Les Flammes de la Guerre
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Les Flammes de la Guerre

C'est une époque sombre et sanglante, une époque de démons et de sorcellerie, une époque de batailles et de mort. C'est la Fin des Temps.
 
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 [Fic] Les ailes embrasées

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Ash Kehren
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YunYun
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YunYun
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MessageSujet: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 00:42

I.






- Je n'abandonnerais jamais. Je ne veux pas tout avoir, je veux juste en avoir assez. Il est trop tard pour m'arrêter, parce que je refuse de mourir.
- Ils ont toujours voulu la sécurité. Tu étais le seul à être libre. Où est la putain de liberté dans cette histoire ?
- Je n’ai jamais rien demandé. J'ai fais ça tout seul. La liberté est juste un mot aujourd'hui, la liberté est juste un mot… Quand quelqu'un emporte tes mots, C'est rarement entendu.
- Dans ce monde fait de cicatrices… La liberté dans une cage ? Qu'est ce que on est sensé être maintenant ? Comment est-ce qu’on sensé vivre maintenant ? Où sommes nous supposé aller ?
- Tu ne peux pas t'attendre à un petit peu d'espoir. L’espoir c’est nous. C’est toi qui t’apporteras ces réponses.
- Et je suis supposé vouloir quoi maintenant ? Qu'est ce que je suis supposé faire ? Tu crois vraiment que je voulais retourner ici ? Tu ne penses pas que je veuille encore subir ça ?
- Alors marche au loin, laisse ça partir et sauve ta peau. Avant que tu ne te dises toi-même un mensonge, dis juste " au revoir ". Je ne veux pas me battre à coté de toi. Putain combien d'avantages tu veux prendre avant de mourir ?
- Quel gâchis de temps je suis, chaque once de vie est juste de la chair morte. Je ne peux pas oublier, mais alors encore tu ne peux plus me le rappeler… Quand j'essaie de parler, chaque mot que je dis sort tellement lugubre… Je ne veux pas ça, une larme se forma au coin de son œil.
- Tu as choisi ça.
- Des gens que je ne connais pas ne veulent pas me laisser partir.
- Tu as choisi ça.
- Si loin de chez moi…
- Tu as choisi ça.
- Le monde était en feu, personne d'autre qu’eux ne pouvaient me sauver. C'est étrange ce que le désir arrivera à faire faire aux insensés, je n'avais jamais rêvé que je rencontrerais un monde comme ça. Je ne l’avais jamais voulu. Pourquoi n’ai-je pas préféré la mort rapide…
- Ils pensent pareil, est-ce que tu réalise cet égoïsme ?
- Je te comprends en faites, tu…
- Ne prétend pas me comprendre. Je ne veux même pas que tu me regardes. Nettoie le sang sur mes mains et alors tu pourras essayer de comprendre. Tu as peur ? Je m'en fout je tuerai tout le monde. Tu balaieras du sang et des boyaux, et toutes les saloperies une fois que j'aurais fini.
- Non…
- Alors bat toi.
- Non ! Je ne le ferais pas ! Je ne peux pas, plus maintenant ! Une fois de plus, je pense que, putain, je vais mourir ! Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je devrais souffrir des conséquences ? En sécurité ! Je veux juste être en sécurité ! Vous n’êtes qu’une autre âme pour alimenter la machine de l'homme ! Tout est une blague, l’Humanité est morte !
- Ce sont des paroles d’hér…
- Silence à l’arrière ! On entre en territoire ennemi, alors dispersez-vous… et ouvrez l’œil ! Caporal, rejoignez-moi, avait décrété le sergent.
- Bien sergent.
- On ne va faire que mourir…
- Retourne toi, cours, et ne t’arrête plus, lui cracha le caporal.
- Caporal !
- Me voilà.

Le caporal remonta la colonne de soldat jusqu’au sergent à l’avant.

- Encore un pisseux ? Souffla le sergent
- Autant le tuer nous-même.

Le sergent soupira. La situation était critique. De la trentaine d’homme derrière lui, 14 étaient des soldats, les autres n’étant que des fonctionnaires ou même des artistes. Le contraste était flagrant entre les 16 faucons harakoniens et la quinzaine d’autres hommes ordinaires. Avant même la différence d’équipement, entre l’armure carapace, le parachute anti-grav et le barda lourd de l’unité de faucons, ce qui frappé le plus était la significative différence de taille. Le plus petit des harakoniens mesurait 2m38, le plus grand des civils ne dépassait pas le mètre82. Les faucons étaient flanqués d’armure et de treillis noir, très foncé, les civils eux, arboraient des vêtements de luxe, ornées de fil d’or et d’étoffe des plus précieuses, dont la veste à elle seule coûtait aussi chère que l’équipement totale d’un faucon. Pour assurer leur sécurité, les civils avaient reçu quelques armes, et pour les plus chanceux, des gilets pare-balles. Mais tous comptaient sur les colosses harakoniens pour leur sécurité. Et paradoxalement, tous les craignaient quelques peu. Leur visage caché par le respirateur et la visière de combat contribuait à leur donner une apparence de machine à tuer, dénoué de tous sentiments humains. D’ailleurs, tout était caché. Il n’y avait pas une once de peau au contact de l’air.

