse dans la combinaison de cuir elle aussi noire de son adversaire, mettant à nue la délicieuse peau blanche cette ombre. Elle se retrouva à son tour dans la lumière n'exposant qu'une cagoule sombre et des formes timides cachées par une combinaison d'assassin renforcée. L'épéiste revint à la charge, enchainant les coups avec une maitrise parfaite de son arme. Minos dévia un coup de son épée de main gauche pour mieux s'exposer à un coup de pied circulaire qu'il reçut en pleine tète. Ne se laissant pas décontenancer, il riposta immédiatement d'une fente de sa lame longue, fente qui fut prestement esquivée. Faisant basculer tout son poids sur son pied le plus avancé, il enchaina par un coup de genoux encore trop lent pour frapper autre chose que le vide. L'épéiste, elle, évita soigneusement les deux attaques, et, faisant un bond sur la jambe de son adversaire, voltigea dans les airs, portant un coup vertical dans en retombant. Coup impossible à éviter.


Minos serait mort sans aucun doute si il n'avait pas fait apparaître par sa simple volonté un vecteur de force contre lequel racla le sabre. Mais l'épéiste savait visiblement à qui elle avait à faire; Au lieu de paniquer, elle profita de l'appui qui lui était offert et de son agilité exceptionnelle pour effectuer une pirouette en plein vol. Elle se retrouva à la verticale, puis suffisamment bien placer frapper de son talon l'épaule de Minos qui poussa un grognement de douleur. Il vit cependant une ouverture. Son assaillante peinait à retrouver son équilibre et il e profita pour la frapper de plein fouet d'un vecteur de force. La fille fut violemment repoussée en arrière et traversa tout l'espace un tant soit peu éclairé pour allé se cogner la tète la première contre un des conteneurs en face. Un léger filet de sang s'écoulait de sous sa cagoule tandis qu'elle perdait connaissance. En voyant son corps féminin étendu là, si vulnérable et si attirant à la fois, Minos, ne fut ce qu'un bref instant la désira.. Il se secoua la tète pour se remettre les idées en place avant de s'en allé, s’engouffrant à nouveau dans le dédale de métal.


Son esprit n'avait jamais été aussi vide qu’aujourd’hui, son corps jamais aussi exténué. Ce qu'il subissait depuis si longtemps n'était tout simplement pas humain. Mais il ne méritait rien d'autre il n'était pas humain après tout. Le regard des autres le lui avait bien fait comprendre, il n'était qu'un mutant, une bête de foire dans le meilleur des cas, un monstre dans le pire. Il s'y était fait. Au début, il avait pleuré, il était jeune il ne comprenait pas pourquoi on le traitait de la sorte. Mais désormais, du haut de ses vingt-cinq années, il en tirait une force. Chassant ces pensées de son esprit, Minos se re-concentra sur sa fuite en avant. Il eu le temps de courir cinq minutes sans être dérangé quand il vit une légère lueur se refléter contre la paroi de la caisse devant lui. Il savait ce que c'était bien sur qu'il le savait, il commençait à etre habitué. Il plongea immédiatement au sol, laissant un rayon de lumière rouge vif frapper l’endroit où il se trouvait une fraction de seconde plus tôt.

Un tireur d'élite l'avait repéré, et il allait probablement rameuter ses alliés. Minos devait en finir au plus vite. Seul son psyk lui permettrait de se sortir le plus indemne possible de cette situation. Caché entre deux caises, il étendit une partie de son esprit dans la direction du tir. Il n'y avait aucune place réellement surélevé ici, et l'endroit était plutôt exiguë et étroit, cela lui facilitait grandement la tache. Il ne mit pas longtemps à repérer un homme recroqueviller dans une petite niche et qui prenait appui sur un conteneur, en train de scruter les environs de sa lunette. Il fit doucement glisser une seconde partie de son esprit en direction des couteaux qui attendaient dans sa veste. Il en prit deux et les fit mentalement glisser hors de leurs poches. Les deux lames se déplaçaient lentement dans le silence obscur, attendant d’être à bonne distance pour frapper. Aussi habile soit cet homme, il n'avait dans cette pénombre aucun moyen de repérer de si petits objets, et, en une minute, les deux lames atteignirent leur cible. Focalisant son esprit, il ordonna à ses dagues de fondre sur leur proie. Tranchant les ombre, une des lame perfora l'avant-bras du sniper et l'autre brisa les complexes appareils de visé dans la lunette de son fusil. L'homme se redressa en soldat professionnel qu'il était et sauta en dehors de son couvert, fuyant les psycho-lames, en vain. Faisant preuve d'une précision presque chirurgicale, Minos guida ses deux dagues qui vinrent frapper l'arrière des genoux comme si elles étaient autant d’extensions de son corps. Couper dans sa fuite, le tireur d'élite s'étala pour tomber contre le sol métallique du labyrinthe.


