Enfer et damnation

Sted Vauss baissa la tête alors qu'un tir de fusil laser fusa à travers le trou du mur où il s'abritait. Trois jours que ces putains d'adorateurs les retenaient à Drelban. Etant la seule cité-ruche de la minuscule planète Ganmar, planète stratégiquement vitale pour l'effort de guerre de la reconquête du système, Drelban devait être reprise aux rénégats. Ganmar était une planète riche en adamantium, et Drelban était convenablement bourrée de manufactorum et autres usines de traitement de minerais. Le ciel était sale, teinté de vert à cause de ces pluies particulièrement acides qui tuaient n'importe quel être vivant en moins de 5 minutes. En conséquence, la planète était dépourvue de végétation (et donc d'animaux) et cela ne faisait qu'aggraver le problème de l'atmosphère. Cette atmosphère chargée de carbone qui rendait la respiration difficile aux soldats du 9ème Vespan comme aux adorateurs, mais ça c'était tant mieux, dans le principe ou son régiment possédait des masques à gaz, et ces connards non. Son masque à gaz à lui, le sergent Vauss, il l'avait jamais pu le blairer. Et comme la plupart de ses hommes, il portait un foulard autour de la bouche et du nez.

Vauss se mit à terre et rampa vers un autre trou du mur. Il vit l'adorateur qui avait presque manqué le tuer en train de recharger derrière un chariot transporteur, de l'autre côté de la rue. Il le visa et lui décocha un tir de fusil laser qui traversa son crâne dans une gerbe de sang. Puis il fit un geste de la main, et comme un seul homme, les membres de son peloton coururent vers la position du dernier adorateur qu'il venait d'abattre. Sa mission était simple : exterminer toutes ces saloperies du Chaos le plus vite possible, et bien sûr en subissant le moins de pertes possible. Un groupe de fanatiques courait dans la rue transversale.

- Allez les gars, butez moi tous ces cons!

Avec un rugissement de plaisir, Lebb fit pivoter son bolter lourd, appuya sur la gâchette et réduisit en lambeaux leurs ennemis.
Les derniers survivants furent fauchés par une grêle de lasers.

- Chef! On a de nouvelles instruc...

Ferr, l'opérateur radio, s'effondra, la lame d'un couteau lui ressortant d'en travers la gorge, un geyser de sang asperga son sergent.

- Merde! cria Vauss, faites gaffe sur les côtés.

Pendant que son peloton avait progressé dans la rue, des adorateurs s'étaient cachés sous un tapis de pierre ou en se faisant passer pour un cadavre. Vauss vit avec horreur ses hommes se faire égorger ou étriper avant même de pouvoir tirer. Soudain, les fanatiques se changèrent en torches mouvantes alors que Lemann arrosait les trottoirs de longues perches de prométheum enflammé. Certains rénégats continuaient à crier alors que la peau fondue avait déjà recouvert leurs yeux et leur nez, tous finirent par s'étouffer avant même que les flammes s'éteignent.
Vauss n'osa même pas regarder les corps de ses hommes.

- Combien de morts?

- 4 chef : Ferr, Dean, Claud et Issei.

La radio grésilla. Vauss marcha vers le corps de Ferr, les dents serrées.

J'ai lu !

C'est plaisant.

Un problème de style.
Tu sembles confondre les moments de DIL (la narration reprend les pensées du personnage) et la narration "normale".
Quand tu n'exprimes pas les pensées de ton perso, tu ne dois pas utiliser le vocabulaire familier.

"Puis il fit un geste de la main, et comme un seul homme, les membres de son peloton coururent vers la position du dernier adorateur qu'il venait de buter"
Par exemple, ici il fallait utiliser "tuer", ou "abattre", et pas "buter".
Sinon, c'est bien.
Les fics de la GI sont de plus en plus nombreuses, me semble-t'il.

Merci pour le conseil Ardui(chounet), je sais pas pourquoi je l'ai écrit, ça me passait par la tête, je m'améliorerais peut-être en continuant.

Mais qui te dit que c'est une fic GI ?

En même temps avec les Space Marines c'est : merci mon frère, je dois m'améliorer encore et encore, je suis honoré d'être promu capitaine...etc .

Sympathique.
J'aime bien.

Dommage c'est tellement peu captivant et nul que j'ai plus envie de la continuer ,

en plus j'ai trop du mal avec les dialogues.

- Sergent? Sergent Vauss?

Le sergent se rapprocha du corps de son opérateur radio.

- Ici sergent Vauss, de nouveaux ordres?

- Oui sergent, vous devez arrêtez le rituel que sont en train de préparer les hérétiques, pas très éloigné de votre position, sur une place. Continuez votre progression vers le Nord et vous y serez en moins de 5 minutes.

Vauss reconnnut la voix du major Brandt.

- Très bien chef, terminé.

- Attendez sergent, ce qu'ils préparent est sûrement très dangereux, donc faites gaffe, compris?

- Merci mon major.

- Je voulais dire : faites gaffe ce rituel peut changer le cours de la bataille, donc arrêtez-le coûte que coûte.

Vauss grommella une réponse et se tourna vers ses hommes. Certains s'étaient assis, tristes d'avoir perdu 4 camarades d'un coup. D'autres ensevelissaient leurs cadavres sous les gravats, pour pas que les adorateurs les mutilent ou fassent d'autres choses horribles grâce à leurs corps.

- Qui prend la radio?

Une pause.

- Pas de volontaires? Très bien, Piet bouges ton cul et ramasses-moi cette radio!

Piet Golea souffla. Personne ne voulait rajouter 30 kg à leur équipement, la force de gravité de la planète étant très importante elle rendait tout effort encore plus pénible.

- On va où sergent? C'était Tere, le plus jeune de son escouade.

Vauss tendit sa main pour le faire taire.

- Nous allons empêcher les adorateurs de terminer un rituel démoniaque. Piet, Tere et Regue avec moi, on va essayer de s'approcher discrètement d'eux et on fera tout sauter à la grenade. Lebb, Yaez et Jhaan vous restez ici pour que vous puissiez nous aider si ça tourne mal. Pas de questions? Go!

Ses 6 hommes se levèrent et se dispersèrent. En regardant le moindre coin de rue, en observant les fenêtres, Piet, Tere et Regue le suivaient à travers la ville en ruines. On retrouvait ici et là des cadavres putréfiés qui avaient été autrefois des civils impériaux, Vauss se jura qu'il allait leur faire payer. une autre rue perpendiculaire à la sienne s'offrait devant lui. Il risqua un coup d'oeil et vit encore d'autres cadavres, bien plus de cadavres et qui formaient un symbole impie. Se trouvaient sur les côtés un grand nombre d'adorateurs mais ce qui attirait l'attention était le géant au centre, il voyait presque distinctement les runes bleutées qui miroitaient sur son armure, le derrière de son casque qui peu à peu se tournait dans sa direc...
Tere le prit par les épaules et le jeta en arrière.
Vauss lui hocha la tête en gage de remerciement. Puis, d'un langage des gestes propre au régiment il fit signe aux trois soldats vespanniens de le suivre.