- Derrière ! On ne traîne pas !

Le paysage était totalement découvert. La colonne sortait de la lisère d’une petite forêt par une route de campagne, ils étaient maintenant totalement sans abris, au beau milieu d’un champ dont la terre avait été retourné il y a peu, sûrement la veille. Le soleil était tout juste en train de se lever, et il éclairait d’une lumière orangée le petit village isolé situé en contrebas du champ. C’était une zone reculée. L’architecture n’avait pas vraiment évolué, l’agriculture non plus. Il n’y avait même pas d’éclairage public. Un coin isolé de campagne, où les maisons n’osaient que très rarement dépasser un étage de haut. Une seule couleur, beige pour tout, sol comme mur. Et le sol même, il ne s’agissait que d’une route de campagne en terre, qui semblait n’avoir jamais connu autre chose que des pieds humains. Le bétail se promenait librement dans le village tant dans les champs. Il y avait bien quelques clôtures en bois noir, mais elle était totalement inutile, apparemment déposé sans aucun but, elle laissait beaucoup d’espace entre elles. La plupart des bêtes étaient avachis, encore endormi, ou profitant des premiers rayons matinaux. Quelques paires d’yeux bestiaux se levèrent vers la troupe en mâchant mollement l’herbe peu foisonnante. Le coin était perdu, et semblait le plus calme qui puisse exister, un coin où jamais les problèmes du monde n’arrivaient. Jamais, enfin si l’on ne considérait pas l’arrivé d’une troupe de faucons armés un matin comme les autres comme un éventuel problème.

La situation était des plus déplorable. Aucun des faucons ne s’intéressaient alors aux nombreux paysages de la planète. Pourtant il était très riche et à ravir, à la joie des civils dont les mains étaient crispés autour de leur appareil pix. Là où un faucon voyait un village perdu, composait de bâtisses peu solide, dans un terrain dépourvu de modernisation où meuglaient même des groupes de bovins, tant dans les rues que dans les misérables champs qui permettaient la survie des habitants, les pix et autres civils étaient émerveillés de la splendeur d’une campagne épargnées par l’industrie, où le calme régnait, où toute vies, bovins y compris étaient sereine, où l’aube illuminait de ses feux l’architecture d’un microcosme isolé. Un cadre paradisiaque après les nombreux mois embarqué dans de sombres et froids vaisseaux spatiaux. D’autres encore au sein de la cohorte rechignaient devant ce paysage si apaisant. Les plus hauts notables sans doute, habillés de façon exagérée de filin d’or, de costumes bordés de soie et autres parures agrémentées de superbes joyaux. Aux yeux d’hommes de guerres, tel que les faucons, le surchargement de ces nobles était idiot, pathétique. L’épaisse étoffe rouge était mêlé à la délicate soie rosé, au milieu de laquelle pendait une pierre bleue rayonnante dans un cadre d’or, le tout retenu par un aquila d’argent au brossage verdâtre en guise d’accroche. Ce genre d’habillage excessif se retrouvait jusqu’au bout des bottes, sur lesquelles étaient même représenté les symboles des familles riches ou d’ordre spécifique, non bien sur sans l’accompagner d’un délicat tissus vert dont chaque replis semblait calculé au millimètre près pour ne pas dépasser sur les autres ornements bourré d’étoffes luxuriante et soyeuse. Ils ressemblaient aux perroquets exotiques multicolores que l’on retrouve sur les planètes au climat doux. Evidemment, la plupart étaient bien en chair, assumant par là leur goût du luxe et leur richesse. Un œil habitué aurait tout de suite remarqué les traces de nombreux traitement réjuvénant, qui donnait l’air de jeune homme à la peau écarlate à de vieux nobles pourris par une vie de luxe dans laquelle il faut toujours courir après plus de butins.


Dernière édition par YunYun le 28/7/2009, 14:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 00:42



- Moral des troupes ? Interrogea le sergent
- Ca stagne. Les faucons commencent à fatiguer, il faut trouver un lieu sur. La voix du caporal n’avait pas paru inquiétée du tout
- Je ne m’inquiète pas pour mon élite. Les flûtistes et nos cher grand marquis ? Il avait prononcé cette phrase avec une forte ironie
- Au niveau des nobles, ça râle. Rien d’étonnant, ils sont biens loin du luxe dû à leur titre, riposta le caporal avec autant d’ironie.

L’inquiétude pris alors place dans la voix du caporal

- Le reste de la troupe… Ca se maintient. Après avoir absorbé le choc, ça se tasse. Ils ont eu le temps de plus ou moins se calmer. Mais y’a de la tension, beaucoup. Ils se relaxent en admirant le paysage. C’est bien…
- Ils sont conscients qu’on joue notre vie ?
- Tant qu’à aller à la mort, autant y aller tranquillement non ? Leur insouciance t’énerve peut-être, mais c’est préférable à la panique.
- Tu sais comme moi qu’ils paniqueront tous le moment venus.
- Sans doute. Autant les garder sous contrôle le plus longtemps possible. Le caporal soupira. En parlant de contrôle, les nobles…
- Ils n’apprécient pas d’être dirigé par de la chair à canon, un simple soldat ? Sa voix trahissait le fait que ce comportement le vexait.
- Précisément…
- Qu’ils se retournent et partent, on ne les retiendra pas.
- Je leur ai fait comprendre, en sourit le caporal.
- Bien, on arrive à portée de fusil, en position.