Un de plus de neutralisé, Minos touchait au but, il l'espérait tout du moins. Il sortit du renfoncement qui lui servait d'abri et s’engouffra une nouvelle fois dans les allées. Il n'eut que le temps de faire quelques pas qu'il fut violemment percuter par une imposante masse lancée à pleine vitesse. Sa tète percuta une parois, le sonnant légèrement et lui faisant lâcher ses deux épée. Son nouvel adversaire ne lui laissa pas un instant de répit et enchaina une série de plusieurs uppercuts au niveau du visage de Minos, complétement perdu. Celui ci finit pas reprendre ses esprits, le visage déjà largement tuméfier et envoya une frappe psychique puis une autre au niveau de la tète de son bourreau qui fut repoussé en arrière. Il ne se laissa pourtant pas décontenancer et envoya son poing puissant dans l'estomac de Minos qui en eut le souffle coupé. Il sentit une main ferme se refermer sur son coup tandis que l'homme le frappait à nouveau, au niveau de poumons cette fois. Tout l'air que ceux ci pouvaient contenir fut immédiatement expulser et Minos tomba au sol, flottant dans un état de semi-conscience.

Il était à bout, il ne parvenait même plus à penser. Il entendit le bruit d'une arme que l'on sortait de son holster, suivit du cliquetis caractéristique d'un cran de sureté que l'on enlève. Tout se mélangeait dans la tète du psyker, il avait tant de mal à respirer qu'il devait avoir une côte ou deux de cassées. Il était si confus qu'il ne parvenait même plus à se concentrer suffisamment pour décapiter son bourreau d'une lame psychique. C'était finis, il avait perdu.

-Il suffit!

Une voix grave emprunte de charisme et de force mais rendue métallique par le vox à travers lequel elle passait avait hurlé cela.

-Arrêtez Jon, c'est un ordre!

Soudain, le monde fut baigné de lumière tandis que toutes les lampes de la quatrième soute du Manians Phosae se rallumaient à l'unisson. Minos ouvrit à moitiés ses yeux, rampant toujours au sol, face contre terre. Malgré la buée qui troublait sa vision, il reconnut parfaitement l'homme qui le dominait, pointant son pistolet radian laser sur son crane. Jonas Kastan, vétéran des troupes de choc inquisitoriales. Cet homme vouait depuis toujours une haine si forte envers Minos que cela en devenait malsain. Surtout que Minos, lui, ne savait absolument pas ce qu'il avait fait pour mériter cela, il ne pouvait que présumer que sa simple nature suffisait à déclencher ce genre de chose. Jonas s'en alla sans rien dire, lassant Minos ramper pathétiquement dans son sang. Il dut attendre que la main secourable de Mikaelis Arentium ne daigne l'aider à se relever.

-Ça va mon vieux? Il y est pas allé de main morte cette fois, tu fais peine à voir...

Minos toussota, expectorant une giclée le sang par la même occasion. Il reconnut la peau noire d'un de ses rare ami, un grand et fin Maltacien aux cheveux coupés court à l’extrême.

-J'ai connu mieux, en effet... répondit il en prenant la main tendu pour s'aider à se relever.

Mikaelis Arentium , un soldat expert en explosif d'une trentaine d'années. Une des seule personne sympathique et un des plus jeune homme de main au service du seigneur inquisiteur Ernst Balacruf excepté Minos et...

