Les Flammes de la Guerre
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Les Flammes de la Guerre

C'est une époque sombre et sanglante, une époque de démons et de sorcellerie, une époque de batailles et de mort. C'est la Fin des Temps.
 
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 Le Nouvelles de Mandford

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Shikiit
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MessageSujet: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime19/7/2010, 17:58

Voilà, étant donné que je prend un temps énorme entre chaque chapitre (et oui, deux trismestre entre le chapitre V et VI ça commence à faire beaucoup) et que je n'ai pas du tout le courage de m'enchaîner deux chapitre à la suite ... je m'excuse en vous offrant des petites nouvelles que j'écris entre : "Les nouvelles de Mandford"

Il y en aura à présent une après chaque chapitre des anges !




Les Nouvelles de Mandford




Prologue


Je me présente, laissez moi me présenter, enchanté je suis, bonjour mon nom est.
Combien de fois ai-je usé de toutes ces formules ? Avec des noms différents à la fin de chacune d’elle ? Ho … Un bon millier de fois. Qui je suis ? Je suis vous. Je suis lui. Elle peut-être ? Ce vieil homme qui traverse la rue et qui tombe amoureux de la mort, celui qui est près à tout pour une fleur. Ou encore cette jeune fille, qui parle au esprit de la folie. Ce jeune homme dans les tranchées qui écrit ses derniers mots. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je suis « Mandford ». Ne vous demandez pas de quelle langue ce nom est tiré, la réponse vous déplairez. Mais si vous en voulez la signification je peux vous la donner. « Le mangeur de vie ». Rassurez-vous ! Je ne me nourris pas littéralement de vie. Je me délecte juste de chaque instant de celle-ci. Des vies que j’aurais pu mener. Des vies dont personne ne veut, dont personne ne connait l’existence ni la possibilité. Je ne pourrais dire à quand remonte la première vie que j’ai « mangé », et je ne sais quand je serais rassasié. Sans doute jamais. Peut-être, suis-je en train de me nourrir de la votre, où de celle d’un de vos proches. Peut-être, votre vie me paraîtra-elle si intéressante que je la mettrais dans ma collection. Peut être finira-t-elle écrite avec les plus beaux morceaux de … ma « vie » qui en réalité et celle de tout le monde. Qu’est-ce qu’une vie intéressante ? Une vie qui commence bien mais qui finit par s’écrouler, ou une vie complètement détruite, que l’homme reconstruit. De vrai château de cartes. Une vie d’aventure et de rebondissement, une vie peu banale, ou bien banale jusqu’au bout des ongles mais pourtant si attirante. Mais avant tout, une vie intéressante dépend … de qui vous êtes.
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Shikiit
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime19/7/2010, 18:00

Les yeux Bleus



Sans aucun doute ma préférée. Nous sommes en 2003, nous étions, nous serons … A vrai dire je n’en sais rien, mais en tout cas, lui il y est. Qui ça ? Mais moi. Lui. Vous. Nous.

Alec Joice était un jeune Anglais plein d’avenir vivant dans la petite ville de Hole à la frontière Anglos-Ecossaise, qui de plus portait bien son nom. Il était toujours jovial, célibataire, avait une belle maison, un patron sympathique, il enchaînait les promotions, gagnait un salaire élevé, était apprécié dans tout son quartier. Il se levait tous les jours à la même heure, petit-déjeunait la même chose chaque matin, prenait les mêmes journaux, rencontrait les mêmes personnes sur le chemin de son travail. Il s’occupait des mêmes affaires une fois arrivé, déjeunait avec les mêmes collègues, allait discuter des MÊMES choses avec son patron l’après midi, rentrait à la MÊME heure, dînait la MÊME chose devant la MÊME émission à la MÊME heure, et allait se coucher une fois de plus à la MÊME heure, et bizarrement s’endormait exactement au MÊME moment chaque nuit !! Ho oui … une vie bien ennuyeuse. Jusqu’au jour où …

6h30, le réveille sonna, et Alec ce leva avec entrain, ouvrant ses rideaux et sa fenêtre et respirant un bon coup.
-Bonjour Monsieur John ! lança-t-il à son voisin.
-Bonjour mon petit Alec ! Lui répondit le vieil homme.
-Belle journée n’est-ce pas ?
-Ho oui, belle journée pleine de nouveautés, lança le vieillard avec un petit rire énigmatique.

Alec n’avait jamais compris en quoi cette phrase le faisait rire. Mais bon, l’important c’est que tout le monde soit heureux. Il fit son lit, alla se doucher, s’habilla avec son costume habituel et déjeuna … son déjeuné « habituel ». Un café, deux tartines grillées puis beurrées. A 7h45 il avait finit et sortit dehors avec sa mallette en prenant le journal « Le petit Londres ». Sur le Chemin il caressa le chien de Madame Houper, salua la jolie Angelina qui arrosait les plantes de sont jardin, prit dans ces bras Rachelle, la chatte de monsieur et madame Gouffe, durant exactement douze minutes et trente secondes de trajet. Serra la main de Monsieur Harpeur, le Facteur qu’il avait finalement rattrapé. Salua Madame Joff, la concierge de l’immeuble où il travaillait, puis monta au huitième étage. Arrivait à sont bureau, il ouvrit le même dossier que d’habitude, se rassurant des mêmes choses que « d’habitude » sur l’entreprise Holemarket. C’était une importante société de petit magasin Anglais disséminés sur toutes les Îles de Grande Bretagne, de Londres jusqu’à Edinbourg, en passant par Cardiff. 12h30 sonna, Alec ce leva, alla rejoindre Miss Brown, Karle Wolf, Betthy Soap et Adam Ford, et ensemble il allait dans un petit restaurant au pied de l’immeuble appelait « Charm Of Highland ». Il y commandait, comme d’habitude, une truite citronnée, terminé, comme toujours à 13h15, sortais, une fois de plus, avant les autres en laissant sa part (soit toujours 24£ et 35 penny), prenait le café que le patron, Monsieur Butterfly, lui offrait, et remontait faire sont rapport de la journée au grand dieu de Holemarket, Monsieur Bigfat.

-Bonjour Monsieur Bigfat !
-Bonjour mon petit Alec ! Comment vas-tu aujourd’hui ?
-Bien et vous ?
-Ho très bien ! Alors toujours célibataire ? Aucune jeune fille en vu ?
-Non Monsieur Bigfat.
-Ho je t’en pris ! Appel moi Ron ! Bigfat c’est pour les petits employés !
-D’accord Monsi … Ron.
-Est-ce que tu fais quelque chose ce soir ?
-Heu … non pourquoi ?
-Alors c’est dit ! Tu fais quelque chose dès à présent ! je t’invite à manger chez moi avec ma femme et ma fille !
-Non Ron … c’est trop d’honneur ! Je ne peux pas accepter.
-Mais bien sur que si tu peux ! J’insiste ! Allez !

Alec fini par se décider. Ce n’était pas tout les jours (même jamais) qu’il brisait sa monotonie journalière.

-C’est D’accord Monsieur Bigfat. Heu … Je veux dire, Ron !
-C’est entendu ! Je t’attends à 19h30 chez moi !

La seul chose dont Alec ne se doutait pas, c’est que c’est ce dîner, qui allait changer sa vie, mais sans doute en mal pour lui.

Alec trépignais devant son miroir. Il regarda sa montre, 18h34. Il lui rester cinquante-six minutes. Mais que faire de ces cinquante-six minutes ?? Surement pas manger ni boire quoi que ce soit ! Inspecter sa tenue peut être ? Non elle été déjà parfaite, un cadeau d’anniversaire du tailleur du quartier. Le bouquet ! Avait-il pensait au bouquet ?! Il valait mieux car à cette heure si, impossible de trouver un fleuriste ouvert dans tout Hole ! Il descendit en trombe dans le salon et constata que le bouquet de fleur si trouvait bien. Il remonta tout aussi vite ce remettre devant le miroir. Il ce souri à lui-même, dévoilant ses dents blanches belles et organisées, sont menton volontaire, ses cheveux châtain claire bien coiffés. Ses sourcils fin et ses yeux marrons claire allaient à merveille ensemble. Alec savait parfaitement ce que Ron Bigfat attendait de lui : qu’il sorte avec sa fille. Cela ne pouvait qu’arranger son avancement, et lui donner une chance de succéder à Ron un jour. Mais si Hélia Bigfat n’était pas à son goût ? Si elle été aussi grassouillette que sa mère ? Ou aussi anorexique que sont père ? Et si … ? Et si … ? Il fixa de nouveau sa montre, 18h56. Si peu de temps. Quelle heure avait dit Mr. Bigfat déjà ? 19h50 ? Non … 19h30 ! Ou 19h45 … Rah ! Impossible de ce souvenir ! Il allait partir maintenant pour arriver à 19h25. Combien de temps lui fallait-il pour rejoindre Victoria Street ? Sans doute vingt minutes. Oui, mieux vaut partir de suite. Il descendit, sorti, rentra, pris sont bouquet puis sorti de nouveau.

