Mon 6666ème

La presse politique l'attendait. Vous l'attendiez. Seulement vous n'en saviez rien. Et comment le sauriez vous ? C'est votre plus profond phantasme.

Voici mon 6666ème message parmi vous !

Ce sera aussi, accessoirement, le dernier. Vous avez bien lu. Je vous quitte à jamais. Le temps est venu. Je me fais en effet vieux... Je radote. Si, si, je radote. Voyez comme je radote. Mon esprit s'engourdit, mes phalanges se font hésitantes. Mes dents ont du jeu, mes yeux vrillent à l'envie, ma glorieuse peau se fripe, ma magnifique fourrure n'est plus si conquérante et, à vrai dire, la maîtrise que j'exerce sur le cours de ma pensée n'est plus qu'un piètre souvenir. J'ai peine à vous transmettre mes dernières pensées. Aussi, pour épargner bien du déplaisir au vieil homme que j'ai toujours été, je ne le ferai pas.

Le rideau se ferme, tiré par mon esclave mexicain - ou anglais, je ne saurais plus faire preuve de tant de clairvoyance.

Il faut bien vider le compost de temps en temps. Et, entendons-nous, je préfère encore soigner ma sortie. Il n'est pas donné à tout le monde la chance de vieillir dignement.

J'avais creusé ma tombe, il y a bien longtemps. Si longtemps... J'étais jeune, plein de fougue et de vigueur. J'avais encore assez de force pour soulever une grosse pelle.
Trouvez moi un trou et poussez moi au fond. Ce seront là mes dernières volontés.

Messieurs, mesdames, animaux de toutes sortes, camarades communistes... Je vous fais mes adieux. Mes adieux socialistes.

Je vais simplement faire semblant d'être là. Attention, que cela soit clair. Je ne serais pas là.

Je m'en vais vous pétrir comme de la pâte à pain.

C'est ... C'est le démon !
Tu ne peux pas faire ça.

J'ai presque eu peur

Et bien sur ce chiffre maudit entre tous, je vous présente mes Adieux mon Capitaine. Vous servir aura été un honneur. Puissiez vous longtemps encore ne PAS être là !

A demain, et n'oublie pas de ramener le pain.

Tu pars vraiment ? Ou c'est juste de l'humour ?

Désolé si je saisi pas tout, je suis fatigué, en ce moment.

Bien sûr que je pars. Non mais pour qui est-ce qu'on me prend ici ? Puisque c'est comme ça, c'est décidé, je pars.

Je ferai juste semblant d'être là.

Le charme est rompu désormais. Allez donc me cueillir des pâquerettes.

Nooooonnnnnn !!!!!!

Arduilanar va être admin en chef , maintenant ?

Ah ! 6667ème ! Prit sur le fait ! Maintenant tu es trop vieux pour partir. Un vrai crouton oublié tout en haut de la commode, là où personne ne le voit vieillir, s'assécher et se ratatiner. Bienvenue au club, d'ailleurs.

Et voilà, cette ultime bravade t'aura couté la liberté, et ce pour l'éternité. Et l'éternité, c'est long, surtout vers la fin.

Circulez, y'a plus rien à voir !

Prit ? Frit ! Quelle riche idée. Je veux être frit et vendu dans une enseigne de restauration rapide.

Les maléfices rendent les gens jeunes et beaux - et fougueux et vigoureux. Rendez-vous au 66 666ème, dans ce cas.

Non mais tu te moque de moi?

Tu n'as pas encore lu ne serait-ce qu'une ligne lézardée de ma fic et tu veut partir?

pff, tu me déçois...

"Backe
Fantasque


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Date d'inscription: 20/08/2008
Age: 16
Localisation: Qu'est-ce que j'suis censé en savoir ?"

COmique, en plus? pff, méprisant...

Tu sera frit et tu aura tout compris, ne t'inquiète pas pour ça.

Citation :

Tu sera frit et tu aura tout compris, ne t'inquiète pas pour ça.

Pas mal celle la, je l'avais pas encore entendu. Je note...

Normalement, ça a un rapport avec Jeanne d'Arc :p

Tu sais, les steak frittes...

Jeanne d'Arc, elle a frit, elle a tout compris

Oui voila, quelque chose du genre :p

Je parie que t'as lu ça sur Fesse de Bouc.

Fesse de Bouc, c'est le Mal Incarné. Encore pire que les ongles du même nom.

Messieurs, je ne vous félicite pas.

Juré que non, je ne suis pas sur Fesse de Bouc.

C'est un ami qui y est inscrit qui me l'as dit

Mon 666ème.

Plus que 6000 avant de revenir sur ce topic.

Amen.

Engeance.

Morrigan !

Ah ! 300 messages, je peux aller proteger les Thermopyles.

Je ne t'imaginais pas en grand guerrier musclé. Mes désirs en prennent un sacré coup.