Vulcan Dragons

Ouaip. Coming soon comme dirait l'autre.


Bon voilà, je vais poster ici les nouvelles concernant le chapitre des Vulcan Dragons. Ne vous en faites pas si le début est quelque peu confus, je tâche de tout expliquer au fur et à mesure de l'histoire.

Néanmoins, si vous avez des questions n'hésitez pas. Je vous dirais si je compte en parler plus tard oopa !
Et comme d'hab, les coms sont plus que bienvenus !

Il régnait un silence oppressant, uniquement rompu par le grondement continuel du volcan, si familier qu’on en venait à l’occulter sans jamais totalement oublier la menace qu’il posait. Ce géant de roc et de feu se dressait haut dans le ciel, ses trois kilomètres d’altitude rendus infimes par le rayon de cinq kilomètres de son cratère. Ce béhémoth minéral s’offrait aux regards dans toute sa majesté, immuable et intouché par les millénaires, le plus grand représentant de son espèce à la surface de cette planète.
Au sommet de ce roi des monts et au bord du cratère rougeoyant, s’élevait une unique tour d’ébène, défiant les cieux de cendre par sa seule envergure. Au trois quarts de sa hauteur, une passerelle faites de la même roche terminait sa course au dessus du cratère emplit de lave en fusion, où elle se transformait en un promontoire aux proportions titanesques au sommet duquel trônait un cor monumental qui semblait avoir été taillé à même la roche.
Emplissant cette passerelle, plus de milles silhouettes écarlates formaient une haie d’honneur dans un silence absolu. Des bannières aux couleurs chatoyantes flottaient doucement de part et d’autres de l’allée ainsi dégagée, et les flammes qui les paraient semblaient prendre vie sous le rougeoiement brûlant de la lave, quelques trois cent mètres plus bas. Une silhouette esseulée jaillit de la tour, et plus de mille Astartes se mirent au garde à vous avec un synchronisme parfait.
L’homme sembla jauger l’assemblée du regard pendant un court instant avant d’effectuer un premier pas et de commencer à remonter l’allée, droit vers l’autel et le cor.

_________________________________________________________

L’air est brûlant et sec, des scories obscurcissent le ciel de cette après-midi sur Vulcania Primaris et chaque inspiration est laborieuse. Un vent chargé de poussière et capable de nettoyer un squelette humain en quelques heures balaye les flancs de la falaise sans relâche, fouettant les deux silhouettes chancelantes qui gravissent péniblement une côte particulièrement escarpée. Les arêtes sont aiguisées par l’érosion, aussi tranchantes que des rasoirs et la moindre chute serait mortelle. Les deux hommes escaladent en silence, leurs esprits concentrés sur l’épreuve qu’ils affrontent alors que quelques centaines de mètres plus bas la mer de lave connais une nouvelle marée fulgurante et leur coupe tout échappatoire. Après plusieurs heures d’efforts, ils parviennent enfin à une large anfractuosité, logée dans le flanc de la falaise. Alors qu’ils s’y hissent dans un dernier effort, le plus petit des deux hommes tente de reprendre son souffle, sa respiration réduite à un sifflement saccadé.