Le caporal ralentit le pas jusqu’à se retrouver vers le milieu de la ligne.

- Falco Cherrug, déploiement tactique, groupez moi ces chers représentants impérial, tinta le vox inter escouade.

Le mot se relaya aux civils qui se regroupèrent, cernés de faucons en gardes rapprochés. Les premiers harakoniens adoptèrent une posture courbée. Le groupe était pressé. Pas de temps pour une quelconque étude de terrain. Le village était visible depuis 1H30, mais la nuit commençait tout juste à faire place aux rayons simultanés des deux soleils de la planète. De nuit, il n’y avait donc aucune information valable quant à la sûreté du village.
Le traverser avait fait débat. Les civils avaient insistés sur le fait qu’il faillait éviter toutes populations locales alors que les faucons savaient bien qu’ils devaient se ravitailler en urgence. Usant de leur indispensabilité, les faucons avaient rapidement fais pencher la balance en leur faveur. Il avait alors été proposé que les faucons attaquent seuls, laissant les civils en attente, mais le temps manquait pour ouvrir une voie sécurisée, et il était dangereux de laisser ces hommes en arrière.
Avait donc été improvisé un pillage de ressource puis… ils improviseraient.

- Cherrug, pas de code ici, oubliez le Six Quatre, ordonna le sergent
- U Six Quatre, bien reçu. Falco Cherrug en attente d’ordre.
- Avancez en vous couvrant. Gauche à droite. Sur huit mètres.
- Gauche droite, sur huit mètres, répéta le caporal dans le vox. Bien reçu.

S’étant étalé sur près de 40 mètres, six faucons couvraient le centre, derrière lesquelles s’étaient plus ou moins dispersés la quinzaine de civils. De part et d’autre de ce groupe, un faucon avait pris place tout les trois mètres. Comme ordonné, la marche se faisaient de gauche à droite. La ligne gauche avançait de 8 mètres couvert par le centre et la ligne droite. Puis le centre avançait de 8 mètres couvert par les deux lignes latérales, ainsi de suite. Cela permettait en plus d’un éventuel feu de couverture rapide et puissant d’avoir un large angle de tir.
Le premier des deux soleils commençait à s’élever dans l’horizon. Les bovins regardaient passer les faucons avec leur air de niaiserie, comme si cela était évidemment naturel. Un des civils venait d’éclater en sanglots. Mieux valait qu’il ne contamine pas les autres. L’avancée était rapide, efficace, discrète. Etrangement, de plus en plus de bovins vinrent se placer autour des faucons, les regardant avec leurs yeux vides tout en mâchant les brins d’herbe qu’ils trouvaient. Les faucons avaient le sentiment d’être en simulation militaire devant un public inerte.

- On se regroupe à l’intérieur et on se dispersera ensuite. Aile gauche vers le bâtiment central. Aile droite vers les greniers ou les entrepôts, sur votre droite. Le centre, avec moi, on traverse tout droit en récupérant ce qui intéresse. Point de rendez-vous à la lisère de la forêt, de l’autre coté du village. Bien compris ?
- Bien reçu, bien reçu.
- On pose le pied en ter…

Un claquement de porte en bois l’interrompit.

- Aile droite, finissez jusqu’aux clôture ! Gauche, centre, épaulez !

Onze fusils se braquèrent vers la maison supposée d’où venait le bruit. La porte était à l’opposé de la vision des faucons, mais à première vue, le chemin Est aurait mené l’individu dans une voie sans issue. Ils passeraient forcement dans le champ de vision des faucons. C’est un jeune bovin qui passa. Plus jeune et plus maigre que les autres, il bondissait joyeusement sur ses fortes pattes arrière. La tension redescendit. Un bref soulagement qui fut brisé par un sifflement. Un faible sifflement, mais un sifflement humain. Le sergent leva une main, paume ouverte. Si tôt, derrière le bovin apparut le corps fin d’un humain local. Un homme adulte, qui s’appuyait sur une fourche pour marcher. Il avait un vieux pantalon sale, marron, qui lui descendait jusqu’en dessous des genoux et une chemise qui avait sans doute était blanche un jour couvrait son torse et son ventre pas vraiment engraissé. Il marcha sous la menace des onze fusils, sans même les voir, il sifflotait en guidant son bovin à la fourche. Le sergent garda sa main en l’air, scrutant le moindre mouvement hostile de l’homme. C’est son animal qui s’arrêta le premier, fixant les harakoniens comme les autres bêtes les fixaient. Son propriétaire ne s’arrêta même pas et tenta de la pousser à la fourche. Voyant qu’elle ne bougeait pas, il jeta un bref regard vers ce qui l’attirait tant. La vision des cinq colosses noirs qui se rapprochaient à grand pas de lui sembla l’horrifier. Il glissa et chuta sur ses fesses. Même de loin, on pouvait aisément voir qu’il avait le souffle court et était paralysé de peur. Difficilement, en grattant la terre à ses pieds, il rampa avec peine vers son habitation, et ne se releva que pour rechuter le mètre suivant. L’homme disparut bientôt derrière sa maison. La paume levée du sergent avait interdit tout tirs. Il n’avait pas jugé bon de l’abattre. Le jeune bestiau n’avait pas bougé, fixant lui aussi les faucons d’un air idiot. Le groupe harakoniens était maintenant à la limite du village à proprement parler. L’aile gauche était en face d’une clôture, derrière laquelle de trouvait deux large bâtiment de pierre. Le centre avançait au milieu de la rue, où des caisses en bois et une charrue traînaient, vides. L’aile droite avait par contre était opposé à un grand mur de pierre jaunie et sableuse, accolé à l’habitation de l’homme rencontré.