19h24, il été arrivé devant Victoria Street. Il lui fallait maintenant trouver le trente-huit. Il avait sous estimé le temps qu’il lui avait fallu pour rejoindre la rue de son patron. Arrivé devant Le trente-huit, il été 19h30. Quel heureux hasard n’est-ce pas ?

-Alec ! Pile à l’heure comme toujours ! Lui lança Monsieur Bigfat lorsque le jeune homme sonna.
-Bonsoir Ron. lâcha t-il soulagé.
-Allez entre donc mon garçon !

Il s’exécuta rapidement, serrant la main de son patron, et saluant sa femme.

-Hélia ! Lança Mr. Bigfat, Notre invité est arrivé !
-J’arrive père. Lui lança une douce voix féminine depuis le premier étage.
-J’espère que vous avez faim. demanda madame Bigfat à Alec.
-Ho oui. Je meurs de faim. mentis ce dernier.
-Ha ! Ma chérie ! Tu t’es fait prier !

Alec ce tourna dans la direction de son patron, et aperçu quelqu’un qui descendait l’escalier. Lorsque la jeune fille s’arrêta devant lui, Alec ce demanda s’il rêvait. N’importe qui d’autre se serait plutôt demandé comment des gens aussi affreux que les Bigfat, pouvaient engendrer une perle pareil. La différence entre elle, et ses parents été flagrante. Le père, été maigre presque squelettique et ses cheveux gris ne lui occupaient que le contour de son crâne dégarni. Sont nez été (trop) long et ses sourcil très fin. A l’opposé, Madame Bigfat portais extrêmement bien sont nom à tel point qu’on pourrait facilement la qualifier de « baleine terrestre ». Elle devait facilement approcher les cent soixante-cinq kilo, pour un mètre soixante-douze tout au plus toujours un sourire aimable sur le visage. Toujours ce même regard naïf sur toutes choses. Les cheveux blond graisseux qui descendais jusqu’à ses épaules. Bref, deux êtres que la nature n’avait pas gâtés … au contraire de leur fille. Elle, elle avait de longs cheveux blonds, qui lui descendaient sous les hanches. Des yeux vert claire, un nez fin qui saillait à merveille avec ses pommettes rosie. Immédiatement, Alec fut attiré par cette jeune femme, et passa toute la soirée à n’avoir d’yeux que pour elle, au grand plaisir de Monsieur et Madame Bigfat.

Les semaines et les mois passèrent, et Alec n’avait d’yeux que pour la jeune Hélia Bigfat. Il l’imaginait déjà (ainsi que les Bigfat) sous le patronyme de Hélia Joice. Bien évidement, je sens le questionnement en vous. Comment une vie terminant de cette façon pourrait me plaire ? Et pourquoi cette jeune fille alors que cette histoire est nommé « Les Yeux bleus » ? La même réponse sera donnée :
-Qui vous a dit que toute cette histoire été terminée ?

Ce dîner avec donc changé sa vie. Actuellement en bien. Mais le hasard été un bon ami qui retourne souvent sa veste pour devenir un ennemi. Toute cette vie avait été construite en château de carte. Un château de carte énorme ! Gigantesque même ! Mais lentement … très lentement … le hasard amena un minuscule caillou. Juste au dessus de ce château. Et ce petit caillou avait un nom :
« Blue », Blue Gapjer.

Ainsi donc les fiançailles approchaient, le mariage suivrait. Alec été aux anges, Hélia l’aimait, il l’aimait, son patron l’avait nommé second dans l’entreprise Holemarket. Tout allait pour le mieux. Un jour, Alec faisait les courses dans un des fameux « Holemarket ». Alec tourna brusquement la tête de droite à gauche, comme si il cherchait quelqu’un, puis focalisa son regard droit devant lui et commença à plisser les yeux, comme si il cherchait quelque chose de très petit, ou comme si il tentait de regarder à travers le rayon. Soudain il ce précipita de l’autre coter et inspecta du regard tout ceux qui s’y trouvaient. Jusqu’à ce qu’il la voie. La jeune fille. Elle avait les cheveux qui lui descendaient jusqu’au cheville. Mais des cheveux comme je n’en avais jamais vus de ma vie. Des cheveux Bleus. Mais le plus impressionnant chez elle ce n’était pas ses cheveux. Mais bien ses yeux ! Des yeux bleus, bleus vitreux, des yeux profond, qui semblait lire votre âme plutôt que votre physique. Alec en tomba éperdument amoureux. En l’espace d’une vision, Hélia, Monsieur Bigfat, son travail, son argent, tout avait été éclipsé, tout avait disparue de ses pensés. Il resta là, à la dévisager, jusqu’à ce que la jeune fille s’en aille en courant. Il essaya bien de la rattraper, Mais elle disparut en un clin d’œil. Comme par magie. Alec rentra chez lui, penaud. Il n’appela pas Hélia, il ne salua plus personne et ne donna plus signe de vie durant cinq jour. Le Sixième jour, Alec ce leva et s’habilla. Il ne voulait plus qu’une chose, revoir cette jeune fille. Quoi qu’il lui en coûte. Juste la revoir, un petit instant. Il fouilla tout Hole. Chaque pas, été entrainé par cette image dans son esprit de deux yeux bleus le fixant au loin. Aucune de ses recherches ne fut fructueuse. C’est comme si il avait rêvé cette jeune fille. Et il fut sur le point d’abandonner l’idée de la retrouver.

-Bonjour mon petit Alec ! lui lança le vieux John, Belle journée pleine de nouveauté hein ?
-Bonjours Monsieur John … Non ce n’est pas une si belle journée …
-Ho ! Pourquoi donc ? Que ce passe t-il ? Une femme hein ? C’est à cause d’une femme ? Hélia Bigfat te trompe c’est ça ? Déjà ?
-Non …
-Alors c’est toi qui la trompe !
-Non plus …
-Vous avez rompu ?!
-Non ! bien sur que non …
-Alors que ce passe t-il ?
-Je suis retombé amoureux …
-« REtombé » amoureux ??
-D’une jeune fille qui me paraît aujourd’hui complètement irréelle et rêvée …
-Et comment est-elle ? Cette jeune fille ?
-Elle a … des yeux bleu vitreux … des yeux si profond … si magnifique … qu’on ce noierais dans sont regard si l’ont ne prenait pas garde ! Et ses cheveux ! HO ! Ses cheveux ! Si lisse ! Si long ! SI …. Bleu !
-Blue …
-Oui bleu …
-Non ! Elle s’appelle Blue.
-Blue ?
-Blue Gapjer. Une jeune fille qui vit seul, très timide. Elle habite dans une petite maison, à dix minutes de Hole, à l’Est. Tu peux y aller … mais ne t’attend pas à lui soutirer un seul mot !
-Elle est muette ?!
-Non … Elle chante toute seul parfois. Mais elle ne parle jamais à personne. Même si elle laisse entrer presque n’importe qui, qui ne possède pas de mauvaise pensée envers elle ou sa maison.
- dix minutes à l’Est vous dite ?!
-Exactement.

Avant même de remercier le vieille homme, Alec sauta dans sa voiture, et parti dans la direction indiqué. Il arriva vite devant la maison de Blue. Il sorti de sa voiture et contempla le jardin. Elle été là. En train de s’occuper des bleuets. Elle se retourna et le regarda longuement, avant de lui lancer un sourire accueillant. Le portail s’ouvrit, et elle retourna à ses occupations. Alec s’approcha doucement d’elle pour l’admirer. Elle le regarda, lui sourit de nouveau, puis rentra avec un bouquet de fleure. Alec la suivit, sans savoir pourquoi, il se sentait étrangement attiré par la jeune fille. À l’intérieur, elle posa le bouquet dans un vase, apparemment préparé à l’avance. Puis elle s’assit dans un fauteuil du salon. Toujours sans savoir pourquoi, Alec fit de même, sans la quitter des yeux. Ils restèrent là, durant plusieurs heures. Lui ne regardant qu’elle, elle regardant à tour de rôle, un objet invisible du salon, lui, le bouquet qu’elle venait de faire, sa robe bleu qu’elle époussetait. Lorsque l’horloge sonna 19h30, Blue ce leva, pris la main de Alec, l’accompagna à la porte, et déposa un baiser sur sa joue.

