Vulcan Dragons

J'exige une suite !

Je me permets mon cher backe d'être bien d'accords avec toi

Hum, z'avez farpaitement raison, il nous faut une suite.

Ze m'y met. Z'essaie z'en tout cas.

On ne pouvait décemment pas appeler cela un champ de bataille, ni même un combat. La mêlée était indescriptible, chaque combattant se débattant contre l'adversaire le plus proche dans une lutte féroce, déboitant les articulations et échangeant des volées de coups plus violents les uns que les autres. au sein de cette masse de corps en mouvement constant. Des cris s'élevaient de tout cotés, qui appelant au calme, qui hurlant sa rage.
Les deux massives ports d'obsidienne de la salle de banquet s'ouvrirent soudain dans un grand fracas, manquant presque de sortir de leurs antiques gonds, et laissant la place à une énorme silhouette en armure, son visage crispé dans un masque de fureur difficilement contenue.

"Assez !" Beugla-t-il, l'écho de son rugissement noyant les cris de guerre et transformant les féroces combattants de l'Astartes en autant d'enfants apeurés alors que les murs de roche semblaient trembler sous la puissance du cri. Aussi soudainement qu'elle avait occulté leur esprits, la furie des combats quitta les Astartes qui prirent peu à peu conscience d'être aller bien trop loin.

Si le regard pouvait tuer, le chapitre aurait été décimé sur l'heure. Séraphon, grondant comme un fauve, s'avança à grands pas au milieu de ses hommes qui s'écartèrent avec empressement pour lui laisser le passage. Penauds, la tête baissée, les fiers combattants de L'Astartes ressemblaient plus à une bande de gamins craignant de croiser le regard désapprobateur de leur père.
Arrivé au centre du rassemblement, Séraphon balaya les frères assemblés là, les dominant comme une montagne surplombe une forêt.
"Comment osez vous vous prétendre Astartes !?" Rugit-il alors que chaque homme présent tressaillait comme sous l'effet d'une gifle. "J'ai affronté des Orks plus discipliné que vous !" Poursuivit le Grand Maitre, sa voix vibrante de fureur. "Mais les peaux-vertes ont l'excuse de leur stupidité ! Vous êtes impardonnables pour ce comportement digne d'animaux enragés !"

Seul le silence lui répondit alors que le poids de la honte s'abattait sur les Vulcan Dragons. Alors, Séraphon, vétéran de milliers de batailles, sembla s'éteindre. Ss épaules se voutèrent, l'éclat de ses yeux disparut alors que sa voix s'éteignait et seul un murmure franchit ses lèvres.

"Mes fils, vous m'avez déçus."

Sans rajouter un mot, Séraphon quitta le groupe de ses guerriers et ressortit par les portes massives sans accorder un regard à quiconque.

Arpentant les sombres couloirs de la Tour Noire, Séraphon sentait s'embraser en lui la colère des fils du Drake. Chacun de ses pas alimentait sa fureur alors qu'il se dirigeait vers le pont de communion. Fort heureusement, il ne croisait personne au gré de sa marche. La Tour était vaste, et seuls les membres du Chapitre avaient le droit d'arpenter ce lieu sacré. Ici, les novices s'occupaient de l'entretien de la tour entre deux séances d'entrainements et sous l'oeil vigilent de leurs instructeurs. Une bonne façon de leur enseigner l'humilité. Se rappeler le nombre de fois où il avait dut lui même dépoussiérer les immenses corridors l'apaisa quelque peu, réussissant même l'exploit d'amener sur son visage un léger sourire.
La Tour était bien calme. Sinistre écho de la violence déchainée au sein de ce sanctuaire quelques minutes auparavant. Séraphon avait eut vent des conflit bien sur, en tant que Maitre du Chapitre, il était de son devoir d'être informé de chaque détail de la vie de ses hommes. Mais aucun rapport, aucune rumeur ni aucun ragot ne l'avaient préparé à ça. Les choses étaient bien pire que ce qu'il avait imaginé. Jusqu'à le voir de ses propres yeux, il avait cru que les rapports faisant état de troubles n'étaient que le fruit d'officiers trop zélés. Hélas. Comme il aurait aimé avoir raison.
Des décisions s'imposaient. Il allait devoir faire un choix, un choix qui ne lui plairait pas. Qui ne plairait pas à grand monde à vrai dire. Le grondement du volcan le ramena à son périple. Devant lui se dressaient les massives portes qu'il avait déjà franchies bien des fois. Notamment lors de son accession au rang de Grand Maitre du Chapitre.