- Ok, aile droite…

L’ouverture brutale des volets en bois de la maison en face d’eux coupa l’élan du sergent. L’ouverture fut si soudaine que les gonds d’un des volets craquèrent, le faisant mollement pendre. S’ensuivit presque immédiatement le feu soutenu d’une arme à feu.

- Tir d’arme automatique !

Il s’agissait d’un bien piètre tireur, les premières volées percutèrent la terre bien devant les premiers faucons, leur laissant assez de temps pour rouler sur le coté, s’éloignant de l’arc de tir de l’arme ou se mettre à couvert. Mais la précision médiocre fut rapidement compensée par un chargeur conséquent. Les balles remontèrent vers la position des faucons. Les ailes latérales ouvrirent un feu uni de couverture mais les rafales étaient déjà au niveau des impériaux du centre. Plusieurs faucons furent touchés, des blessures sans la moindre importance, l’armure ayant largement arrêté les munitions de petit calibre. Parmis les civils désemparés, trois tombèrent au sol involontairement, sous le feu, les autres s’étant abrités des tirs, ou les ayant évité par chance.

- Explosez moi cette foutu fenêtre !






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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 01:23

Bon, j'ai pas encore lu, mais là, première impression, c'est bien présenté, mais y'a des morceaux horiblement pavés, ca tache un peu. [Fic] Les ailes embrasées 91892
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 10:05

Moi j'ai lu, et si Frère Hoffenheim ne l'avais pas souligné, je n'aurais même pas fais attention à la mise en page ^^

Franchement, j'ai trouvé tellement bien écrit que j'ai tout dévoré sans m'arrêter, et si la présentation peut rebuter à première vue, je n'ai pas du tout eu l'impression d'un texte lourd et indigeste (pas comme ce que j'écris moi, par exemple). C'est bien décrit, sans hacher l'action pour autant, et on sens qu'il y a une envie et de la documentation bien fournie derrière pour donner vie à l'Univers.

"La suite, la suite" *Scande une foule en délire* ^^
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YunYun
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 12:25

Frère Hoffenheim a écrit:
Bon, j'ai pas encore lu, mais là, première impression, c'est bien présenté, mais y'a des morceaux horiblement pavés, ca tache un peu. [Fic] Les ailes embrasées 91892
Je suis incapable de faire des paragraphes plus petit :\

Ash < Merci, c'est appréciable [Fic] Les ailes embrasées 42255
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 12:48

Espace les un peu plus, alors.
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 14:53

Ca y est, j'ai lus. c'est pas mal, j'ai bien aimé le début, admirablement géré quoiqu'un peu long. Le reste du récit est prenant, les descriptions sont bonnes. Quelques petites fautes, mais rien d'inquietant.
Pour ce que je disait, les paragraphs un peu a rallonge, c'est pas trop genant, ca n'entrave en rien le récit.
Sweet, siouplé! [Fic] Les ailes embrasées 42255
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YunYun
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 17:11

[ J'ai rajouté des espaces pour aérer. Alors ? ]

~ Suite ~ ~




- Explosez moi cette foutue fenêtre !

Sans faire plus de dégât qu’elle ne l’avait déjà fait, la mitrailleuse se stoppa. Le cliquetis dû à la pression sur la gâchette et à l’absence de balle se fit entendre plusieurs secondes avant que le tireur ne semble comprendre le principe. Le tir simultané des 16 fusils harakoniens cribla le mur. Certains civils c’étaient même joint à la fusillade. L’aile est, bloqué par le mur n’eut d’autre option que passer sous la fenêtre.

Avant que la mitrailleuse ne soit de nouveau effective, un faucon à l’exacte perpendiculaire sous la fenêtre profita de sa grande taille pour y faire aisément passer un explosif. La mitrailleuse commença tout juste à arroser les impériaux de son nouveau chargeur que la grenade souffla tout l’étage. Les volets de bois des fenêtres volèrent en éclat. Des meubles, du moins le bois qu’il en restait traversèrent les fenêtres pour s’écraser dans la rue. Des morceaux de chair et de corps ainsi que des fluides humains aspergèrent la rue devant laquelle le tireur était, juste au devant des faucons. Tous les civils sans exception détournèrent le regard de peur, commencèrent à pleurer ou même, se mirent à vomir.