-Maitre Minos!

Minos fut à nouveau percuté, non sans violence mais avec affection pour une fois. Rien qu'a la voix, il avait reconnut Anri Kuroken, la cadette de l'équipe inquisitoriale. Malgré ses seize ans d'age, elle maitrisait déjà mieux le combat au corps à corps que la plupart des autres combattant du vaisseau.

-Anri, je t'es déjà dit cent fois de ne pas m'appeler comme ça... je ne suis pas ton maitre...

Tandis qu'elle l’agrippait au niveau du torse, il vit la longue déchirure que la combinaison de cuir que de la jeune fille portait au niveau du dos et fut frapper par un certain remord.

-Et... désolé pour tout à l'heure.

Anri se dégagea de son étreinte et fixa Minos dans les yeux.

-Ce n'est pas de votre faute! Ce sont les ordres de maitre Balacruf, nous devons y obéir...
-Oui, sans soute... Mais je t'en prit, arête de me vouvoyer, je suis encore jeune!

Il avait trop forcé, une autre douleur le lança dans son torse. Une nouvelle silhouette se présenta à lui. Ne silhouette si intimidante, si imposante. Ernst Balacruf, seigneur inquisiteur, futur maître des ordos Liconiens, pourfendeur du Gardien de Secrets Ras'As'Ashak, héros de la bataille de Trébizande, dans laquelle il défit en combat singulier les hérauts des quatre divinités du Chaos, se tenait devant lui.

-Minos, mon enfant, je ne suis pas content de toi. Tu n'as tenu que trente-cinq heures cette fois ci, tu as fait mieux la dernière fois.
-Patron, il a tenu tout ce temps contre une cinquantaine des meilleurs guerriers de ce secteur et ce en ayant un minimum de ration! C'est déjà énorme! Intervint Mikaelis
-Silence! Si cela avait été moi, ces cinquante personnes seraient morte, une par une! Si il veut devenir mon successeur, il devra faire mieux que ça! Comprends tu Minos?
-Ou...Oui... Maitre...
-Bien... Nous serons en orbite de Tarkis dans une semaine. Va à l'infirmerie, repose toi et soit prêt.
-Bien maitre.

L'inquisiteur se fendit d'un de ses sourire en coin, déformant légèrement sa barbe si bien entretenue avant d'ajouter.

-Ce sera une étape importante pour toi Minos, pour toi et pour l'Imperium...


Quelques minutes plus tard, Minos, avec l'aide de Mikaelis avait rejoint l'infirmerie du vaisseau. Il en avait grand besoin, blesser et affaibli comme il était. Il salua son ami et pénétra dans l'enceinte aseptisée du medicae. Contrairement aux rudes parois d'acier sombre des autres couloirs, les murs étaient ici d'un blanc immaculé. Minos fut instantanément saisit par l'odeur si caractéristique des centres de soin, une odeur à la fois dérangeante et rassurante. Il avança à travers les rangés de lits vides. Il savait que sous peu ces mêmes lits accueilleraient la souffrance de tant de soldats, la seule odeur qui règnerait alors serait celle de la mort. Telle était la dure loi de la guerre. Pour chaque vie que l'Inquisition sauvait, elle en perdait autant. Après tout que pouvait il y faire à par s'en désoler? Il aurait tant aimé pouvoir empêcher ces massacres, ces guerres et ces meurtres. Il savait très bien que cela ne relevait que de la folie pure, la guerre était partout, inarrêtable, et lui n'était des rouage de cette machinerie infernale. Il chassa ses sombres pensées en arrivant devant l'office du medicae en chef.

Il activa la rune de la porte qui s'ouvrit et dévoila une femme d'un certain age assise sur un fauteuil, une cigarette à la bouche. Grâce à de nombreux traitement réjuvénants qui faisaient de moins en moins d'effet, Grace Meritas ne paraissait avoir qu'une cinquantaine voire soixantaine d'année, alors qu'elle en avait bien plus. Minos fut de suite saisit par la fragrance bien trop sucrée de son parfum. Elle se tourna sur son siège et le jeune homme put observé ses traits tirés et ses yeux épuisés, rehaussés de lunettes d'un rouges trop vif, tout comme son rouge à lèvre.