-Calme ta respiration novice, un guerrier de l’Empereur ne connaît… »
-…Pas de repos, hormis dans la mort. » Compléta l’autre dans un sifflement douloureux, tout en se redressant. « Je ne faisais qu’admirer le paysage seigneur Chapelain. » Parvint-il à se justifier en affichant un visage impassible.
Un sourire s’étira lentement sur le visage couturé de cicatrices du chapelain alors que son élève se remettait difficilement de l’ascension.
-Vous êtes bien effronté pour quelqu'un qui pensait terminer avec trente minutes d’avance. »
-Jamais je n’aurais osé remettre en doute vos capacités Monseigneur ! » S’écria le novice, faussement choqué.
-Vraiment ? "Je serais forcé de porter vos vieux os sur les derniers mètres Ancêtre.", ce sont vos mots il me semble » cita l’Astartes en imitant la voix de basse du jeune homme.
-Vous avez du me confondre avec Leichos seigneur Cassius. L’âge sans doute… »
-Par les crocs du Drake, ta longue est plus fourchue que celle d’un Wyrm ! » Gronda le chapelain en assénant une tape au sommet du crâne chauve de l’initié. Il n’avait pas été choisit comme chapelain pour se faire remettre à sa place par de jeune impertinents ! Il ne put s’empêcher de pouffer en réalisant que le jeune homme n’avait pas totalement tort, il se faisait vieux. Fort heureusement, l'autre ne le vit pas tout occupé qu’il était à reprendre son souffle.
-Quelle est la prochaine étape ? » L’interrogea le jeune homme.
-Nous ne bougerons plus d’ici. »
-Je croyais qu’aujourd’hui allait être une étape importante dans ma formation, maitre. » S’étonna t’il, tout humour disparu de sa voix.
-Et il en sera ainsi. As-tu récupéré ? »Le novice hocha la tête et se redressa totalement. Alors même que son corps n’avait pas subit les changements faisant de lui un Space Marine à part entière, il égalait presque en taille son mentor, le fixant droit dans les yeux sans avoir besoin de lever la tête. Tout deux étaient vêtus de la même combinaison noire ignifugée et pourvue de chausses à crampons facilitant l’escalade, leurs armes et armures étant restées entreposées à l’arsenal du chapitre à l’exception d’un couteau de combat.

- Alors suis-moi. Et pendant que nous marchons, récite-moi ce que tu sais des Wyrms. » Ordonna le Chapelain en se mettant en route vers l’intérieure de la caverne dont l’obscurité ne laissait rien deviner de sa taille. Elle pouvait fort bien traverser toute la montagne.
Lui emboitant le pas, l’initié commença à réciter d’une voix où se mélangeaient ferveur et respect les leçons qu’il connaissait depuis bien longtemps, avant même son recrutement par les chapelains.
-Les Wyrms sont les descendants du Drake. En tant que tel ils représentent Sa volonté et nous leur devons le respect. Leur race est immortelle, et tant que bruleront les étoiles ils seront. On les décrit comme de gigantesques reptiles volants, leur souffle est du feu le plus pur et un coup de leurs griffes peut éventrer une armure énergétique… »

Ils marchèrent ainsi pendant longtemps, parfois Cassius posait des questions plus précises auxquelles le jeune homme répondait sans faillir, continuant de réciter inlassablement les légendes du chapitre.
-…Aussi nous coexistons en harmonie avec les Wyrms, ils sont notre cœur de guerrier et nous sommes leur manifestation dans l’immensité de la galaxie. Lorsque nous marchons au combat, leurs esprits sont avec nous, et aussi vrai que nos cœurs saignent à chaque frère tombé, ils pleurent le poids de nos morts. Ils sont nos frères, nous les comprenons car ils sont nous, et tant que nos âme se consumeront tel le brasier du Palais de Terra, nous ne ferrons qu’un. »

Le chapelain hocha la tête d’un air satisfait et il s’arrêta brutalement de marcher, sous la surprise le novice faillit le percuter. Ils se trouvaient dans une grande salle souterraine, faiblement illuminée par un petit lac de magma en son centre.
-Tu as bien appris tes leçons Séraphon. Il est temps de voir si tu les as comprises. » Alors qu’il prononçait ses paroles, deux formes se détachèrent des ombres pour pénétrer le cercle de lumière. Enormes, les créatures se déplaçaient avec langueur sur leurs quatre longues pattes griffues. Elles semblaient lentes mais une vitalité sans limite semblait rayonner d’elles, leurs pupilles verticales ne cillaient pas et il y brillait une lueur d’intelligence inexistante chez les simples animaux.
Alors que les deux Wyrms avançaient lentement à l’encontre des hommes, le jeune initié sentit une terreur surnaturelle s’emparer de lui alors qu’une admiration sans limite pour les deux êtres mythiques naissait en lui.

Une tour au sommet d'un volcan ?
La moindre éruption, et adieu la tour !

Sinon, c'est pas mal, même si j'exècre les SM, quels qu'ils soient.