Alec ce réveilla le lendemain matin, dans son lit. Sans aucun souvenir de ce qui c’était passé entre le moment où Blue l’avait embrassé, et maintenant. Il descendit, et écouta ses messages.

« Mon petit Alec ? C’est Ron. Ça fait sept jours que je ne t’ai pas revus à l’entreprise et que tu ne réponds plus à Hélia sur ton portable. J’espère que tu n’a rien de grave. Tout le monde s’inquiète grandement ! Rappel moi. »

Ron ? Mais Ron qui ? Que pouvait bien lui vouloirs cette personne ? et d’où connaissait-il son prénom ?

« Allo Alec ? C’est Hélia. Je m’inquiète mon cœur. Tu ne répond plus sur ton portable. Rappel moi dès que tu a ce message. »

Hélia … ? Ha ! Hélia Bigfat … La jeune fille qu’il avait, un jour, trouvé belle. Peu importe. Alec savait très bien ce qu’il allait faire, ne pas les rappeler ! Il ferait ce qu’il voulait. Et ce n’était pas quelque personne sans importance qui allait lui dire quoi faire ! Il sorti de chez lui, répondit à ce voisin qui lui souhaita une bonne journée « pleine de nouveauté », et fonça chez la fleuriste. Il savait quoi acheter ! Des bleuets, des violettes, des fleur à ton bleu, Une rose bleu si il y avait ! Un bouquet garni, dont il ne ce soucia pas du prix. Après quoi il fonça chez « elle ». Blue été là. S’occupant d’une fleur bleu, qu’Alec ne connaissait pas. Lorsqu’elle le vit, elle lui fit le même sourire que la veille, et le portail s’ouvrit une fois de plus. Alec rentra et s’avança vers elle en lui tendant le bouquet.

-Je … j’avais … pensé que ça vous ferait plaisir …

Blue pris délicatement le bouquet, le senti et lui lança un regard plein de reconnaissance, joint d’un sourire éblouissant. De nouveau elle rentra avec le bouquet et Alec la suivit. Elle mit les fleurs dans un vase, et s’assit de nouveau, et Alec fit une fois de plus de même. Ils restèrent assit comme cela à faire les mêmes gestes que la dernière fois, jusqu’à ce que l’horloge sonne 12h30. Blue ce leva et parti dans la cuisine. Alec, qui pour la première fois, détachait les yeux des siens, inspecta le salon. La pendule qui sonnait les heures fatal, ce trouvait juste au dessus de lui. Il été assis sur un fauteuil de cuir bleu, le même que celui sur lequel s’asseyait la petite Blue. Tout dans la pièce, n’était que bleu et variant de bleu, du vert jusqu’au violet. Lorsque la jeune fille revint, elle tenait un plateau qu’elle déposa devant Alec. Toute sorte de viande, légume et fromage ce tenais dedans. Alec en mangea certain et en laissa d’autre. Après quoi il ce replongea dans la contemplation de Blue. Jusqu’à ce que l’horloge sonne de nouveau 19h30. Elle ce leva, l’emmena de nouveau vers la porte, l’embrassa une fois de plus sur la joue, et Alec ce réveilla le lendemain matin dans son lit. La même scène ce reproduisit pendant plusieurs semaine, Alec descendait, écoutait ses messages qui été de plus en plus inquiet, répondais au voisin, prenait la direction du fleuriste où il faisait faire un bouquet différent de la dernière fois, avec les même teinte de couleur et partait chez Blue. Il y mangeait les mêmes choses lorsque l’horloge sonnait 12h30, et Blue l’entrainai vers la porte lorsque qu’elle sonnait 19h30. Elle l’embrassait sur la joue, et il ce réveillait dans son lit le lendemain matin.

On aurait pus penser que la vie d’Alec allait reprendre un air de « continuelle ». Mais en regardant de plus près, on se rendez compte qu’Alec changeait …

Le 1er incident provint le jour où la fleuriste proposa une fleur qui n’avait aucun rapport avec une teinte entre le Vert et le violet.

-Peut être que votre amie aimera une jolie rose jaune, j’en ai justement de très belle.
-Non ! Uniquement du bleu ! Ou des teintes entre le vert et le violet ! Rien d’autre !

Alec c’était, pour la première fois, mis en colère contre quelqu’un. Cela surprit grandement la fleuriste qui balbutia un « désolé ».

Le second accident, provint le jour où Ron Bigfat, décida de rendre visite à … sont « ex » future gendre. Il entra alors qu’Alec dormait, et s’assit sur le canapé. La première chose qu’il remarqua, fut que les messages et les lettre ne s’accumulaient pas, Alec avait donc reçu tout ce que Ron lui avait envoyé. Lorsque le jeune homme descendit, il l’appela.

-Mon petit Alec ! Je commençais à croire que tu étais incapable de te lever.

L’aspect squelettique du vieil homme rappela à Alec qui il été.

-Bonjour Monsieur Bigfat …
-Hey bien … tu me vouvoie et tu m’appel de nouveau Monsieur ?
-Bien évidement Monsieur Bigfat. Vous m’excuserez, je suis pressé.
-Qui est-ce … ? lui dit le vieil homme sur un ton tranchant.

Alec ce retourna lentement, et vit les yeux de Ron lui lancer des éclaires.

-Qui donc ? lui lança t-il avec un grand sourire.
-Celle chez qui tu va … durant toute la journée.
-Je ne vois pas …
-Tu vois très bien de quoi je veux parler … Tu achète des fleurs tout les jours, et tu sors de Hole, et personne ne te vois rentrer. Tu ne réponds à aucun message, bien que tu les reçoivent et les écoutent, et tu ne donne plus signe de vie.

Alec ne voyait pas quoi répondre.

-Si cela continue comme ça … je vais être obligé de te renvoyer … je ne peut pas me permettre de garder quelqu’un qui refuse de travailler dans mon entreprise.
-… Ou qui refuse votre fille.
-Je te demande pardon … ?
-La vrai raison c’est que je ne veux plus de votre fille. c’est pour cela que tu me vire. Ron Bigfat.

Alec parti en direction de la porte qu’il ouvrit.

-Alec ! Si tu franchi ce seuil, avant de t’être expliqué correctement, ce n’est plus la peine de remettre les pieds à Holemarket Entreprise ! Tu seras renvoyé !
-Ne te donne pas cette peine, vieux fou. Lui lança Alec avant de claquer la porte.

Le lendemain matin, Monsieur Bigfat reçu la lettre de démission de son cher bras droit sur son bureau. Les fondations du château de carte, venait de tomber.

Alec ce fit de plus en plus distant avec tout le monde. Il ne saluait plus sont voisin, ne disait plus ni bonjour, ni au revoir ni même merci à la fleuriste, qui n’osait plus le regarder et tout juste lui adresser la parole, et passait toute ses journées chez Blue. Recommençant la même scène chaque jours durant deux mois. Mais comme on peut s’en douter, lorsque les fondation d’un château de carte s’écroule, il faut peu de temps pour que les étages du dessus ce casse la figure. Le premier étage de ce château, été la sociabilité. Le Grand Alec Joice, été devenu le paria de toute la ville de Hole. Ceux qui avaient le malheur de croiser sa route, changeaient de trottoir, ou baissaient les yeux. Il perdit tout ses amis, à commencer par ceux du travail. Plus personne ne le saluait, et il ne saluait personne. De toute façon il n’avait besoin de personne ! Personne à part Blue Gapjer.

Le second étage, et sans doute le plus important, fut la raison. Il la perdit un jeudi. Alors qu’il mangeait, il sentit le regard encore plus insistant de Blue sur lui. Lorsque qu’il la regarda, elle attendis un moment, avant d’ouvrir les lèvres.

-Tu es beau. Lui lança-t-elle.

Les idée d’Alec s’embrouillèrent aussitôt. ELLE lui avait adressé la parole ! Et pour lui dire qu’elle le trouvait beau !

-Me … Merci …
-De rien … Je le pense tu sais ?