-Minos! Fit elle, visiblement heureuse de le voir. Sa joie s'éclipsa rapidement quand elle vit le piteux état dans lequel il était. Son visage de vint alors bien plus sombre et sa voix se fit plus basse, ne devenant presque qu'un murmure.

-Tu étais encore en « entrainement » c'est ça?
-Ou... Oui... Répondit il, mal à l'aise. Elle soupira.
-Ce fou de Balacruf finira par te tuer tu sais? Et regarde moi cette mèche blanche, tu ne l'avais pas la semaine dernière. Tu en as une nouvelle à chaque fois...

Elle était si gentille, si douce et si attentionnée. Minos la considérait comme la mère qu'il n'avait jamais eu de la même façon qu'Ernst était un père pour lui, n père biens sévère. Il enleva ses vêtements et s'assit sur le lit. Pendant une bonne demi-heure, Grace pansa ses plaies et ressouda ses os brisés.

-Tu n'en a pas marre de tout ça Minos? N'as tu jamais voulu... tout arrêter? Fuir ce vaisseau de malheur et ce démon qui lui sert de maitre? Demande la medicae, d'un ton monocorde.
-Et pour faire quoi? Je suis un monstre aux yeux de l'humanité. Beaucoup ne doive pas avoir plus d'estime pour moi que pour un ork. Je suis un monstre et ça jamais ça ne changera...
-Tu n'est pas un monstre imbécile! Il te suffirait de te faire greffer un des ces implant inhibiteur et tu pourrais avoir une vie normale!

Ce n'était pas la première fois qu'ils avaient ce genre de discussion, et comme souvent, le ton montait très vite.

-Je n'ai jamais rien connu d'autre que ce vaisseau, je ne connais du monde que ce que maitre Balacruf veut bien me montrer! Mon quotidien c'est la mort et le combat! Combien d'autres enfants ont à dix ans tués plus de personne qu'ils n'ont d'amis? Je suis un boucher, je n'aspire pas à autre chose et comme maitre Balacruf, je serais plus tard un bouclier pour l'Imperium, je ne veux rien d'autre!

Malgré ses réflexes, Minos ne vit pas venir la claque que lui asséna Grace.

-Plus jamais... Ne redis plus jamais devant moi que ce fou furieux est ton modèle! Tu n'es pas comme lui! Toi tu ne prends pas plaisir à faire souffrir les autres! Cet homme est malade, il ne protège rien , il vit juste pour son plaisir! Il te tueras comme il l'a tué... Une larme naissait à son œil tandis que sa tête tombait sur l'épaule de Minos.

Il savait qu'elle avait perdu son fils à cause du seigneur inquisiteur il y a des années déjà. Si il la considérait comme une mère, elle voyait en lui son fils disparu. Les rumeurs disaient même que le père de cet enfant était Balacruf en personne. Se pouvait il qu'elle ai un jour aimé celui qu'elle traite si promptement d'abomination? Alors que les calmants commençaient à faire effet, Minos ferma les yeux et s'endormit paisiblement.



-C'est Inacceptable Jon!

Le soldat resta droit dans ses bottes, soutenant le regard furibond de son patron.

-Je vous ai répété cent fois au moins d'y allé plus doucement avec Minos. Avec les autres je ne me fais pas de soucis mais vous vous êtes bien capable de le tuer Irenicus!
-C'est Kastan seigneur, Jonas Kastan.

Balacruf resta coi un moment.