Séraphon s’avança d’un pas sur et confiant. Sa carrure était telle que son armure d’artificier peinait à le contenir. Alors qu’il remontait la haie d’honneur, il sentait le poids d’un millier de regards posés sur lui. Il connaissait chaque frère ici présent, il avait combattu au coté de chacun d’entre eux sur mille mondes différents, et pourtant il lui restait tant à faire. Depuis les bannières des escouades à la majestueuse bannière du Chapitre, cent paires d’yeux reptiliens l’observaient avancer sans jamais ciller. Il n’était pas armé, hormis de ses deux griffes éclairs qu’il portait si souvent désormais qu’il les maniait comme ses propres mains. Son casque pendait à sa ceinture, voilà des lustres qu’il ne s’en était servit que comme respirateur occasionnel, lorsque les poisons de l’ennemis étaient trop virulents, même pour son organisme amélioré de Space Marine. Le silence l’accompagnait alors qu’il franchissait les derniers rangs de l’allée, les vétérans de la première compagnie levant haut leurs lances énergétiques pour le saluer. Arrivant au pied de l’autel, Séraphon mit un genou à terre comme l’exigeaient les traditions, avant de murmurer une courte prière destinée à apaiser l’Empereur en ces temps troublés. Dix Astartes en armure noires formèrent alors cercle autours de lui, chacun lui accordant sa bénédiction par le biais de quelque mots, une main gantée posée sur son front avant de se fondre de nouveau dans les rangs, Séraphon reconnu Cassius parmi les Chapelains, plus vieux que jamais et toujours au meilleur de sa forme. Mais le moment n’était pas aux boutades. Se relevant, il entreprit de gravir l’autel, chaque marche le rapprochant toujours plus du cor. Après ce qui lui parut un temps infini, il parvint au sommet du promontoire et se saisit avec un respect infini de l’instrument de roche noire. Il semblait peser une tonne, et seul un vrai guerrier pouvait le porter à bout de bras comme le faisait maintenant Séraphon. Quelques mètres après le reposoir du cor, la passerelle disparaissait abruptement, laissant place à un véritable enfer sur terre. L’immense cratère semblait sans fond, et le lac de lave bouillonnait sans relâche depuis la fondation de leur confrérie. Portant le cor à ses lèvres, Séraphon tira une unique note basse, comme un grondement provenu des entrailles même de la terre. Le son s’étira alors que l’instrument semblait prendre vie, des flammèches jaillissant de son fut alors que les braises immortelles qu’il contenait étaient éveillées par le souffle puissant de l’Astartes. Finalement, la note mourut et Séraphon reposa le cor sur le présentoir et qu’un autre son remplaçait l’écho mourant, le bruit d’un grand volume d’air brassé par d’immenses ailes de cuir.

_______________________________________________

Cassius s’avança sans peur vers les béhémoths, un étrange sourire illuminant son visage parcheminé. Les deux Wyrms étaient impressionnants, leur couleur rouge sang semblant pulser sous la lumière volcanique. Le plus grand devait faire trois mètres au garrot, et l’envergure de ses ailes repliées dans son dos ne pouvait qu’être imaginée tant il était imposant. La terre tremblait légèrement à chacun de ses pas et l’éclat de ses prunelles sans paupière laissait deviner un grand âge. Celui qui l’accompagnait était resté en arrière, légèrement plus petit que son ainé, il irradiait de puissance. Ses mouvements étaient vifs et alertes, ses narines semblaient frémir d’excitation et des flammes en jaillissaient par intervalle. Ses yeux d’un jaune vif étaient fixés sur Séraphon, et sans savoir comment il ressentit l’excitation du Wyrm comme si elle était sienne.
Cassius s’était approché aux pieds du plus grand des deux lorsqu’il s’inclina brièvement avant de poser sa main nue sur le museau reptilien du Wyrm, son regard plongé dans celui du béhémoth. Les deux êtres restèrent un moment ainsi avant de rompre le contact d’un commun accord. Se retournant vers Séraphon, le vieil Astartes lui lança un regard grave avant de prendre la parole.
-Il est temps. Tu devras mettre en pratique tous ce que tu as apprit jusqu’à ce jour pour remporter cette épreuve. A la volonté de l’Empereur, et par la grâce du Drake. » Prononça le Chapelain d’une voix rendue sure par la répétition des mêmes mots.