Alec la dévisageait avec tant d’amour qu’elle lui sourit. Cette voix, si douce, si chaleureuse, si belle. La raison de Alec l’avait quitté. Il arrêta son repas et passa le reste de la journée à lui poser des question pour entendre sa voix. Mais elle ne répondit jamais, ou part des signe de main et de tête. à 19h30, elle lui prit la main et l’entraîna vers la porte.

-Est-ce que je te verrais demain ? lui demanda-t-il

Elle le regarda avec un grand sourire avant de répondre

-Bien sur. Tant que tu voudras. Alec.

Maintenant qu’elle prononçai son nom, il ce rendit compte qu’il ne le lui avait jamais dit. Elle déposa un baiser sur ses lèvre, et Alec ne ce réveilla que deux jours plus tard.

Les deux dernier étages, s’écroulèrent en même temps. L’Argent et l’humanité. Un jours, où il allaient acheter les fleurs, comme d’habitude, sa carte fut refusé.
-Je … suis désolé, dit la fleuriste, je … ne peux pas … vous vendre ces fleurs …
-Faite moi crédit …
-Je ne peux pas.
-Et pourquoi donc ?
-Parce que vous n’avait plus de travail ! vous ne pourrez jamais me rembourser ! Je regrette !

Elle saisit le bouquet mais Alec refusa de le lâcher.

-Lâchez ça ou j’appel la police !

Sans réfléchir, Alec ce jeta sur elle, lui enserrant la gorge. Voyant qu’elle résistait, il s’empara d’une rose et la lui colla, en appuyant de toutes ses forces, contre ça gorge. Elle profita de ce manque d’appuie pour le renverser, et tenta de ce mettre debout. Mais Alec ce remit sur pied avant et s’empara d’un arbuste, dont il se servit du pot pour l’asséner sur la tête de la pauvre femme. Une fois celle si au sol, il continua à la ruer de coup avec l’arbuste. Mais la voyant toujours réagir il fonça au fond du magasin, et s’empara d’un sécateur. Lorsque la fleuriste le vit revenir avec, ses yeux s’emplir de terreur, et Alec commis l’irréparable …

Quelque jours plus tard, la police découvrit le corps de Madame Flow caché dans l’arrière boutique, après avoir été alerté par les voisin qui s’inquiétait de ne pas la voir. Bien sur Alec fut immédiatement soupçonné. Tout le monde le savait qu’il allait chercher des fleur chaque matin. Mais il fut innocenté. Pourquoi ? parce que tout le monde savait qu’il prenait ses fleurs à 8h30, hors, l’heure de la mort de Madame Flow remontait au environs de 9h45. Ce qu’il ignorait tous, c’est que ce jour là, Alec avait été en retard à cause du changement d’heure d’Avril. Et personne ne s’en doutait, puisque Alec n’était pas connu pour oublier cela. L’affaire fut donc étouffé, manque de preuve. Mais tout le monde soupçonnait Alec. Tout le monde, sauf Blue. Elle, elle ne lui parlait jamais de tout cela. Comme si elle s’en contre fichait. Elle l’aimait, quoi qu’il arrive. Elle ne s’occupait pas des rumeur qui courrait sur lui. Chaque jours, il lui apportait des fleurs’ obtenu de façon très peu catholique, elle l’accueillait avec le sourire, arrêtait de s’occuper de cette fameuse fleur bleu non-identifiable, et le faisait rentrer. Ils s’asseyait l’un en face de l’autre, et il passait la journée à la contempler. De temps en temps elle lui disait un phrase dans laquelle raisonnait un amour et un attachement qui le rendait encore et toujours plus fou d’elle. Il l’aimait, il la voulait pour l’éternité. Mais pour la demander en mariage il lui fallait un bague. Hors il n’avait plus d’argent pour lui en acheter une. Alors il ce souvint de celle de fiançailles qu’il avait offert à une jeune femme qu’il avait aimé autrefois.

Quelque jours plus tard, Le cadavre de Hélia Bigfat fut retrouvé dans une ruelle de Hole. Tout ses bijoux avait disparu et l’arme utilisé était une arme de service volée huit jour auparavant à son propriétaire. Ce fut une nouvelle histoire de meurtre qui termina sous la poussière des archives de la police de Hole.

Il la regardait, tripotant quelque chose, mal à l’aise. Elle s’en rendit compte et ce leva pour ce mettre dans ses bras. C’était la première fois qu’il pouvait la toucher, ou peut être qu’il aurait pu depuis longtemps, mais c’était la première fois que cela ce produisait en tout cas.

-Que ce passe t-il ?lui demanda-t-elle
-Heu … rien … je …
-Je voit bien qu’il y a quelque chose.

Elle lui attrapa doucement le visage pour le regarder droit dans les yeux.

-Dis moi ce qui te tracasse. Murmura-t-elle doucement.

Alec hésita un moment. De toute façon il ne pouvait résister à son regard. Ses yeux bleus. Bleus vitreux, si profond, une fois de plus j’eu l’impression qu’elle ne regardait pas Alec mais le plus profond de son âme. Il la souleva, la posa sur le siège, ce mit à genoux, lui pris la main et lui fit sa demande.

-Blue Gapjer, depuis quelque temps, je me rend compte que, sans toi, ma vie n’aurait aucun intérêt. C’est pour cela, que je te demande ça aujourd’hui. Blue Gapjer, veux-tu m’épouser ?

Elle le regarda, les yeux remplie d’amour et d’amusement.

-Ma réponse est oui. Bien évidement. Je t’aime Alec, et ma vie n’aurait aucun sens non plus sans toi.

Elle ce pencha et l’embrassa.


Quelques jours plus tard, on pouvait admirer dans le Jardin de Mademoiselle Blue Gapjer, une deuxième fleur non-identifiable.
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime19/7/2010, 21:20

Houlà, c'est long !
Je ne sais pas quand j'aurai le temps de tout lire, mais le début donne envie de lire la suite.
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Lhobo
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime12/8/2010, 16:04

Tu sais que je t'aime toi. Le Nouvelles de Mandford 845438
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime13/8/2010, 20:07

Hein ? qui ça ? moi ? ha ... ?
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime13/8/2010, 21:50

La vermine ne me rebute pas, alors oui, toi. Le Nouvelles de Mandford 91892
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime15/8/2010, 12:56

Ben tant que tu me demande pas en mariage ça va Le Nouvelles de Mandford 694324

(quoi qu'une jolie bague en malpierre qui activerait un super engin destructeur ...)
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime14/11/2010, 17:26

Comme promis : un chapitre, une nouvelle ! voilà "Une culpabilité mortelle" ! (le jeu de mots est voulus ! ><)



Une culpabilité mortelle



Nous voilà revenu en 1989. Novembre 1989 pour être précis. Vous savez sûrement où je me situe … où nous nous situons lui, vous et moi.



Harsen Kargof était le nom qui apparaissait sur sa carte d’identité actuel. Karl Garkof était le nom marqué dans les registres de l’URSS comme espion et assassin pour le KGB. Jakren Harjen était le nom sous lequel il était recherché dans tout les pays de l’alliance comme nazie en fuite. Et enfin Hans Korlof était le patronyme sous lequel il été né. Cet homme avait tant d’identité que j’avais souvent l’impression d’être dans ma propre vie. Rien quand tant qu’espion il était passé du communiste français, au soldat anglais, en passant par l’agent de la police polonaise et membre de la Gestapo. Autant dire que, vous raconter la totalité de sa vie serait bien long et cafouilleux. Et surtout très peu descend vus le nombre d’horreur que cet homme avait commis durant sa vie. Le plus horrible était qu’il vivait « normalement » dans un petit quartier de Berlin, dormait les deux yeux fermés, et avait une vie sociable tout à fait acceptable. Oui, Harsen Kargof était un homme riche de la RDA, très apprécié par ceux qui l’entourait, et au casier judiciaire … « vierge ». Il riait, dansait, blaguait, faisait des conquêtes et dépensait pour ce faire plaisir sans aucun scrupule. Comme quoi certaine personne ne son pas touchée par la culpabilité … ou du moins … pas dans l’immédiat …

-Harsen !
-Ouai quoi ?
-ça fait deux heures que je t’appel !
-Non …. Tant que ça ?

Les gens attroupés autour d’eux ce mirent à rire doucement.

-Fait pas l’idiot. Vien on à besoin de ton sens de la « déduction sans faille » par ici.