-Combien de fois vous ais je ordonné d'arrêter avec ces enfantillage? Vous êtes Jon Irenicus, ex troupe de choc de l'inquisition est actuellement homme de main à mon service, pas Jonas Kastan ou je ne sais quoi d'autre!
-Jon Irenicus est mort il y a seize ans sur Ophicius, tué avec son escouade par un psyker déchainé. Quand vous m'avez trouvé dans ce bar sur Torcal, vous m'avez fait renaitre, je suis Jonas Kastan désormais.
-Mouai... Je dirais plutôt que 'ai ramassé une loque imbibée de liqueur et que je l'ai rééduquée un minimum mais bon... Quoi qu'il en soit, je vous interdis formellement de blesser Minos! Enfin, vous pouvez lui cassé un membre et quelques cotes mais pas plus! Il m'est précieux, plus que vous ne l'êtes et je n'hésiterai pas à vous sacrifier pour lui est ce clair?
-Vous savez que je ne pourrais pas supporter de le voir à mes cotés. Il a tué mes camarades merde! Il m'a amputé d'un œil et m'a laissé agoniser dans mon sang! Je tuerais ce petit connard dès que j'en aurais l'occasion alors veillez à ce que lui et mois restions le plus loin possible l'un de l'autre!

Ernst aimait définitivement bien cet homme. Dans sa longue carrière, peut avaient été ceux à oser lever la voix contre lui si bien qu'il trouvait ça plutôt divertissant désormais.

-Ce sera à moi d'en décider, pas à vous. Vous pouvez disposé Jon... as. Ah et contactez Soixante-Sept, dites lui de commencer les opérations.
-Bien.

Le soldat activa la porte du bureau de l'inquisiteur qui coulissa, révélant Anri l'oreille posée sur la paroi, essayant d'écouter la conversation. Jonas la toisa d'un regard des plus méprisant avant de s'en retourner vers ses quartiers. Il détestait cette fille autant qu'il détestait l'autre mutant. Il ne comprenait pas qu'elle puisse ne serait ce que s'approcher de cette chose de son plein gré.

Anri elle pénétra, hésitante dans l'antre de l'inquisiteur.

-Vous vouliez me voir maitre? Demanda t elle timidement.
-Oui ma petite. Enlèves tes vêtements.

Sans mot dire, elle commença descendre la fermeture éclair de sa combinaison. Ernst lui, dévoila ses canines dans sourire carnassier comme il savait si bien en faire.





Dernière édition par Mister D. le 20/1/2011, 19:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime13/1/2011, 18:30

J'aime bien, mais ton inquisiteur est bizarre.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime14/1/2011, 19:45

En quoi il est bizarre? C'est juste un enfoiré finis.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime15/1/2011, 00:29

Il est réformateur, et je t'avouerais que les dernières lignes me paraissent étrange lorsqu'on parle d'un inquisiteur.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime15/1/2011, 11:27

Il a beau être inquisiteur, il n'en reste pas moins un mégalomane qui veut contrôler et si possible humilier absolument tout ceux qui l'entourent. Et être inquisiteur n'a jamais inhiber les désirs sexuels aussi.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime15/1/2011, 22:57

N'empêche, c'est rare qu'on rappelle ce dernier point. Ascension  15833
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime18/1/2011, 11:15

Pas eu le temps de tout lire, dois-je avouer misérablement. Cependant, je peux te faire quelques remarques sur le style, à en juger par le premier paragraphe.

Disons qu'il semble que tu as fait un condensé de quelques formules types, parfois maladroitement. Par exemple :
"Il fallait rompre cet équilibre précaire sur lequel se maintenait l'humanité."
Je ne crois pas qu'on dise "se maintenir sur un équilibre". Ou en tout cas, ça sonne bizarrement.
Ou encore :
"Le temps s'écoulait, inexorable, sans que rien en change."
Ca fait un peu formule bateau. Et tu voulais sûrement dire "sans que rien ne change" (faute de frappe sans doute) ?

Tout ça non pas pour le plaisir obscène de critiquer, mais pour tenter de faire des remarques constructives. Tout d'abord, on sent les efforts pour faire passer le message - la situation qui stagne, l'inquisiteur seul contre tous pour faire changer les choses. C'est un bon départ. Le principal souci, ce sont les quelques maladresses que tu commets ici ou là - un mot qui aurait d'avantage eu sa place que celui que tu as employé, ou une tournure de phrase un peu étrange... Si tu veilles à y remédier, tu pourrais sans peine améliorer la qualité de la narration. Ensuite, tu pourras chercher à être parfois un peu plus original - créer ton propre style, en somme, sans reprendre des formulations déjà vues.