Alors que Séraphon cherchait encore un sens à ce qui venait de se passer, le plus jeune des Wyrms se tapis sur lui-même pour se détendre d’un seul coup l’instant d’après et lui sauter droit dessus en poussant un rugissement si fort que les parois de la caverne semblèrent trembler. Poussant un cri de surprise, le novice parvint à se jeter ce coté au dernier moment en dégainant son couteau de combat, évitant de peu les griffes acérées. Jetant un coup d’œil affolé en direction de son maitre, il vit que celui-ci observait attentivement ses faits et gestes et semblait n’avoir aucune intention d’intervenir, de même que l’imposant béhémoth allongé à ses cotés. Mais déjà le Wyrm repartait à l’assaut et Séraphon dut puiser dans toute ses ressources pour rester en vie sans déceler la moindre faille qu’il aurait put exploiter. Son entrainement étouffait la peur panique qui menaçait de s’emparer de lui et il tenta plusieurs fois de contre-attaquer sans succès. Si encore il avait eut sous la main l’une des longues lances qu’on leur avait apprit à manier, il aurait put compenser l’allonge du jeune Wyrm mais son adversaire restait hors de portée et les faibles coups qu’il portait de sa lame rebondissaient sans effet sur les écailles écarlates. Jurant intérieurement, il tenta de se rappeler les derniers mots de son mentor. Il avait parlé de ses leçons, et avant ça de la compréhension qu’il en avait. Qu’avait il voulu dire par là ? Jamais il n’avait appris à lutter contre une créature monstrueuse avec pour seule arme un cure-dent ! Comme toujours avec son maître, les choses n’étaient pas ce qu’elles semblaient être. On ne lui avait jamais appris à combattre les Wyrms, car il n’aurait jamais à les combattre. De tout temps on lui avait enseigné que les descendants du Drake étaient leurs frères, et que les tuer était passible de peine de mort ainsi que de se voir offrir la promesse que jamais l’âme du fautif ne trouverait son chemin jusqu’à la droite de l’Empereur. Horrifié par ses propres conclusions, il jeta au loin son couteau avant même de pousser plus loin son raisonnement. Se tournant de nouveau vers son adversaire il se prépara à le vaincre sans l’affronter. Plongeant son regard au fond de celui du Wyrm, il y lut une foi de plus cette intelligence surnaturelle, et autre chose passa soudain en lui. Alors que la créature se lançait une foi de plus en avant dans une tempête de coups de griffes, il parvint à lire ses mouvements aussi clairement que s’il les avait lui-même imaginés. Le béhémoth était sauvage, féroce. Ses yeux brillaient de l’excitation des combats. Mais il était aussi d’une grande noblesse. Ses assauts étaient toujours directs, sans préambules et efficaces mais d’une honnêteté étonnante. Séraphon devinait désormais la trajectoire de ses attaques avant même qu’il ne les ait esquissés et les éviter devint un jeu d’enfant, mais un jeu toujours mortel. Leur manège se poursuivit ainsi pendant des heures pendant lesquelles il évitait assaut sur assaut en puisant dans toutes ses ressources.

Lorsqu’enfin il mit un genou à terre, courbé de fatigue, ce ne fut que pour voir le Wyrm faire de même. Les deux adversaires haletaient en se fixant du regard, ce n’était pas un regard de haine ou rageur, mais un véritable respect qui s’imposa entre eux deux. Sans savoir pourquoi, Séraphon se releva pour venir se placer devant le Wyrm qui abaissa son long coup jusqu’à se retrouver au même niveau que l’humain. Esquissant le même geste qu’il avait vu Cassius accomplir, il tendit la main pour en appuyer la paume contre le museau du béhémoth tout en plongeant son regard dans les pupilles irisées. Le contact était chaud, les lourdes écailles étonnament douces au toucher. Mais plus que cela, un véritable flot d’émotions se répandit en lui alors qu’il goûtait à une nouvelle perception du monde. Les vents chauds fouettant ses écailles, une immensité de lave en fusion à perte de vue si belle qu’elle lui fit venir les larmes aux yeux. Alors qu’il apprenait tout du Wyrm, il comprit que celui-ci apprenait également de lui. Lui aussi était jeune, et d’une façon ou d’une autre ils étaient désormais liés, ne formaient plus qu’un.

