Khârne le mechant pas beau.

J'ai finit ça sous des "vient manger !" incessants, je devrais peut-être revenir sur certains passages.

Est en italique ce qui a été modifé.

Le soleil se levait sur les désolations nordiques et Khârne se préparait à la rencontre avec son père, mais il n’avait pas dormi. Les poches sous ses yeux trahissaient cette nuit blanche, mais heureusement il allait les cacher grâce à son casque. Il avait passé la nuit à voir tous ses hommes en privé, tous sans exception. Il en avait tué certains qui n’étaient pas d’accord avec son plan, mais ce ne fut qu’une minorité sans importance. Ils avaient servi d’exemples aux suivants.
Le village était proche, très proche… Il ne savait pas ce qui avait changé. Il y a encore quelques jours, il était loyal à son père, mais maintenant sa seule idée était de le tuer. C’était peut être ce combat contre ce Champion.

Le village était là. Il n’avait pas changé, il y avait toujours une muraille de bois qui l’entourait avec des symboles d’allégeance au Chaos. Il emmena quelques gardes du corps, les guerriers en qui il avait le plus confiance. Ils arrivèrent devant la porte du village. Deux maraudeurs se présentèrent devant eux mais furent vite abattus. Personne d’autre n’était là pour les accueillir. Mais il n’en fut pas troublé, il n’avait pas envoyé d’émissaire pour annoncer sa venue. Il arriva devant la salle du trône, comme l’appelait son père, mais elle n’avait rien à voir avec les édifices du sud. Il posta ses gardes du corps à l’entrée et franchit la grande porte.

Rien n’avait changé dans le bâtiment ; des centaines de trophées hétéroclites recouvraient les murs. Des crânes de monstres hideux aux dents longues comme des poignards et des abominations griffues, empaillées mais saisissantes de vie le regardèrent s’avancer. Leurs ombres se mouvaient sur le sol de terre à la lueur des flammes du grand brasier au centre de la salle. Le feu les faisait paraître vivants et prêts à se jeter sur lui pour empêcher son crime.
Son père était toujours là, assis sur ce qu’il appelait son trône, qui n’était qu’une chaise en bois épais grossièrement décoré. Et pourtant, là où autrefois se tenait un roi, un guerrier, la silhouette sombre était étrangement affaissée. Quand il arriva à sa hauteur et leva les yeux vers son père, il recula de stupeur. Les ravages du temps s’étaient abattus sur le visage autrefois fier et glorieux, maintenant dévasté. Sa peau était fripée comme du vieux cuir et une immense lassitude transparaissait derrière ses yeux jaunis. Même le bandeau de bronze qui retenait ses cheveux épars et blancs était entièrement corrodé et tombait en poussière. Malgré tout, il avait toujours ses habits de guerre et était armé. L’ignoble sorcellerie qui l’avait ainsi changé en vieillard à demi-mort, lui, menant les hommes à la victoire il y a encore quelques semaines était terrifiante.
La voix de son père souffla comme le dernier râle d’un mourant, et Khârne frissonna dans la chaleur des flammes.
- Mon fils, tu es déjà rentré. Pourquoi ne pas m’avoir prévenu ?
Soudain les flammes vacillèrent et la température s’abaissa brutalement tandis qu’un vent glacé soufflait dans la pièce, et Khârne sut que ce devait être fait. Les paroles de son père lui parurent déjà terriblement lointaines
- Que fais-tu ?
Khârne dégaina sa hache, et le voile de la mort passa dans les yeux terrifiés de son père quand ils se posèrent sur l’arme. Dehors, au-delà du trou ouvert dans le plafond en guise de cheminée, la nuit était sans nuages ni étoiles. Le tranchant vint se poser sur la gorge du mourant qui tomba à genoux. Le reflet de Morrslieb se figea sur la lame noire et, dans sa lumière sombre et verte, le visage du père fut un instant un crâne sec aux orbites vides. Un mot plus vieux que le temps résonna dans la salle obscure. Ce mot devait sceller son destin à jamais.
« Tue. »

- Nooon…
Son père expira, et il fut mort avant que la hache ne lui tranche le cou, et que le sang bouillonnant abreuve la lame avec un bruit de succion horrible.
Le corps sans tête s’effondra à ses pieds, dans une position indigne du guerrier à qui il avait appartenu. Des larmes coulèrent et se changèrent en ruisseaux au contact du sang. Son armure fut striée de fines traînées rouges, et il détourna le regard pour quitter cette salle une dernière fois. Les larmes coulaient toujours, mais il ne savait pas si c’était des larmes de joie ou de tristesse…

Lightis, je te sens très concerné.

Je partage ce sentiment.

C'est beaucoup mieux.