- Fais chier ! Cherrug ! Déploiement, pas de replis, jusqu’au bout ! Pour Harakoni ! Pour l’Empereur !
- Ad Gloriam Imperator !

Malgré la récente explosion et l’échange de tir, le village restât calme. Un groupe d’oiseau le survola en piaillant mais l’atmosphère… comme si personne d’autre ne vivait ici. Les ailes Est et Ouest s’éloignèrent petit à petit vers leur objectif, pendant que le sergent inspectait les trois corps de civil. Le premier s’était redressé, son gilet pare-balle l’ayant sauvé d’une balle mortelle en pleine poitrine. Il était sonné mais pourrait marcher. Le second avait perdu du sang. Pas assez pour que cela en devienne trop inquiétant, mais une balle lui avait complètement traversé l’épaule. La balle était ressortie, qu’il le croit ou non, ça lui avait sans doute sauvé le bras. Le second gémissait à terre, tremblant.

- Ventre ? Poumons ?

Du bout du pied, le sergent retourna l’homme sur le dos. Il n’avait rien, vraiment rien. Il pleurait et bavé, en se tenant fortement les côtes mais il n’avait rien.

- Tu veux mourir ? Lève toi et suis ! Lui cracha le sergent.

La zone restait étonnement calme. Les bovins même n’avaient pas fait le moindre bruit. L’explosion les avait juste éloignées. C’est fou comme le plus simple des villages de campagne peut devenir… inquiétant lorsqu’il parait dépouillé du peu de vie qui l’animait. Instinctivement, le sergent était convaincu que s’attardait ici n’était peut-être pas une bonne idée. Sans un mot l’unité se rassembla et entreprit d’exécuter son trajet.

Sur sa gauche, il y avait deux granges puis derrière d’autres champs vides, si ce n’est les bovins. Etait-ce un village d’animal de ferme ? Les exploitants devaient être là, à se cacher. Mais personne n’avait l’envie ou le temps de chercher des paysans au sein des habitations. Un peu plus en avant des granges sur sa gauche, le sergent identifia un chantier, enfin, un bâtiment en construction. Pour n‘importe quel œil qui ne faisait pas attention aux détails, il s’agissait plus d’une ruine qu’autre chose, mais en vérité c’était bien une construction de bois. Et bien visible, derrière le chantier par rapport au sergent, Trois grandes tours de roches noirs, qui s’élevaient d’une construction qui atteignait les deux étages.

Le lieu se serait voulu décorer. Mais un homme habitué à l’architecture stylisé impériale et ses grands ornements aurait sans nul doute trouvé ces décorations très… piteuse, médiocre, sauvage. Au dessus de l’entrée, quelques bloc de pierre colorée accueillait le visiteur avec un contraste de couleur qui agressait l’oeil. Quelques sculptures avaient été tenté pour ornés les tours et l’entrée principale, mais elle ne méritait même pas le titre de sculpture. Il ne s’agissait que de pierre grossièrement taillée pour avoir une forme humain. Oui, juste une forme. C’était vraiment pathétique. De la peinture vermillon d’une part s’opposé à la peinture azurée de l’autre coté de la grande porte de bois blanc. Si ces peintures exagérées voulaient représenter quelques choses, cela était maintenant invisible, la peinture était trop écaillée, et cela donnait un air lugubre de vieux bâtiment abandonné encore renforcé par les rayons matinaux. L’aile ouest était probablement aux alentours du bâtiment, à chercher eau et nourriture en priorité. Le sergent ne s’attendait pas vraiment à trouver du matériel médical ou un transport efficace pour 30 personnes.

Vers l’est, il s’agissait clairement de dépôt. Les plus proches abritaient le matériel nécessaire à l’exploitation agricole. Le sergent fut même surpris de la présence d’équipement motorisé sommaire. Au fond, à la vue de leur architecture particulière en silos, les réserves de grains, et donc probablement les stocks de nourritures.

Droit devant lui, vers son objectif, il s’agissait de la concentration de résidence. Les rues terreuses étaient étroites et sombres. Le village était extrêmement petit, mais le manque total d’architecture logique rendait le petit groupe d’habitations propice à l’égarement. Du coin de l’œil, le sergent repéra un puit d’eau, diamétralement petit. Il espérait fortement qu’il ne s’agissait pas de la seule source d’eau.

Plus de force que de gré, les civils se rassemblèrent, encerclé par les faucons, et ils commencèrent à s’engager dans les étroites ruelles. A la première intersection, il comprit que les habitations avaient plus été construit sur la place libre, au choix de leur propriétaire qu’organisé par un homme avec un minimum de technique. L’endroit n’avait pas été pensé pour qu’un étranger puisse se diriger facilement. Sous tension, prêt à toute éventualité, ils avancaient.

- Restez groupé.

Il le cachait plutôt bien, mais s‘engager dans ce labyrinthe, aussi petit soit-il ne le tentait pas vraiment. Non pas qu’il craignait pour sa vie, les faucons sont un corps d’élite adapté aux combats urbains. Mais ces foutus civils pleurnichards…

- On est épié, souffla le caporal dans le vox privé du sergent.

Le sergent regarda dans toute les directions autour de lui, ce qui se résumait à de simples et petites bâtisse de pierre jaunie, avec de nombreuses fenêtres très peu protégées.