Une présence à ses cotés rompit le contact qu’il avait avec le béhémoth, et c’est à regret qu’il tourna son regard vers Cassius qui les avait rejoins.
-Je suis fier de toi. Maintenant tu comprends vraiment. Bienvenue parmi nous mon frère. » Dit-il, contenant difficilement l’émotion qui pointait au travers de sa voix.
-Frère ? » S’étonna brièvement Séraphon.
-Vous n’êtes plus un initié, et à supposer que vous passiez une dernière épreuve vous deviendrez un Space Marine à part entière. »
- Que dois-je faire ? » S’enquit anxieusement Séraphon, la main toujours posée su le museau du Wyrm d’où jaillissaient des vagues de calme, apaisant aussi aisément ses craintes qu’une flammèche est éteinte par une rafale.
-Répondre à une simple question. Quel est ton nom ? »
Alors que le chapelain posait la question, Séraphon plongeait de nouveau son regard au fond de celui du Wyrm.


_____________________________________________________



Des rafales de vents balayèrent l’assemblée alors qu’un rugissement de fin des temps s’élevait du cratère. Une gigantesque forme écarlate s’éleva pour se poser sur le promontoire. Sa respiration évoquait mille bolters tirant à l’unisson, ses yeux jaunes brillaient de mille feux. C’était un véritable titan, l’envergure de ses ailes étaient telles qu’elles auraient put recouvrir l’assemblée entière, debout il devait atteindre les dix mètres, chacun de ses longs crocs faisait la taille d’un Terminator et ses griffes laissaient de profondes entailles sur la roche d’obsidienne. Le Wyrm rugit à l’encontre de Séraphon qui demeura impassible, un large sourire s’étirant sur ses lèvres. Le rugissement se mua en grondement alors que le béhémoth abaissait son long coup pour se retrouver au même niveau que l’Astartes. Celui-ci s’avança et s’agenouilla devant le géant qui le fixait toujours de ses iris sans paupières. Alors le Wyrm inclina lui aussi la tête et Séraphon se releva, posant une griffe sur le museau surdimensionné du béhémoth. Derrière lui, plus de mille guerriers s’agenouillèrent du même mouvement. Tout en haut de la Tour Noire, un cor sonna, annonçant la fin du rituel. Les premiers vivats jaillirent des gorges humaines, acclamant le nom de Séraphon, béni par le Drake. Il ne les écoutait pas, la main toujours posée sur le museau du béhémoth, alors qu’ils ne formaient qu’un, un seul nom pour deux être, deux noms pour un seul.

Abraxxas Séraphon. Désormais Grand Maître des Vulcan Dragons.

"étonnement"
Etonnament, plutôt.

Sinon c'est très bien.

Merci bien !

Et la tour viens de chez Mr.Bricolage, c'est du solide

Plus sérieusement, c'est un lieu de culte du Chapitre, donc protégé par les technologies les plus avanées (ou les plus reculées ?) qui soient disponibles.

Oui, mais rien n'est plus instable que le haut d'un volcan, technologie ou non.
La technologie ne te sert à rien si tu n'as trouvé ni le moyen de faire léviter un bâtiment, ni de le protéger d'une explosion bouillonante de lave en fusion.

Excellent. Je veux la suite.

"une courte prière destinée à apaiser l’Empereur en ces temps troublés"
Si je ne m'abuse, ce n'est pas là l'image de l'Empereur que cultivent les Space Marines.

Si ?