En bref, une bonne base, et des progrès facilement réalisables pour rendre ton texte encore plus agréable à lire. Ascension  42255
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime20/1/2011, 19:01

Merci des conseil, d'habitudes les commentaires que j'ai sont plus sur le fond que sur la forme du coup ça pointe quelques défauts de plus. Comme tu le dis, certaines formules sont assez maladroite, faudra que je change ça et que je fasse plus gaffe pour la suite.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime26/1/2011, 12:57

Tarkis, monde pénitencier

Il faisait chaud. Chaud et surtout humide. Les jungles délétères de Tarkis n'étaient certes pas connues pour le hospitalité, mais pour y avoir vécu, Soixante-Sept pouvait affirmer que les rumeurs étaient bien en dessous de la réalité. Sa combinaison était toute poisseuse, et la transpiration n'arrangeait pas les choses. Heureusement, sa « maison » n'était plus très loin. Il marcha encore quelques centaines de mètre avant de se trouver en face de la paroi métallique de son abris, une petite navette biplace suffisamment spacieuse pour y vivre un temps. Il écarta les quelques fougères qui la dissimulait grossièrement puis tapota son code personnel sur le clavier avant d'enter.

Une fois le sas de décompression passé, il s'empressa de ranger le fusil exitus qu'il portait en bandoulière et d'ôter sa combinaison furtive d'assassin vindicare. Il prit ensuite une douche salvatrice qui le débarrassa de toute la sueur qui recouvrait son corps. Cela faisait déjà une semaine qu'il vivait dans ces conditions plus que spartiates. Il avait beau avoir été entrainé à cela comme tout bon membre de l'officio assassinorum, ce monde le poussait dans ses derniers retranchements. En effet, au delà son climat tropical, Tarkis avait pour singularité d'être composée d'une roche rare et particulièrement prisée par le Mechanicum. Le problème venait du fait que, une fois absorbées par la flore luxuriante, des particules microscopiques de cette roche se rependaient dans l'air, le rendant irrespirable. Il fallait donc en permanence une combinaison intégrale et hermétique pour sortir, ce qui, avec la chaleur, était difficile à supporter. Seules certaines zones, vides de tout végétations et protégés par des générateurs de champ magnétiques permettaient la vie. Mais pour éviter de se faire repérer, l'assassin devait à tout prix fuir ces zones.

En sortant de sa douche, le torse encore ruisselant, Soixante-Sept vit ce qu'il attendait depuis si longtemps. Une diode rouge clignotait dans le cockpit, indiquant la réception d'un message. Il activa immédiatement la rune correspondante et une voix qu'il estimait appartenir à Jonas Kastan se diffusa dans l'habitacle de sa navette.

« Arrivons dans une semaine, exécutez vos ordres et préparez le terrain »

Le message était simple, non sécurisé et non crypté. Une nouvelle marque de l'orgueil démesuré de l'inquisiteur Balacruf. Quelque part, Soixante-Sept détestait cet aspect de la personnalité de son maitre lui étant toujours prudent et à l'affut du moindre danger. Il savait remettre en question les méthodes de son supérieur n'était pas son rôle mais ça le gênait tout de même.

Quoi qu'il en soit, il était trop content d'enfin pouvoir entrer en action. Le message était daté d'il y a quatre jours, ce qui lui en laissait deux pour agir, mais il était inutile d'attendre plus longtemps. Il enfila sa combinaison, passa son fusil en bandoulière et son pistolet à la ceinture. Restait à bien choisir ses munitions. Il prit deux chargeurs de cinq balles turbo penetrator et trois de balles classiques. Sa cible principale était un blindé après tout. Fin prêt, Soixante-Sept plongea une nouvelle fois dans l'environnement hostile de Tarkis.