- RAS, un problème ?
- On est derrière le temple noir. On a trouvé de l’eau, mais trop peu de nourriture. Quelques matériaux de constructions aussi, le mur arrière est en rénovation.
- Le temple ? S’étonna le sergent.
- Je suppose. On a fracturé la porte arrière. L’intérieur, si ce n’est pas un lieu de culte, c’en est la parfaite copie. Peu de réserve mais c’est déjà plus que ce qu’on peut porter. Quant aux observateurs… J‘ai clairement vu des yeux après qu’on ai cassé la porte. Ils se cachent, mais on n’a pas l’air de leur plaire. Pas de mouvement hostile. Feu ouvert ?
- Je ne sais plus à quoi il faut s’attendre. Un seul tireur et tout les autres se cachent ? C’est absurde. Ne tirez que si vous êtes menacé.
- Bien compris, terminé.

Le sergent et son groupe marchaient lentement. Chaque fenêtre, chaque porte, chaque coin de rue se faisait minutieusement surveiller par un fusil. La moindre trace d’hostilité serait découverte avant même d’avoir pu nuire.

- Aile Est, au rapport.
- Ici aile Est, sur objectif. RAS sur le trajet. On a trouvé quelques ressources, mais rien qui puisse se garder longtemps. De l’eau, des fruits, des légumes, du grain. Un peu de viande salée. Des genres de… grosse poule qui pondent des œufs plutôt gros. Rien de plus.
- Ouest a déjà l’eau. Nourrissez nous.
- Bien compris. Sergent, ça s’agite autour de nous. Rien de bien significatif. On voit et on entend plus ou moins clairement des gens dans les maisons. Un gosse est passé en trombe au milieu de la rue.
- Ouvrez le feu uniquement sous menace. On se bouge, 3 minutes.
- Bien reçu, bien reçu.

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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 17:13



Le village était donc peuplé. C’était autant rassurant qu’inquiétant. Cette planète était peut-être belle, mais elle n’avait jamais rien apporté de bon. Le sergent commençait vraiment à s’inquiéter. La zone était peuplée et il se trouvait au beau milieu de leurs habitats. Pire, il avait perdu le Nord et n’était même plus certains qu’il quittait le village. Les ruelles était les même. Le faucon le plus avant leva une paume de halte, et posa un genou au sol silencieusement. La tension était palpable pour les simples civils embarqués dans un conflit armé. Tous avaient très vite appris à se taire, à la joie des harakoniens qui ne supportaient plus leurs plaintes incessantes. Et lorsqu’ils essayaient de se calmer, ils lançaient de grands débats entre eux ou parler de choses raffinées, l’art, la musique…

Une cloche tintait et se rapprochait d’eux lentement. Les civils s’étaient placés au centre, trois faucons couvrant chacun des accès, avant et arrière. Quelques mètres devant eux, à l’angle de la prochaine rue, un bovin tourna vers eux et s’arrêta net au carrefour. Il regarda d’abord dans la direction des harakoniens puis de là d’où il venait. Il tenta de faire un pas de demi-tour mais il s’arrêta la patte en l’air et avança finalement de quelques pas sur vers les faucons. L’animal regarda de nouveau en arrière. Cette fois-ci il fit demi-tour pour retourner dans le carrefour, puis s’y arrêta, attardant à nouveau son regard dans la direction d’où elle était apparue. Elle beugla et se retourna encore vers les faucons.

- Elle nous fais quoi là ?
- Non… attendez… quelque chose la bloque.

Il n’avait pas finit sa phrase qu’ils comprirent enfin. La bête leur avait apporté le malheur, mais paradoxalement, venait peut-être de les sauver. Une voix hurla un cri incompréhensible et une porte en bois s’ouvrit brutalement à l’arrière des faucons. Un homme, un des paysans, à peine vêtue des restes d’un pantalon bleu mât bondit hors de sa maison en hurlant, brandissant une fourche d’agriculteur. Il n’avait encore rien tenté qu’une crosse de fusil s’abattit violement sur son visage. Il fut projeté à l’intérieur de son vestibule par la force du coup, atterrissant douloureusement sur le sol de planche de bois. Il gémit de douleur en portant ses mains sur son nez brisé dont s’écoulait assez de sang pour lui avoir recouvert le visage.

- Embuscade !

Un cri puissant, jeté de quelques dizaines de bouches retentit alors. De nombreux paysans encerclèrent les faucons au milieu de la ruelle. Paysan était le mot exact. Les mieux armées d’entre eux portaient des fourches et des pioches. Les autres avaient ramassés tout ce qui pourrait frapper en blessant. Une planche, un balai… La cloche du bovin n’avait servi qu’à masquer leur approche. Mais l’entêtement de l’animal à essayer de reculer alors qu’il se trouvait bloqué entre les faucons et le groupe de locaux les avait dénoncé.

- Maîtrisez les ! Tirez pour blesser !