Sur chaque battant, des scènes de batailles étaient coulées dans un métal argenté ressortant vivement sur la roche d'ébène. Et au delà, les flammes du Drake encadraient l'histoire du chapitre sous Son regard qui jamais ne cillait. Apposant l'un de ses gantelets contre l'un des battants, Séraphon ferma les yeux et murmura une courte prière, prenant grand soin de garder ses griffes éclair rétractées.
Rouvrant les yeux, il poussa les portes massives qui pivotèrent dans un grondement pareil à celui d'un Wyrm. Dehors, de chaque côté des portes, deux gardes d'honneurs montaient la garde, leurs heaumes d'un métal bleuté et sculptés à l'effigie d'une tête de Wyrm pivotèrent instantanément dans sa direction, leurs puissantes lances énergétiques déjà activées entre leurs mains. Reconnaissant leur seigneur et maître qui leur adressa un hochement de la tête, ils se détendirent et s'inclinèrent respectueusement.

"Laissez-moi."Leur ordonna le premier des fils du Drake.

Échangeant un regard, les deux gardes hésitèrent un instant devant leur seigneur qui leur ordonnait d'abandonner leur poste, mais Séraphon s'avançait déjà sur la passerelle, la lueur infernale de la lave ayant instantanément remplacée l'obscurité des couloirs de la Tour. Impassible, Séraphon poursuivit sa marche vers l'autel alors que derrière lui les gardes d'honneur rentraient dans la Tour en refermant les lourdes portes derrière eux. Arrivé au bout de la passerelle, en bas des marches conduisant à l'autel et au fabuleux cor reposant dessus, Séraphon se retourna pour faire face à la Tour.
Intégralement noire, elle s'élevait encore sur des dizaines de mètres, si ce n'est des centaines. Par endroits, de larges bannières flottaient sous le vent chargé de cendres, parant le lieu saint de centaines de flammes. Sans quitter la Tour Noire du regard, Séraphon se laissa distraitement glisser au sol, s'asseyant sur les premières marches dans un concert de gémissement de servo-moteurs. Il resta ainsi un temps, ce vidant l'esprit en contemplant la demeure de son Chapitre, en goutant l'air chaud et suffocant d'un volcan toujours en activité depuis plusieurs milliers d'années, en emplissant son coeur du ciel chargé de nuages cendreux. Il n'aurait sut dire combien de temps il resta ainsi, mais il fut tiré de sa rêverie par un bruit familier. De grandes ailes de cuir brassant l'air. Un choc sourd retentit derrière lui, ébranlant la passerelle alors que le grondement d'une respiration plus profonde que les Abysse résonnait de concert avec le murmure constant du volcan. Sans daigner se retourner, Séraphon fixait toujours la Tour.

"Elle est belle, n'est ce pas ? Un monument à la gloire de tout ce que nous avons accomplit, nous et nos frères." Dit-il à haute voix.

Et tant que bruleront les flammes de ce monde, il en sera ainsi, gronda une féroce voix que seul Séraphon pouvait entendre, lui arrachant un sourire.

"Puisse tu dire vrai. Tu m'as manqué, Abraxxas. Nous devons parler. "

Mon dieu, un dragon qui parle !

Pire, qui pense !

Damned ! Maudit soit l'univers, et plus précisément maudits soient les créateurs de Science-fiction en manque d'idées novatrices !

Je viens d'apprendre que Vulcania, la planète chapitrale des Vulcan Dragons, un genre d'immense volcan recouvert par une chape de scories et consistant en de vastes mines et cité-ruches étalées sur quelques iles perdues au milieu d'océans de laves, est aussi le nom de la planète....

Des Vulcains ! Maudit soit Star Trek !
Maintenant, au lieu de m'imaginer mes vaillants Astartes faire le symbole de l'Aquila ou se frapper le plastron du poing, je ne les voie plus que faire un V avec leurs doigts en disant "Paix et prospérité sur votre peuple."

....


Je ne sais pas si je m'en remettrais.

Vulcania, Vulcan, Vulcain, y a comme une ressemblance non ?

Nooooon.....tu crois ?

Vulcania c'est le parc d'attraction sur les volcans en Auvergne nan ? Tes pauvres space marines étaient déjà condamnés...

Un Space marine qui vend de la barbe à papa, que ce serait beau.

Petite mise à jour, j'ai décidé de légèrement revoir le background des fils du Drake.

Ahehem.


Des origines du Drake.

Vulcania fut re-découverte par le tout nouveau Imperium de l'Humanité lors des premières heures de la Grande Croisade, peu avant que l'Archi-Hérétique Horus ne soit nommé Maitre de Guerre .
En ces temps glorieux, l'Empereur menait encore ses armées à la reconquête des cieux. C'est ainsi qu'il posa le pied sur Vulcania, et qu'à la tête de ses Légions il en libéra la population humaine de la race extraterrestre insectoïde qui la réduisait en esclavage depuis des siècles.
Les Kunar, comme ils se nommaient eux mêmes, étaient une race de créatures à l'aspect gracile, protégés par une épaisse carapace de chitine noire recouverte d'armures de bronze et d'acier, ils se mouvaient à une telle vitesse que l'oeil humain peinait à les suivre.