Hans soupira. Il avait vus tellement de chose dans sa vie, qu’il pouvait en prévoir certaine par déduction et évidence, et faisait passer ça pour un don de naissance, ce que Garfen, le patron du café, aimait appeler le « sens de la déduction sans faille ».

-Excusez moi mesdemoiselles je reviens.
-Impressionne nous encore Harsen. Hihi.

Il ce leva et lança un sourire à « l’assistance » féminine. Bien qu’âgé de soixante-cinq ans, Harsen était encore bel homme, au mieux de sa forme, et il le savait. On ne lui aurait donné guère plus de cinquante ans. Il avait encore une belle chevelure blanche propre et bien coiffé, des sourcils sévères et un nez bien proportionné sur le visage. Ses yeux marron foncé faisait réalisé, à celui qui les regardait, l’expérience de vie que cet homme avec derrière lui.

-Bon qu’est-ce qui ce passe que tu me dérange en plein débat ?
-Sur quoi ? demanda un homme.
-Sur des conneries comme toujours ! coupa Garfen ! De quoi veux-tu qu’il parle d’autre avec des femmes ?
-Tu devrais revoir ton opinion des femmes mon cher Garfen, lui lança le vieux Casanova, elles pourraient t’impressionner.
-On s’occupera de mes relations avec et envers le sexe féminin plus tard ! Regarde ça.

Il lui tendit un morceau de papier qui ressemblait vaguement à un journal.
Le titre était en effet flashant. « L’URSS en grande difficulté. Ecroulement du communisme ? Ou simple crise passagère ? »

-Alors ? Lui demanda quelqu’un.
-Futilité. Trancha-t-il sèchement.
-ça semblait pourtant super sérieux … dis le patron
-Le communisme ne peut pas s’écrouler.
-Je suis tout à fais d’accord avec Harsen. Lança un autre homme
-Tu devrais un peu sortir de ton château Harsen. Lui lança une voix au fort accent Russe. Tu verrais que le monde communiste n’est plus le nid douillet auxquelles nous avons rêvé.
-Et doit-on cela à la mort de notre cher Staline ? Ou à la nomination de Gorbatchev au pouvoir ? lança t-il sans ce retourner.
-Sans doute les deux. On ne peut pas accuser qui que ce soient à l’heure actuel.
-Je ne pensais pas te revoir un jour Nickolov.
-On ne peut jamais prévoir l’avenir Harsen. Tu devrais le savoir.
-On ne peut pas le prévoir, mais on peut le déduire. Mon ami !
-C’est justement pour cela que je suis ici …
-Dans ce cas allons chez moi. Nous y serons bien plus à l’aise.

La convivialité résonnait dans ses paroles, et Garfen en avait l’air satisfait. Mais tout le monde été étonné que, Harsen, qui n’avait à priori jamais quitté son château de Berlin, sois si proche d’un homme à l’accent Russe si fort. C’est pourtant dans le silence le plus total que le vieil homme et Nickolov rejoignirent la riche résidence de l’allemand.

Le Russe était assis dans un fauteuil richement rembourré, et Harsen ce tenait debout lui servent un verre de cognac.

-Alors ? Qu’est-ce que tu entends à propos du communisme ? Tu pense qu’il peut s’écrouler.
-Il va s’écrouler … corrigea Nickolov.
-Tu en semble si sûr pour un communiste.
- Tout monte à le prouver, malheureusement, depuis ta nouvelle identité tu n’es plus sorti de ton quartier. Tu ne sais pas, tout ce qui ce passe au dehors Hans.
- Explique-moi.
- La RDA à été séparé de la RFA, formé par les pays allié. Les gens nous on fuit, et nous avons créé un blocus pour les empêcher de partir. Ensuite de quoi ils fuyaient à Berlin pour passer incognito dans la RFA. Pour riposter à ça, nous avons créé un mur … Un mur que nous avons érigé, en pensant enfermer les capitaliste, alors que nous nous enfermions nous même … Connais tu l’histoire du philosophe, du mathématicien et du physicien qui voulait enfermer un troupeau de mouton ?
- Non …
- Ils doivent donc enfermer un troupeau en utilisant le moins de matière possible. Le mathématicien fait des calcules très compliqué, pour utiliser la plus petite surface de terrain et enfermer tout le troupeau. Le physicien lui, utilise les même calcule, et rajoute les sien pour que sa barrière soit le moins composée possible …
- En quoi cela …
- Je n’ai pas fini. Vien alors le tour du philosophe. Ce petit malin érige une barrière tout autour de lui et dit « Je suis à l’extérieur de l’enclos. »
-Et alors ?
-Hans … nous, nous sommes les mouton, et en pensant enfermer les philosophe que sont les alliés, nous nous somme enfermé nous même. Nous n’arrivons pas à rivaliser les Américain. Nous avons créé la bombe H, en réponse ils ont créé la Bombe atomique et l’ont testé. Nous somme allés dans l’espace les premier, eux, on posé le pied sur la lune. Le capitalisme continu de se développer, nous, nous formons des barrières pour l’arrêter. Des barrières tout autour de nous, nous enfermant, tandis que lui ce développe autour. Le communisme est voué à l’échéance. Ce n’est plus qu’une question de temps. Et les gens comme toi finiront par être retrouvé, jugé et tué.
-Que veux-tu que j’y fasse. J’ai soixante-cinq ans, et j’en aurais soixante six d’ici quelques semaine. Avant que le communisme ne s’écroule je serais mort.
-Tout peut s’écrouler d’un jour à l’autre Hans. Tu as déjà servi le KGB et en temps qu’ancien agent, l’URSS accepte de te fournir une échappatoire …
-Notre cher nid de communiste lui-même est conscient de sa chute prochaine ? Drôle d’époque !
-Tu as déjà changé d’identité, tu pourrais recommencer. C’est ce que t’offre le KGB. Si le mur de Berlin tombe, les alliés envahirons les RDA, ils te retrouveront, et je ne donne pas cher de ta peau.
-Je ne peux plus changer d’identité ! Je vais finir par ne plus savoir qui je suis ! On ne peut pas vivre autant de vie différente et être totalement saint d’esprit !
-Je ne suis pas là pour t’obliger à quoi que ce soit. Je ne suis là que pour te faire la proposition. Une nouvelle vie, Un camarade riche et puissant.
-La richesse existe pour les hommes qui n’ont pas de pouvoir politique chez vous ?
-Tes préjugés son blessant envers un pays que tu as un jour servie.
-Un jour oui. Sous une autre identité. Aujourd’hui je suis Harsen Kargof. Un riche allemand vivant paisiblement dans la RDA.
-Hans … il y a autre chose. Quelque chose de plus étrange … qui inquiète beaucoup l’état de l’URSS.
-Quoi donc ?
- Te souviens-tu de Drégory Jukolov ? Nicolaï Garachkav ? Gorbarat Chekel ? Et Justrag Kerl ?
-D’ancien « collègue » oui bien sur … pourquoi ?
-Ils ont tous été assassiné …
-Assassiné … ?
-Suicidé officiellement. Mais il n’avait nul raison de faire de tels actes. L’URSS en avait fait des hommes riches comme toi, caché à travers le monde.
-Et … ?
-Il semblerait que quelqu’un ce soit décidé à faire justice lui-même. Un survivant d’un raid que vous auriez pus faire ensemble. Le KGB est en train d’éplucher tout cela …
-Dans ce cas pourquoi m’inquiéter ? Et pourquoi fuir ? Ils avaient tous changé d’identité. Pourtant l’assassin, s’il en est un, les a retrouvés !
-Hans ! Ce que nous te proposons ce n’est pas un simple changement d’identité. C’est une nouvelle vie, une nouvelle mémoire, et un nouveau visage.
-Neurochirurgie et chirurgie plastique hein ?
-En quelque sorte. Ainsi l’assassin ne pourra pas te reconnaître, et te tuer.
-Ma réponse est non Nickolov. Il ne me reste pas assez de jours devant moi pour voir le communisme s’écrouler et pour que cet assassin me tue en me faisant souffrir.
-Hans …
-Nickolov, j’ai pis ma décision. Je ne fuirais pas quelqu’un qui s’estime au dessus de la sois disante justice du capitalisme !
-Dans ce cas, je n’ai plus rien à faire ici.

Le jeune Russe ce leva remis son chapeau sur ses cheveux blond et s’avança vers la porte.