Ils tentent de l'apaiser car il en réfèrent à un autre que lui pour bénir la nomination d'un nouveau Grand Maitre

J'entendais par là que j'étais persuadé que les Space Marine n'étaient pas tellement d'accord avec la déification de l'Empereur.

Pour la majorité. Aprés cela dépends. Le point vaguement commun à tout les chapitres est qu'ils le voient plus comme leur "Père" que leur Dieu, ce qui n'est pas le cas chez les miens.

Bref, ça dépends !

Merci pour les compliments en tout cas >_<

Ah, et sachez Effrayant seigneur que les adeptes de Mars disposent de moyens inimaginables, controler les réactions d'un volcan instable est un jeu d'enfant pour eux, à condition d'y mettre les moyens ! Et même sans cela, la tour est enveloppée d'un champ de force tandis que la roche dont elle est faite est capable de résister aux températures les plus êxtrèmes. Il est dit que ce matériau refroidit à la surface des soleils !

Tout est possible

Mais j'aimerais bien aussi entendre les autres joueurs de Space Marines, à savoir Melcor et Ash

Champ de force ou pas, si le volcan explose, adieu la tour.

Arduilanar a écrit:

Si le volcan explose

Tout les volcans ne sont pas explosif. Hawaï, l'Etna, le Piton de la fournaise à la Réunion par exemples, sont de type effusif. C'est à dire des volcan à cratère large qui lorsqu'ils entrent en éruption forment un lac de magma liquide, dont la lave s'écoule lentement en rivières plus ou moins canalisées par la forme du cône. Ces volcans sont stable, prévisible et ne présentent quasiment pas de dangers pour les populations alentours si elles font un tant soit peut attention.

Sinon, pour la fic proprement dite... j'adore! A quand la suite? ^^

C'est vrai que, en général, les Astartes voient l'Empereur comme leurs père plutôt que comme un Dieu. Mais si on prend l'exemple du Capitaine Garro qui adhèrent à la vision du Lectio Divinato (j'suis plus sur de l'orthographe), ce n'est pas une règle absolu. Et personnellement, ça ne me dérange pas. Ils sont le dernier rempart de l'humanité, alors qu'eux-même ne sont physiquement plus très humains, donc c'est mieux qu'ils aient au moins un point commun avec ceux qu'ils sont censés protéger...

J'aime bien aussi l'idée du lien entre le guerrier et la wyrm, c'est relativement original et bien exploiter je trouve ^^

Merci ! Je voulais qu'ils se différencient vraiment des autres chapitres.
Quand à la "religion", il est vrai que beaucoup de chapitres ne voient pas l'Empereur comme un dieu, et les divergences personelles sont plutot rares, mais certains autres croient à son caractère divin, c'est pas pour rien qu'on les considère comme des fanatiques religieux XD !

"Tout les volcans ne sont pas explosif. Hawaï, l'Etna, le Piton de la fournaise à la Réunion par exemples, sont de type effusif. C'est à dire des volcan à cratère large qui lorsqu'ils entrent en éruption forment un lac de magma liquide, dont la lave s'écoule lentement en rivières plus ou moins canalisées par la forme du cône. Ces volcans sont stable, prévisible et ne présentent quasiment pas de dangers pour les populations alentours si elles font un tant soit peut attention."
J'attendais cette remarque.
Mais qui dit que ces éruptions ne présentent pas de dangers pour les pyromanes fanatiques qui ont élu domicile au sommet du volcan ?

Arduilanar a écrit:

J'attendais cette remarque.
Mais qui dit que ces éruptions ne présentent pas de dangers pour les pyromanes fanatiques qui ont élu domicile au sommet du volcan ?

Et bien il suffit d'un champ de force pour empêcher la lave de déborder dans la forteresse, une bonne climatisation à l'intérieur pour éviter de cuire, et entretenir régulièrement les bords des cratères pour s'assurer que le magma ne bouche pas les canaux d'évacuations.
Mais sinon il n'y a pas de crainte à avoir que le volcan ne s'effondre ou n'explose façon Mont St-Hélène.
C'est pas plus dangereux que de traverser le Warp avec un champ de Geller ^^

Mais les scories et les pentes escarpées sont plus signes d'un volcan explosif qu'effusif.