Cette race n'était pas originaire de Vulcania. De leur monde d'origine, on ne sait rien, ni des raisons qui les poussèrent à envahir cette planète en particulier. On sait en revanche que leur métabolisme exigeait un environnement fournissant la chaleur que leurs corps ne pouvaient produire.

Les Kunar étaient une race de guerriers. Au combat, leurs quatre bras se déplacent dans un ballet mortel, leurs frêles corps recelant une force inhumaine qu'ils emploient à manier de larges lames d'obsidienne. Lorsqu'ils sont acculés, les Kunar peuvent sécréter un acide formique formidable, à même de ronger pratiquement n'importe quel métal.
Redoutables en environnement confiné, ils manient des armes à long canons pour les engagements à longue distance. Les projectiles de telles armes ressemblent à des pieux d'obsidiennes, comme de long traits de roche effilée crachés en rafales.

Mais plus que tout, c'est leur nombre qui faisait la force de cette race. Lorsqu'il mit le pied sur ce qui deviendrait Vulcania, l'Empereur dut affronter des milliards d'entre eux.
Un tel nombre poussa les Légions dans leurs derniers retranchements, et l'Adeptus Astartes aurait même put plier sans l'apparition de nouveaux alliés. Dans l'espace, l'Imperium était inégalable. Loin de la chaleur de la planète, là où le nombre de leurs guerriers importait peu, les Kunar se faisaient étriller. Au sol en revanche, ils ne craignaient personne. Sauf une créature. Les Wyrms de Vulcania étaient d'immenses prédateurs, capables de fondre sur les Kunar en jaillissant des nuages de cendre, calcinant tout résistance et emportant des poignées pleines de guerriers entre leurs crocs et leurs griffes.
Au cours de la guerre, il arriva que l'Empereur et son escorte tombèrent dans une embuscade. Séparés de l'armée, acculés par une véritables mer d'ennemis, l'Empereur et ses Custodes étaient pareils à un îlot d'or au milieu d'un océan de ténèbres.
Au loin, le reste de l'armée tentait désespérément de porter secours au Seigneur de l'Humanité. Bien des héros naquirent en ce jour, et tout autant y perdirent la vie.

Nul ne saurait dire si l'armée Impériale aurait put mettre en déroute la horde et sauver l'Empereur, mais quoi qu'il en soit c'est au plus fort de la bataille qu'un terrible rugissement fit trembler les plaines cendreuses et onduler les lacs de lave. Attiré par la clameur des combats, un Wyrm aux proportions gigantesques jaillit de la voûte nuageuse. Fondant sur ses proies, le béhémoth engloutit des régiments entiers d'extraterrestres riches en glucides.
Les tirs rebondissaient sans effet sur les écailles du monstre, les lames égratignaient à peine ses pattes alors que les corps volaient en tout sens.

Déchiquetés par un ennemi invulnérable, s'acharnant sur des êtres tenant de demi-dieux, les Kunar tournèrent les talons et fuirent le champ de bataille en masse. A la fin des combats, on dit que l'Empereur s'approcha de l'immense Wyrm occupé à dévorer les cadavres d'insectes A son approche, le béhémoth se tourna vers lui en laissant échapper un grondement sourd, une fumée noire s'échappant de ses naseaux. La légende dit qu'alors que leurs regards se croisaient, ils reconnurent l'un en l'autre un être à l'existence plusieurs fois millénaires, et que sous les yeux de Son armée toute entière l'Empereur effleura l'esprit de la créature de Sa volonté.

La bataille était remportée mais pas la guerre. Mais désormais, là où marchaient les armées Impériales tombaient l'ombre des Wyrms. Les Astartes regagnèrent du terrain, chassant les Kunar des grandes villes et les pourchassant dans les plaines.
Au final, la reconquête prit plusieurs années, mais lorsque leur dernier fort tomba, les Xénos se replièrent à bords de leurs vaisseaux et quittèrent Vulcania pour ne jamais y revenir.

Ce n'est que bien plus tard, des milliers d'années après que Vulcania fut retournée au sein du giron impérial, que fut fondé le chapitre des Vulcan Dragons. Les descendants du Drake avaient prospéré et à travers eux, les Astartes restaient en contact avec une parcelle de l'esprit de l'Empereur. Du moins, c'est ce que répondent les Space Marines à chacune des fréquentes inspections Inquisitoriales de l'Ordo Xéno.

Aujourd'hui, les Wyrms vivent en symbiose avec les Vulcan Dragons et partent parfois au combat à leur côtés. Des Kunars, nul n'a plus jamais entendu parler.

"des régiments entiers d'extraterrestres riches en glucides. "
Et j'espère que pour sa digestion, il a pensé à manger aussi de la salade pour les fibres ?