-Nickolov … lui lança l’allemand sans se retourner.
-Oui ? lui répondit le russe en faisant de même.
-Est-ce pour me protéger … que le KGB fait tout cela ? Ou par peur que sous la torture de l’assassin je dévoile certaine chose déplaisante ?

Le slave ne répondit pas. L’un comme l’autre connaissait la réponse évidente de la question.

-Je ne te reverrais sans doute jamais. Je te souhaite donc un bon anniversaire … en espérant que tu l’atteindras en un seul morceau …

Durant un instant, Hans avait crut entendre de nouveau la voix mystérieuse au bout du combiné, leurs dictant à lui et à ses collègue les consigne pour leur prochaine mission. Puisque le KGB n’y mettait pas tout son cœur, il le ferait lui. Il découvrirait l’identité de ce tueur. Et il le tuerait lui-même s’il en avait l’occasion. Les dernier mots de Nickolov lui revinrent à l’esprit … combien de fois leurs avait-il dit ces mots. Au moins une fois par mission compliqué … et plusieurs hommes tombait durant l’opération en question … « En espérant que vous l’atteindrez en un seul morceau. ». Cette superstition était tombée les jours où aucun d’entre eux n’était tombé après cette phrase maudite. Cela n’était arrivé qu’une seul fois. Et ils étaient tout les cinq sur le coup. L’opération « (fermier encombrant) ». Drôle de nom, pour une opération pas si drôle que ça.

-Vas-y Karl ! Hahaha ! lui lança Gorbarat dont le rire gras raisonna dans toute la pièce.
-Non pitié. Tuez moi si vous voulez mais ne faite rien à ma famille.
-Allons mon grand, lui lança Nicolaï, ton vieux papa n’a déjà plus que quelque jours devant lui, on ne fait qu’avancer la date. Allez Karl grouille.

Hans appuya sur la gâchette avec un éclat de rire. La balle ce logea au dessus du sourcil gauche du malheureux vieillard.

-Vous êtes des monstre … hurla une femme en russe.

Nicolaï, qui dirigeait l’opération, s’approcha d’elle.

-On ne fait qu’obéir aux ordres nous. Fallait par chercher le grand manitou du communisme.

Le rire gras de Chekel ce fit de nouveau entendre.

-La ferme Gorbarat, tu me casse les tympans … lui lança Hans.
-Dite moi les gars ! lança Nicolaï, Vous la trouvez pas super mignonne la femme du fermier ?
-Non pitié ! lança le pauvre homme.
-Hey Drégory, c’est bien ton anniversaire dans quelque jours
-Ouai chef.
-Ben tien, il empoigna la femme et la lui jeta dans les bras, cadeaux ! Faisant « ce que t’en veux ! » Hahaha !

Hans vis la jeune femme hurlais lorsque Drégory l’emporta à part en riant.

-Pitié laissez ma famille tranquille …
-Pitié … pitié … t’a que ces mots l’à à la bouche ! Ta eu pitié de notre pauvre Staline lorsque tu l’as ouvertement dégradé devant les autres paysans ?!
-Cela ne mérite pas de tels actes …
-Toute attaque envers le petit père des peuples mérite pareil traitement. Nicolaï s’approcha de lui et lui tapota la joue, mais pleur pas pour si peu mon pauvre garçon, t’es pas au bout de t’es peine.
-Qu’est-ce que t’as à me fixer comme ça toi ?! lança Justrag en direction d’une des filles du fermier.
-Tu es laid … lui répondit-elle du tac au tac.

Il la gifla sans même réfléchir. Lorsqu’elle le regarda de nouveau, et lui cracha au pied.

-Anastia, s’il te plaît ne les offense pas …
-Ecoute ton papa, Anastia, ce n’est pas bon d’offenser ses bourreaux. Ceux qui on le choix de vie et de mort sur toi en cet instant. Lui lança Hans.
-Vous ne me faite pas peur. Bande de porc …

Justrag la gifla de nouveau. Et elle lui cracha à la figure. Sans réfléchir il dégaina sont arme de poing et s’apprêta à lui loger une balle entre les yeux. Mais le regard sans peur qu’elle lui lança le fit presque flancher. Hans posa la main sur le canon du pistolet pour le baisser.

-Ainsi tu n’a pas peur de la mort … et de la souffrance ? Tu en a peur ?
-Viole moi tant que tu veux sale connard … tu prendras ton pied tout seul !
-Ho. Que de vilains mots dans une si jolie bouche.

Je dois bien reconnaître, malgré toute l’offense que j’avais envers cette scène monstrueuse, que Anastia été l’une des plus belles filles que je n’avais jamais vus.

-Mais qui te parle de souffrance physique ? La souffrance morale est tellement plus douloureuse et tellement plus délectable. Nous venions pour l’infliger à ton père, mais apparemment tu en as plus besoin que lui …

Hans attrapa la petite fille qui ce cachais derrière Anastia, et l’envoya dans les bras de Nicolaï.

-Dit moi Anastia … aime-tu ta petite sœur ?
-Vous n’oseriez pas … ? Lança le fermier le regard remplie à ras-bord de peur et de tristesse.
-Anastia ? demanda Nicolaï. Vas-tu te montrer docile, ou vais-je être obligé de faire quelque chose de si horrible. Dit-il en caressant les cheveux de la petite fille, le pistolet braqué sur sa tempe.
-Vous êtes des monstre … vous ne méritez pas la vie …
-Tu vois Anastia. Belle Anastia. C’est ça qui est le plus amusant. Qui mérite la vie ? Qui ne la mérite pas ? qu’est-ce qui fait d’un homme un monstre ou un criminel ? Tu nous considère comme des monstres, et pourtant nous somme entier. T’es grand frère méritait sans doute la vie pour toi. Mais malgré leurs efforts, ils sont morts … tout les quatre … Et ta petite sœur qui semble méritait la vie à tes yeux … ne l’auras sans doute plus d’ici quelque minutes … Vois-tu Anastia … ce qui fait d’un homme un monstre, c’est de suivre ou non les règles qu’on lui impose pour survivre. Mes compagnons et moi, suivons les règles du petit père des peuples. Et nous vivons. Votre père n’a pas suivis ses règles … aujourd’hui il regrette … Et toi tu ne te laisse pas faire. Tu ne te plie pas aux règles. Nous te le faisons donc payer. Il est dommage que ta sœur … doive payer par la même occasion.

La honte me prit au plus haut point lorsque le coup parti du pistolet de Hans. Ce monstre avait osé abattre un enfant ! N’importe quel homme sensé l’aurait immédiatement égorgé ! Mais ses ami ce contentèrent de rire bêtement. Anastia elle été tétanisé. Comment des êtres pouvait-il être si dénudé de sentiment devait-elle ce demander …

-Alors Anastia ? Est-ce que tu souffre maintenant ? lui demanda Justrag.
-Je … je vous tuerez … touts les cinq … bande de porc ignoble …
-Ho on résiste encore hein ? lui lança Hans.

L’homme lui tourna le dos et elle ce jeta sur lui s’emparant de l’objet le plus tranchant qu’elle put avoir à porté de main. Hans l’attrapa par les poignés et la jeta sur Justrag qui l’empoigna en lui faisant une clef de bras.

-Qu’est-ce qu’on en fait chef ? demanda t-il à l’occasion de Nicolaï.
-C’est Karl qui c’est fait agresser, à lui de décider.
-Jette-la dans le puits avec la vieille …

Qu’elle malédiction de devoir vivre des vies pareils … de voir des choses pareils. Tant d’horreur et tant de souffrance. Tant de cruauté … J’aimerais tant passer cet épisode sous silence … mais c’est plus fort que moi … cela me permet de mieux me délecter de la fin sans doute … La ferme fut brûlé, ses habitant avec. Et le puits fut recouvert d’une épaisse pierre.

-Je vous maudis ! Bande de chien ! Je vous maudis à voir vos rêve ce détruire ! Avant de mourir par votre propre main ! leur avait-elle hurlait depuis le font de sont oubliette.

-JE TE MAUDIS … HANS KORLOF … TOI PARMIS LES AUTRES … JE TE MAUDIS A LES VOIR MOURIR … JE TE MAUDIS A LA PEUR. RESSENT CELLE QUE J’AI RESSENTIE, LORSQUE TU TENAIS SA VIE ENTRE TES MAINS !

Je fus effrayé par ce soudain crie mental qui raisonna dans son rêve, et Harsen ce réveilla brusquement. En sueur et au bord de l’arrêt cardiaque.