C'est que ça doit pas être trop mauvais.

" Le feu les faisait paraître vivants et prêts à se jeter sur lui pour empêcher son crime. "
"Ce mot devait sceller son destin à jamais."
Ces phrases auraient pu être meilleures.
Je vais y réflechir.

Et il manque le "Du sang pour Khorne !". Hurlé d'une voix entrecoupée de sanglots, ce serait terriblement poignant.
La hache pourrait aussi brûler la peau.

Et le début peut être amélioré. Surtout ça : "C’était peut être ce combat contre ce Champion." Il manque des rêves et une voix dans sa tête.

"sentment"
Trois fois damné ! Trois ! Damné ! Trois fois damné !

Je suis très concerné! J'ai même posté un message invisible.

Tu as lu ? Attention, je te prépare un questionnaire, et j'enverrai le résultat à tes parents. Ils verront à quel point tu es sérieux et assidu.

Des commentaires ? Des louanges ? Des insultes ? Des corrections ?


Mais pas d'insultes.

Je trouve ça mieux et tu a pu caler Morrslieb sans toit ouvrant en plus.
Oh que tu es bon! Mon héros!
Mécréant!
Tu ne fait jamais de faute mon lapin. (Ou pas )


Comment ça pas d'insulte? Et merde.

Il a quand même un trou dans son toit, le pauvre homme. C'est quand même ton père !

Je viens de comprendre la structure apparemment fantaisiste de ton post.

Et pour le discours, tu t'en charges ? Je peux le faire, mais je ne sais pas quoi te faire dire.

Je vais faire ça.
Il faudrait qu'il dise son allégeance a Khorne aussi.

Justement, ça te pose un problème de hurler "Du sang pour Khorne" d'une voix entrecoupée de sanglots, pour une scène terriblement poignante au moment d'assassiner ton père ?

Non, ça ne t'en pose pas, tu es sentimental.

Aucun problème. Il deviendra violent après.

Faudrait que je trouve un nom pour son lieutenant.

Sinon tu saurais ce que font les nordique pendant leur temps libre?

La marelle ? Le scrabble ?

Ce ne serait pas du flood ce que vous faites là ?
Ou alors c'est mon ordi qui bugue.

C'est le forum qui bugue.

Toute une discussion enflammée perdue.

Je vais en refaire les grandes lignes.

Khârne pense qu'il est légitime que ses hommes s'occupent pendant qu'il tue son père. Alors il veut les faire jouer aux cartes.

Mais moi, je n'imagine pas du toute une horde de guerriers revenant de semaines de combats attendre que leur meneur fasse tranquillement son petit coup d'état, son parricide et sa trahison, jouer aux cartes. De un, parce que je doute qu'ils aient vraiment leur coeur à ça, en prenant en compte que certains aient suivi ce meneur contre leur gré ("Ils avaient servis d'exemples aux prochains"), mais, plus important, la courte durée de la petite affaire du fiston.
J'ai donc proposé que la tension les pousse à se battre, histoire de faire passer le temps. Et Khârne pourrait faire preuve de son autorité en obtenant le silence et l'attention de sa simple présence, ou d'un hurement terrifiant.
Et, pourquoi pas, avec la tête de papa dans le poing.

Moi, je les vois mieux en train de s'entraîner à lancer des haches. Ou un truc du genre.

Se battre, quand on sait qu'ils sont à moitié morts de froid et de fatigue, ça ne va pas.

C'était une solution de secours. Le plus envisageable étant de les faire attendre sagement, anxieux et engourdis.

Il ne s'écoule pas plus de quelques minutes entre le départ de Khârne et son retour, tête en main.

C'est mieux que les cartes.

"-Par Khorne, quel est le fils de Juggernaut qui a le trois de trèfle ?"

Et pendant se temps, un drame se noue.
Fantastique.

Ils attendent immobiles, en rangs serrés, formes sombres et menaçantes rendues floues par les flocons tourbillonants ?
Ou pas ?

Je pense plutôt qu'ils boivent pour se remettre de leur périple. Ca semble plus logique, même si c'est moins mélodramatique.

Sachant qu'ils n'entrent pas dans le village.

Ou peut-être que si.

Pourquoi ils n'entreraient pas ?

C'est quand même une armée. Et Lighits précise qu'il n'emmène que quelques gardes du corps, qu'il laisse à l'entrée du "palais".

Ah. Mais c'est l'armée du village.

Ben c'est qu'il n'a pas confiance en tout le monde. Il veut pas que son petit coup d'état foire.

Mais après ils viendront.

Donc ils attendent dehors. Mais ne jouent pas aux cartes.

J'ai comme un doute sur l'avancement de ton texte.