Et puis, quel que soit le type de volcan, il subsiste un risque d'affaissement.

Les scories s'expliquent aisément du fait que la planète est totalement recouverte de volcans, dont beaucoup sont explosifs...C'est l'atmosphère toute entière qui est chargée de cendre

Quant à l'affaissement...A la grâce de l'Empereur-Dieu !

Autrement dit : vive le suicide !

C'est tout l'avantage de ne pas être une éspèce en voie d'extinction : on peut se le permettre, pas comme d'autres !

Créer un chapitre pour le faire disparaître dans de la lave par pure grosbillisme, ce n'est pas aussi glorieux que ça.

"A la grâce de l'Empereur-Dieu !"
Voilà une belle preuve de l'existence de cette fameuse grâce, en tout cas.

Tu dis ça parce que la tour d'obsidienne ne s'est pas encore écroulée, ce qui ne devrait pas manquer d'arriver avant peu.

Et puis, excuse-moi, mais la grâce d'un légume momifié dans un sarcophage défectueux, ça me fait plus rire qu'autre chose.

Mais pas autant que si la tour s'écroulait.

Et avoue que ça te contrarie un peu.

-C’en est trop ! »
Le rugissement fut suivit d’un silence pesant alors que tout les regards se tournaient vers celui qui venait de crier ces mots en appuyant ses paroles d’un coup de poing phénoménal contre le granit de la table de banquet. L’Astartes n’avait visiblement pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.
-Je ne tolérerais plus tes paroles blasphématoires Nixos ! » Rugit-il en pointant un doigt accusateur vers l’homme qui se trouvait assit en face de lui.
-Je ne peux blasphémer ce qui n’est pas divin mon cher Beliarch. » Renchérit l’autre, un sourire aux lèvres. Ce fut la goutte de trop pour le Space Marine qui poussa un beuglement de rage en se jetant sur lui, passant aisément au dessus de la table qui séparait les deux frères.
Les deux hommes roulèrent à terre dans un enchevêtrement de bras et de jambes, tentant de se saisir de leur adversaire à la gorge tout en se rouant mutuellement de coups qui auraient défoncés des cages thoraciques humaines, s’agrippant par leurs robes et les ceintures de cuir qui ceignaient les fils du Drake lorsqu’ils ne portaient pas l’armure énergétique bénie. Aussitôt, une foule inquiète se forma autours des deux adversaires, sans savoir s’il fallait les séparer ou les laisser exprimer ce que tous ressentaient. Alors qu’un frère faisait mine d’intervenir une main se posa sur son épaule, l’obligeant brusquement à rentrer dans le rang, se dégageant brutalement il envoya son poing droit vers la mâchoire de celui qui l’avait retenu, lui brisant les os du nez et l’envoyant au sol. Une fraction de secondes plus tard lui aussi se retrouvait au sol alors qu’un autre frère vengeait son camarade.

___________________________________

Séraphon leva un sourcil contrarié alors qu’une silhouette en armure pénétrait en toute hâte dans ses quartiers, faisant fi du protocole et manquant de renverser le bureau du Grand Maitre dans sa hâte. Celui qui troublait le seigneur des Vulcan Dragons alors qu’il s’occupait de la vie administrative du chapitre avait intérêt à avoir de bonnes raisons de le faire, et celui qui renversait un bureau sur lequel reposaient des montagnes de dossiers de demandes remplies et classées pouvait craindre un châtiment exemplaire digne de faire connaitre la peur à un Astartes. Tout reclasser par exemple. Aussi c’est avec un soulagement non feint que le Space Marine parvint à arrêter sa course folle juste avant de percuter le bureau de Séraphon, lequel l’observait d’un air désapprobateur.
« J’ose espérer que vous avez une bonne raison pour m’interrompre Maitre de Forge ? » Lui demanda abruptement le Maitre du Chapitre.
-Monseigneur ! » S’excusa l’homme en charge de l’armurerie, « Nous avons un problème ! ».