-Jacker ! appela t-il.

Le valet entra dans la chambre.

-Qu’y a-t-il Monsieur ?
-Toutes les portes sont-elles fermées à double tour ?
-Oui Monsieur. Comme vous l’avez demandé.
-Et les fenêtres ?
-Barricadaient comme demandé une fois de plus.
-Bien … qu’elle heure est-il ?
-4h34 du matin Monsieur. Dois-je préparer votre bain ?
-Oui oui … allez y donc …

Le valet quitta la chambre. Laissant Hans à ses réflexions. Pourquoi avait-il rêvé de cette opération là. Et ce soir là de plus. Quel rapport cela pouvait-il avoir avec tous les papiers étalés à travers la chambre ? Des rapports datant de plusieurs années. De différente opération pour le KGB. Des lettres de menaces écrite par et pour lui. Des ordres de mission d’espionnage. Lorsqu’il entra dans la salle de bain, ce dernier était près, et il ce plongea dedans sans attendre. La chaleur de l’eau lui dégourdi ses vieux membres et lui permit de réfléchir plus facilement. Il réfléchit à ce fameux assassin. Ça ne pouvait être cette jeune fille. Il l’avait vu de ses propres yeux finir sous un rocher dix fois plus lourde qu’elle. Elle était morte gelée par l’eau, ou de faim. Mais en aucun cas ça ne pouvait être elle. Non … il fallait qu’il ce concentrer sur une mission où ils avaient, tout les cinq, put laisser des survivants. Aucune mission ne semblait entrer dans cette catégorie. Mais il été encore trop endormie pour réussir à trouver la solution. Ils ce rendit donc chez Garfen qui ouvrait juste.

-Tu es bien matinal Harsen ? Qu’est-ce qui ce passe ?
-Rien … une insomnie …

Il but un café et il tomba sur un article dans le journal qui failli le faire s’étrangler.

-Garfen ! Il date d’aujourd’hui celui là ? demanda t-il en agitant le paquet de feuille grisâtre.
-Oui pourquoi … ?
-Pour rien …

Le journal était bien celui d’aujourd’hui en effet. Le grand titre avait fait prendre conscience à Hans que la fin approchait … «Berlin Est et Berlin Ouest font le mur pour ce rejoindre »
Ce jour, le 21 Novembres 1989, le mur de Berlin avait été détruit, et les force de police de la RFA et quelques alliés été en train de pénétrer dans Berlin Est.

C’est à tout allure que Hans rejoignit sont château sous le regard étonné de Garfen et de son chauffeur. Ils allaient arriver et il devrait les accueillir. Il devait les induire en erreur, ce faire passer pour qui il était actuellement. S’ils découvraient qui il était réellement, alors les propos de Nickolov deviendraient totalement justes.
En quelques heures il avait tout préparé. Les cigares, le cognac, la bière éventuellement. Du vin français qu’il avait obtenu à prix d’or avant le blocus, et une bouteille de whiskies. Ne connaissant pas la nationalité de ses futures … « visiteur » … à l’avance, il valait mieux assurer ses arrières.
Ceux furent finalement deux Américain et un Anglais qui débarquèrent chez lui. Avec un peu de chance ils ne sauraient pas parler allemand.
-Her Harsen Kargof ?
-Non son valet. Mais Monsieur va vous accueillir.
-« Dankeschoen »

Il avait entendu le merci allemand prononcé sans aucun accent étranger. Il les fit entrer, s’asseoir et leur servi des verres après leur avoir demandé, en allemand, ce qu’ils voulaient boire. L’Anglais parlait parfaitement cette langue, et traduisait au deux Américain. C’était un jeune juif qui avait fuie l’Allemagne avant que le traité de Nuremberg ne soit ratifié, pour l’Angleterre où vivait son oncle. Lorsqu’il apprit ceci, Hans, qui était un ancien nazie, fit mine de ne pas y attacher d’importance. Il poussa même la comédie jusqu’à s’en ravir.
-Votre tête me dit quelque chose. Lui lança t-il.
-Je ne pense pas, répliqua Hans, je n’ai jamais quitté mon château et mon cher Berlin.
-Oui je dois me tromper. Bon et bien merci pour cet accueille chaleureux. Et si jamais vous veniez à croiser l’une des personnes dont nous vous avons parlé, n’hésitez pas à prévenir les forces de police de la République Fédéral Allemande.
-Bien évidement.

Le plus amusant était que trois de ses anciens patronymes ce trouvait dans la liste donnait par le jeune Anglais. Ce jeune homme qu’il avait en effet, bel et bien déjà vu.

Peu avant que le traité de Nuremberg ne soit ratifié, Hans et des camarades du parti Nazie commençais déjà à faire des raide contre les maisons juive. C’est un soir de décembre, que Hans accompagné de sa troupe, avait violenté, et tué toute une famille juive, qui vivait à l’écart de la société. De ce massacre c’était enfuie une femme et un jeune enfant, que les balles avaient miraculeusement épargné au loin. Ce même jeune homme c’était retrouvé une fois de plus en face de lui, et l’avait presque reconnu. Heureusement pour Hans qu’il avait vieilli. C’est donc le « cœur » soulagé, que Hans alla dormir. Comment pouvait-on encore dormir après avoirs commis de telle atrocité en l’espace d’une vie ? Je ne l’avais jamais compris.

Le même rêve que la nuit dernière ce déroula. La même scène à une chose près, qui ne se passa pas comme cela c’était vraiment déroulé. Au moment où Justrag braquait son pistolet sur Anastia ce n’est pas lui qu’elle regarda mais Hans, et au fond de ces yeux, Hans décela une envie de et une haine sans borne. Mais le reste ce déroula tout à fait « normalement ». Hans reproduisait son horrible geste, et la belle Anastia finissait une fois de plus dans sa sombre geôle. De plus, un nouveau cri mental eu lieu, mais différent de la dernière fois.

« TON HEURE APPROCHE HANS. TON TOUR VIENDRA. TU PAYERAS POUR TOUT TES CRIMES ET SON MEUTRE EN PARTICULIER. TOI QUI T’ES APPROPRIÉ LE CHOIX DE VIE OU DE MORT SUR ELLE ! »

C’est une fois de plus au bord de la syncope que Hans ce réveilla. Il y avait enfin une justice. Je ne sue jamais si cela était dû à l’esprit de Hans ou non, mais la culpabilité l’avait rattrapé.

-Jacker ! appela t-il de nouveau

Mais cette fois ci personne ne lui répondit.

-Jacker !

Pas de réponse. Il se leva et enfila sa robe de chambre. Il ce dirigea vers la salle de bain pour se laver. Il ouvrit le robinet mais l’horreur le saisit lorsqu’il vit le sang qui avait remplacé l’eau. Il ce dépêcha d’éteindre le robinet, et de laisser l’horrible liquide cramoisie se vider dans les égouts avant de reprendre son calme.

-Jacker ! Où es-tu à la fin ? Hurla t-il.

Mais un fois de plus, seul le silence étouffant de la maison lui répondit. La panique commençait à le prendre. Il descendit dans la cuisine ce servir un verre d’eau. Mais arrivé, le verre à la main, devant le robinet, il hésita. La peur lui cramponna l’estomac, et ce fut avec une main hésitante qu’il ouvrit doucement le robinet. À sont grand soulagement, ce ne fut que de l’eau, de la simple eau, qui coula par le robinet. Hans se servit un verre et bu à grande gorgée, puis il s’en servit un autre, puis un autre. Et ce ne fut qu’au fur et à mesure que la pression tombait, qu’il ce rendait compte du goût de l’eau. Il en recracha le dernier verre. Un goût de mort, comme si un cadavre avait baigné dans son verre. Il ce retourna vivement, entendant un bruit derrière lui.

-Jacker ? C’est toi ?

Mais une fois de plus, il n’eu aucune réponse. En l’espace d’un instant, la panique le repris totalement. Il monta dans sa chambre pour s’habiller, et découvrit la pièce transformé en chantier. Saisit par la peur, Hans ouvrit la cache secrète derrière son placard, et en sortie un vieux T34 poussiéreux, qu’il chargea avec difficulté. Il descendit, armé, et près à tirer sur le moindre mouvement. Soudain il en distingua un au fond du couloir, et tira sur la forme qui disparue au détour du couloir.