Aucun n’avait empoigné leur fusil. Avant même que le premier coup parte, les faucons partaient déjà vainqueur. Le combat partait déjà du pathétique. Comme souvent le contraste de n’importe quel homme avec un faucon est fort. Mais ces hommes étaient les totales contraire des harakoniens. Un grain de sable face à une montagne, ce n’était pas du tout une comparaison exagérée. Les simples guenilles et l’armement des locaux faisaient peine à voir. Des bouts de chiffons face aux meilleures carapaces. Ce n’était pas une comparaison. Mais surtout, là où résidait la plus grande différence, c’était la taille. Evidemment, peu nombreux sont les humains à atteindre la taille des harakoniens voire de la dépasser. Mais sur cette planète, la taille de la population oscillait entre 1m40 et1m60. Près d’un mètre de différence de taille. La terreur était visible dans les yeux des locaux. Au moins, ils étaient conscient qu’ils s’attaquer à un ennemi qu’il ne battraient jamais.

La plupart des faucons avait retourné leur fusil et accueillirent les premiers assaillant de larges coups de crosse. La différence de force était aussi impressionnante. Evidemment, un mètre de supériorité s’accompagnait aussi d’une force physique plus développé. Les coups étaient si violents qu’il suffisait toujours d’une touche pour que les faucons mettent leur ennemi à terre, le sang à la gorge. Lorsque les premiers paysans arrivèrent enfin à distance de frapper, ils eurent le réflexe de se jeter dans le bassin de leur adversaire pour les de déstabiliser et les faire chuter. Ca n’avait pas le moindre effet. L’effet comique, pathétique était assuré. Les corps des paysans pendaient, accroché au ventre des faucons qui repoussait les autres paysans suivant sans même se soucier des sangsues.

Le sergent repoussa un nouvel assaillant à la fourche en lui brisant la mâchoire d’un coup de crosse. Il se débarrassa d’un parasite accroché à sa ceinture d’un coup de coude dans le crâne, et mis à terre un autre paysan d’un revers de poing dans la tempe. Il arrêta une fourche dirigée vers lui d’un pied, la pique ne s’enfonça même pas dans la botte. Le faucon rabattit sa jambe au sol, bloquant la fourche sous son pied, et se débarrassant de son propriétaire d’un coup de crosse dans le sternum. Le sergent attrapa au vol une pioche dirigée vers sa poitrine. Il ramena puissamment la hampe vers lui, le paysan fut aussi tiré vers l’avant et percuta le coude du soldat dans le nez.

- Plus facile qu’à l’entraînement ! S’amusa le sergent.

Oui, il s’amusait presque. Il attrapa un de ses ennemis à la gorge alors que celui-ci n’était même pas assez grand pour lui donner un coup de pied. Il l’écrasa ensuite sur son genou avant de le lancer en avant. Le combat était vraiment à sans unique. Les fourches et les pioches ne rayèrent pas même la peinture des armures : pas unes ne réussit à porter un coup.

Alors, une détonation d’arme à feu résonna. Oubliant d’un coup tout les autres ennemis, les trois faucons de ce coté-ci portèrent leur attention sur le nouvel arrivant. Son arme était très vielle. De conception artisanale, même un pétoir ork semblait être plus logique que ce canon sale de poudre. Le coup de feu qu’il venait de tirer n’avait trouvé aucune cible. Son arme était un coup par coup. Il perdit de précieuses secondes à recharger son arme. Qui ne tira jamais sa seconde balle. Un des faucons venaient de lui lancer son couteau de combat en pleine épaule, qui n’avait eu aucun mal à traverser les chairs, et à s’accrocher à l’os grâce aux dents aiguisées de la lame. Il hurla de douleur et s’écroula en arrosant ses compères d’un jet de sang artériel.

Tout les paysans encore valide avaient reculé, ou rampé, hors de portée des attaques des faucons. Un dernier était toujours accroché à la hanche du sergent. Il tremblait énormément. Il semblait même avoir des convulsions. Il était terrifié et se tenait à peine au treillis. Il répétait le même mot, en boucle, dans sa langue maternelle.

- Rupl ? Qu’est ce que c’est ?

Le sergent s’était retourné vers la masse civile. Ils étaient tous autant effrayés que les paysans par les faucons. Ette démonstration de force avait autant affecté l’ennemi que les protégés. Le sergent soupira. Il savait qu’il y avait un interprète dans le lot, il espérait juste qu’il ne s’agisse pas d’un des trois qui vomissait. C’est l’homme le plus proche de lui qui parla. Il regardait le sol, il ne voulait pas s’infliger un spectacle qu’il ne supporterait pas.

- Rupl… Loup… Non, non attendez… Bête sauvage… Plus… Ours… Oui, ours, rupl, il s’agit d’ours.

Sa voix était étonnement neutre, impersonnel, identique à celle qu’un boîtier vox, qui permettait aux muets de s’exprimer. Par un moyen inconnu, on lui avait fait oublié son accent natal et on lui avait supprimé la possibilité d’exprimer une émotion par la voix.
Le sergent marqua un temps d’arrêt. Les paysans reculaient petit à petit, lentement.

- Ours ? Et alors ? Quoi ours ?
- Je n’en sais rien… monsieur. Je ne fais que traduire.