Il progressait vite. La connaissance qu'il avait acquis de ce terrain combiné à ses capacités surhumaines lui conférait une certaine aisance dans ses déplacements. D'autant plus qu'il était certain que personne d'autre ne s'aventurerait dans cette jungle. Au bout d'une dizaine de minutes de marche forcée, il atteignit son premier point d'observation.

En contrebas se trouvait un spatioport, sa cible. Il devait faire en sorte que les forces de l'inquisition puissent se poser en toute sécurité sur Tarkis. Il dégaina son fusil et mit la lunette devant ses yeux. De là où il était, il percevait avec précision toute l'activité des renégats qui occupaient l'endroit. Certains arboraient l'uniforme des gardes de Lacra, un monde voisin su système. Les autres, ne portaient qu'un ensemble hétéroclite de vêtements divers et variés couplés à quelques pièce renforcés. Les mineurs affirma Soixante-Sept, d'anciens prisonniers déportés ici pour travailler par le Mechanicum. Désormais, unis dans l'hérésie, détenus et geôliers défendaient ensemble ce spatioport, seul endroit des alentours où des navettes pouvaient se poser.

Le vindicare balaya la zone du regard avant de trouver ce qu'il cherchait: la « colonne » de blindés détournés par les rebelles. Elle constituait la plus grande menace pour les vaisseaux de débarquement, sans elle, cette endroit tomberait en quelques minutes. Soixante-Sept s'attarda sur le blindé du centre, le Baneblade. Que des insurgés soient parvenus à détourner un tel mastodonte relevait de l'exploit, qu'ils aient trouver un équipage complet capable de le piloter tenait du miracle. Mais les faits étaient là. Le super-lourd patrouillait, entouré de cinq Leman Russ, trois normaux qui ouvraient la marche, un executioner et un vanquisher sur ses flancs et deux batterie antiaériennes Hydra lui emboitant le pas.

Il devait tous les détruire, un vrai défi, même pour lui. Il se releva, apercevant au loin une grande tour d'obsidienne. Cette tour était littéralement sortie de nulle part pour venir se poser dans la cour du pénitencier situé à plusieurs kilomètres du spatioport. Depuis cet évènement, la folie s'était emparée de tous les résidents de la prison. Le Mechanicum ayant formellement interdis de bombarder la zone, l'inquisiteur Balacruf avait été mandaté pour purger la zone. Sans un bruit, Soixante-Sept quitta sa position en direction d'un poste de tir.



Manians Phosae, quartiers d'habitation

Minos avait toujours trouvé sa cabine trop petite, et il fallait bien avouer que c'était le cas. Toute sa vie tenait dans cette petite pièce d'une dizaine de mètres carrés aux parois de métal froides et anonymes. Pourtant, c'était son foyer, son chez lui comme il disait. Bien sur il enviait son maitre qui s'accordait une suite luxueuse avec tout le confort possible et imaginable mais il savait apprécier le peu que la vie lui donnait. Il avait appris à l'apprécier.

Il demeurait allongé sur son lit, torse nu, juste recouvert par les quelques bandages qu'il lui restait. Aujourd'hui encore, maitre Balacruf lui avait fait subir un entrainement psychique intense. Minos ne protestait jamais, c'était pour son bien, il le savait. Sans cela, il risquait à chaque instant de devenir une le vaisseau d'une créature du Warp, et cela, il ne pouvait se le permettre. Pour lui bien sur, mais surtout pour tous ceux qui l'entouraient. Au diable sa propre existence tant que les rares personnes qu'il chérissait vivaient.

Une série de coups léger frappèrent la porte métallique de la chambre de Minos. Las, il ne daigna même pas se lever pour ouvrir et se contenta d'appuyer psychiquement sur la rune de commande, espérant que son maitre ne remarque rien. Anri se précipita à l'intérieur pour se jeter sur le lit de Minos, lit bien trop petit pour accueillir deux personne. La jeune fille s'affala sur le corps contusionné de son hôte, lui arrachant un horrible cri de douleur qui résonna dans les coursives du cuirasser.

-An.. Anri... Qu'est ce que tu veux? Ça fait mal...