- Alors sale lâche ?! C’est toi qui t’es mis en tête de faire justice tout seul ?!

Son hurlement retenti dans toute la maison.

- T’avais pas l’air de t’attendre à ça hein ?! dit-il en tirant pour bien montrer de quoi il parlait. Allez ! Vien donc manger du plomb ! Espèce d’assassin raté !

Voyant la forme emprunter l’escalier, il ce lança à sa poursuite, tirant au passage puis rechargeant. Il était pourtant sûr de l’avoir touché, mais pas la moindre goutte de sang ne perlait où que ce soit dans l’escalier. Montant lentement ce dernier, il distingua l’ombre au bout du couloir, qui ce finissait en cul-de-sac. Il ne pouvait en distinguer ni les couleurs, ni l’apparence depuis sa position, mais il n’avait guère besoin de cela. Il savait qui il avait en face, et il tira dans le tas sans même chercher à comprendre ce qui ce passait. Une fois son chargeur vide, il remarqua que la forme ce tenais toujours debout, et avançait lentement vers lui. Lorsqu’une main blanche sorti de l’ombre, Hans lâcha son arme, hurlant de terreur, et descendit l’escalier à toute vitesse. Arrivé à sa porte d’entrée, il tenta de l’ouvrir, mais elle refusa de lui laisser le passage. Il eu beau forcer, elle ne céda pas. Soudain il ce souvint des mesures qu’il avait pris pour que l’assassin ne rentre pas. Les portes et les fenêtres avaient était verrouillés à double tours, et Jacker avait gardé les clefs avec lui. Il courra dans le salon. Pourquoi ? Apparemment, il ne le savait pas plus que qui que ce soit d’autre. Mais une fois arrivé sur place, une vision d’horreur l’attendait. Le corps de Jacker, était écorché, étalé dans un coin de la pièce, au milieu de laquelle, ce trouvé une corde, et un tabouret juste au dessous. Il voulut repartir, mais la porte ce ferma devant lui, refusant tout autant de s’ouvrir que la porte d’entrée. Soudain, il lui apparut, le fantôme d’Anastia. Il la voyait aussi surement qu’il l’avait vu lorsqu’il l’avait jeté au fond du puits. Toujours les même cheveux blond, le même regard dénudé de peur, et remplie de haine.

« Bonsoir Hans. » lui lança-t-elle d’une voix froide et monotone.

Hans rassembla le peu de courage qui lui restait et lui répondit, sans pour autant la regarder dans les yeux.

- Nous … nous somme le matin …
- Comment le sais-tu ?
- …
- Comment peux-tu en être sûr depuis cette pièce sans fenêtre ? Vois-tu Hans, lorsque toi et tes amis m’avaient jetés dans ce puits, j’ai finit par perdre la notion du temps. Je ne savais plus quand était le jour, quand était la nuit.
- Tu … n’es pas … morte … ?
- Morte ? Ho bien sur que si ! Je suis morte à peu près cent vingt trois heures après que vous m’ayez laissé au fond de ce puit. Le sang que tu as vu dans ta baignoire, c’est le sang de ma grand-mère, celui dans lequel j’ai baignée durant ces cent vingt trois heures. Et l’eau que tu as bu, c’est l’eau qui m’a permis de survivre, jusqu’à ce que la tristesse et la folie ne m’emporte.
- Ecoute Anastia … je sais pourquoi tu es là … Je n’avais pas le choix !
- C’est tout ce que tu as à dire pour ta défense ? Que tu n’avais pas le choix ?! Pas le choix de tirer sur une enfant ?!
- Je ne voulais pas … je ne savais pas …
- Que j’allais revenir te hanter ? Sache que tes amis m’ont répondu la même chose, en ajoutant que ce n’était pas eux qui avait tiré sur ma sœur. Que c’était toi, et non eux les vrais coupables.
- A … Anastia … Pi … pitié …
- Comment oses-tu implorer pitié ?

Elle s’approcha de lui et lui caressa la joue. Un frisson le parcouru.

- Combien de personne t’on imploré durant ta vie ? Et combien en as-tu épargné ?

Je n’en croyais pas mes yeux ! Hans était en train de fondre en larme.

- Je suis désolé ! Désolé … ! Pitié …
- Implorer ne sert à rien, elle lui désigna la corde et le tabouret, Si tu veux que tes horribles crimes soient un tant soit peu pardonné, tu sais se que tu as à faire.
- Je suis désolé … répétait Hans … tellement désolé …

Il s’avançait lentement vers la corde. L’effroi me pris, lorsque je constatai, que plus il avançait vers cette dernière, et plus la pièce ce remplissait d’âme. Arrivait à la corde, Le fantôme de la sœur d’Anastia apparut juste devant lui. Il tomba à genoux devant elle, fondant une fois de plus en larme.

- Excuse-moi, … je … Pardonne-moi par pitié …

Sans lui répondre, elle désigna la corde d’un signe de la tête. Il monta sur le tabouret, passa la corde autour de son cou, et le tabouret disparue. Juste avant que ses yeux ne ce ferme définitivement, la voix de la sœur d’Anastia résonna

-Jamais tes crimes ne te seront pardonné, à jamais tu seras damné, pour réparer toute tes fautes, une éternité sera tout juste suffisante.

Le lendemain matin, les journaux publié la nouvelle du suicide de Harsen Kargof, riche propriétaire de Berlin.
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime14/11/2010, 18:14

Il aura fallu que tu postes cette nouvelle-ci pour que je lise enfin l'autre.

C'est original, je trouve qu'il y a de l'idée. C'est un peu dérangeant, aussi, et il semble en être de même pour ta deuxième nouvelle. Tu as pensé à consulter ? Le Nouvelles de Mandford 694324
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime14/11/2010, 18:23

Je tien à préciser que je suis très saint d'esprit ! (pour la moyenne des technomage skaven !)

Mais dérangeant sous quel sens ?
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime14/11/2010, 20:18

"Mais dérangeant sous quel sens ? "
Si tu te le demandes, c'est que décidément les skavens n'ont pas les mêmes critères que les autres pour juger de la santé d'esprit ! Le Nouvelles de Mandford 694324

Disons que l'histoire de cet homme qui sombre dans la folie pour une mystérieuse jeune fille et ces meurtres qui se multiplient, confèrent une atmosphère lourde et assez sombre au récit. Dérangeant dans ce sens-là.
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime14/11/2010, 20:22

"Lourde" négativement ?

Ou lourde sous le sens "oppressant", tendu ?

(et on a de très bon critères chez les skaven ...)
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime14/11/2010, 20:30

Lourde dans le sens tendu. Ca paraît clair, pourtant.

Ah oui, j'oubliais, c'est encore cette vieille paranoïa skaven. Le Nouvelles de Mandford 694324
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime14/11/2010, 20:48

si c'est lourd sous le sens oppressant (et non pas lourd, ennuyeux) alors c'est désiré ! Le Nouvelles de Mandford 626817

(c'pas de la paranoïa : c'est de l'instinct de survie nuance ! x))
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime15/11/2010, 08:26

Je m'en doute bien, que c'est désiré.
Tss, ces skavens... Vivre sous terre n'améliore franchement pas votre santé d'esprit. Le Nouvelles de Mandford 431441
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime15/11/2010, 08:35

Les Hauts elfes vivent cloîtré sur une île, c'est pas forcément mieux ! x)
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime15/11/2010, 22:32

Au moins les hauts-elfes ne moisissent pas dans des tunnels boueux, n'ayant que le choix entre les mutations et une dégénérescence à petit feu ou un perfide assassinat pour venir abréger des jours misérables.

Après, les goûts et les couleurs...


PS : D'ailleurs si, c'est mieux, la preuve, des skavens ont tenté de s'y installer. Le Nouvelles de Mandford 199808
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MessageSujet: Re: Le Nouvelles de Mandford   Le Nouvelles de Mandford Icon_minitime16/11/2010, 00:17

on n'a pas plus tenté de s'y installer qu'on a tenter de s'installer en orient ! x)

Non mais tu peux rigoler, vous êtes le seul peuple à nous poser problème de toute façon ! x)

(oui oui vas-y ! rigole ! sort le champagne, j'en prend un verre si tu veux x), à la votre !)

et puis les mutations ... c'est que pour les créatures de Moulder ... et les assassinat perfides c'est pour les autres créatures vivante ! dans notre société, l'assassinat n'est jamais perfides ! Il est réussie ou raté ! x)
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