Le chef de groupe se débarrassa du dernier pseudo combattant en l’envoyant en l’air. Sans perdre plus de temps, ils se remirent en route. Pour les faucons, ceci serait vite oublié. Considéré comme une traversée du village normal et sans encombre le temps qu’ils s’en souviendraient. Les civils eux étaient horrifiés, à la vue de temps de corps gisant dans le sang. Il n’avait été témoin que d’une minuscule once de la violence de la guerre, et déjà, elle les répugnait. Ils maudiraient longtemps cette semaine, si seulement un survivraient.

L’aile ouest avait aussi subi une attaque. Le même type de défenseur s’était opposé à eux. Un tir d’intimidation en fit déguerpir la moitié de terreur. Il leur avait ensuite fallu de mettre à terre deux ou trois adultes pour qu’ils fuient tous. Le pillage avait repris son cours.

L’aile Est avait été importuné mais la situation avait évolué bien différemment. Le début avait été le même. Les hommes s’étaient jetés sur eux avec des armes sommaires, brutalement maîtrisé par la puissance harakoniene. Mais lorsque l’un deux avait croisé le regard d’un faucon qui avait retiré son respirateur et sa visière, revelant ses traits humains aux origines d’harakoni avec des yeux rouge sombre, l’homme était tombé au sol, les mains sur la tête. Il n’avait alors plus bougé, dans la position d’un condamné qui s’apprête à être décapité. Mais il répétait constamment le même mot. Lorsque les autres locaux virent ce qu’il faisait leur visage passa de la terreur à la stupéfaction. Tous fixèrent alors le visage du faucon et tombèrent au sol de la même façon.

- Un mot ? Quel mot ? Rupl ?
- Non sergent, leur accent est étrange, ça ressemble à…Enehnoïye
- Enehnoïye ? Répéta le sergent en regardant le traducteur.

Celui-ci prit un air surpris. Le sergent avait du lui expliquer le contexte pour une meilleur traduction.

- Vous dites qu’ils sont à terre devant vos hommes ? Enehnoïye… Non, je dois me tromper.
- Peut-être pas. Qu’est ce que ça signifie ?
- Et bien, je ne suis pas sur, les accents de cette planète sont trompeurs et compliqués…

Le sergent le fixa impatient.

- Enehnoïye… Cela signifie Archange.


A suivre ~ ~
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 19:15

fallait que tu la raméne cette fic harakonnienne [Fic] Les ailes embrasées 660292
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime12/3/2009, 19:18

Elle serait déjà loin si j'avais eu internet durant les vacs.
J'ai même pas encore expliqué la situation [Fic] Les ailes embrasées 239301
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime13/3/2009, 13:42

Effectivement, elle est pour le moins étrange.

Le récit est très très bien écrit, malgré de rares fautes (inattention, principalement).
Par contre, on ne comprend toujours pas pourquoi l'élite de la garde s'est jointe à trois pouilleux pour régler leur compte des paysans.
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime13/3/2009, 14:46

Arduilanar a écrit:


Le récit est très très bien écrit, malgré de rares fautes (inattention, principalement).
N'hesitez pas à me faire remarquer les plus flagrantes. Disons que la relecture pour faute d'ortographe me passione pas vraiment.
Merci du compliment [Fic] Les ailes embrasées 42255

Citation :
Par contre, on ne comprend toujours pas pourquoi l'élite de la garde s'est jointe à trois pouilleux pour régler leur compte à des paysans.
Bientôt le flashback.
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime13/3/2009, 20:39

Je sais, tu l'as dit.
J'attends donc avec impatience. [Fic] Les ailes embrasées 42255

Parmi les fautes que j'ai vues, il y a par exemple "sans" à la place de "sens".
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime13/3/2009, 22:14

Mon premier est un Berserk devenu Prince démon et grand favoris de Khorne.

Mon second à lu la fic

Mon 3ieme a beaucoup aimé.

Mon 4ieme élimine la concurrence en la décapitant.

Mon 5iéme est parti prendre ses haches.

Mon tout va te faire regretter d'avoir posté
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime13/3/2009, 23:07

Ah ! C'est ... gentil x)

J'ai encore jamais eu le courage de lire ta fic.
J'vais commencer un peu ce soir, j'ai entendu beaucoup d'écho sur la qualité de tes récits.
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime14/3/2009, 10:06

C'est son moyen de te montrer son affection sans passer par les calins (trop Slaaneshi [Fic] Les ailes embrasées 694324 ).
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime14/3/2009, 10:41

Citation :
Mon premier est un Berserk devenu Prince démon et grand favoris de Khorne.

Mon second à lu la fic

Mon 3ieme a beaucoup aimé.

Mon 4ieme élimine la concurrence en la décapitant.

Mon 5iéme est parti prendre ses haches.

Mon tout va te faire regretter d'avoir posté
reponse: toi toi toi toi toi
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime14/3/2009, 12:43

Non, sans blague. [Fic] Les ailes embrasées 694324
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime15/3/2009, 08:38

Si si, j'te jure que c'est la bonne réponse


Et oui je confirme la qualité d'Enrohk. (il m'a pris 3 heures de ma vie ❤ )
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MessageSujet: Re: [Fic] Les ailes embrasées   [Fic] Les ailes embrasées Icon_minitime

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