Elle ne dit mot, restant allongée, la tête contre la poitrine de Minos. Le psyker sentit que quelque chose d'humide coulait sur son torse, des larmes.

-Anri? Ça va?
-Minos... promets moi... que tu resteras toujours avec moi... s'il te plait.

Elle parlait à voix basse, murmurant presque, elle d'habitude si exubérante et pleine de vie. Minos savait que quelque chose n'allait pas.

-Que s'est il passé Anri? Qu'est ce que tu as? Demanda-t-il avec insistance, sans chercher à croiser son regard.
-Je t'en pris Minos... promets le moi...

Il aurait aisément pu s'introduire dans son esprit. Bien qu'il ne maitrisa pas cette technique à la perfection, elle était troublée et désorientée, le faire n'aurait posé aucun problème, mais il s'y refusa. Si elle ne désirait pas en parler il respecterait son choix. Cela faisait à peine six moi que Balacruf avait recruté la jeune fille. Instantanément, le courant passa bien entre les deux plus jeunes acolytes de l'inquisiteur. Minos fut trop content de rencontrer enfin une personne plus jeune que lui tandis qu'Anri idolâtra le jeune psyker. Pourtant, il sentait bien que quelque chose clochait avec elle. Il soupçonnait qu'elle fut atteinte d'un léger trouble mental, sans pour autant l'avoir signalé à quiconque. Il ne savait presque rien de son passé, surement avait elle vécu des choses inavouables. A son age, être aussi aguerrie dans l'art du sabre n'avait rien de commun, elle avait du subir un entrainement encore plus cruel que celui que maitre Balacruf lui faisait subir à lui. Si il avait appris à supporter cela, il comprenait que chez elle cela ai pu causer des dégâts à sa santé mentale. Mais quoi qu'il dise, il tenait à elle autant qu'elle tenait à lui. Il posa délicatement sa main sur sa tête et caressa sa chevelure douce et parfumée.

-Je te le promets, je te protègerais.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime26/1/2011, 18:37

Comme c'est mignon. Attention à ne pas sombrer dans l'hérésie du 40k à l'eau de rose. Ascension  694324

Mes remarques restent en gros les mêmes que la dernière fois, tu gagnerais à te relire (quelques fautes de frappe ou d'orthographe).
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime26/1/2011, 22:34

Eau de rose? Mouai, a 16 ans elle vient quand meme de se faire violer par un type de 50-60 balais la petite. Ascension  694324

Sinon, ouai faudrait que je me relise plus. Je le fais une ou deux fois mais c'est apparemment pas suffisant. ><
J'ai toujours détesté la relecture...
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime27/1/2011, 11:16

Concernant cette histoire de viol, justement, tu aurais très bien pu t'en passer. Tu dis que Balacruf est un monstre mais au final, il protège quand même Minos, même si ce n'est que pour servir son propre intérêt. Et puis, sa façon de faire est assez ridicule, je dois le dire.
"Allez, mets-toi toute nue", ça fait quand même un peu caricature. Je ne crois pas que ça se passe comme ça, ce genre de choses. Si tu y tiens vraiment, essaye quand même de réécrire ce passage.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime28/1/2011, 21:11

Je compte bien tout réécrire un fois que 'aurais terminé de toute façon, ou à chaque fin d chapitre je sais pas trop. Merci des conseils en tout cas.
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MessageSujet: Hurry hurry hurry !   Ascension  Icon_minitime1/2/2011, 02:59

La suite ! La suite !


Sérieusement, j'adore cette fic !

Ne me fait pas attendre ou la fureur des world eaters s'abattra sur toi ! Ascension  15833
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime1/2/2011, 16:01

Tiens, c'est qui lui ?
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime1/2/2011, 16:28

Un nouveau Ascension  626817
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime1/2/2011, 16:29

C'est une manière comme une autre de te demander de te présenter. Ascension  42255 Centre de Conscription, si tu peines à trouver.
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime1/2/2011, 16:30

AH, désolé !

J'avais pas tilter !
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MessageSujet: Re: Ascension    Ascension  Icon_minitime

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