Le rituel était bientôt terminé. Le sorcier ne savait pas ce qu'il allait faire apparaître, mais qu'importe. Père Nurgle devrait le récompenser comme il se doit.
-Continuez mes frères ! Puis nous sacrifierons l'otage et ce sera une porte d'ouverte vers notre monde pour les démons de Nurgle !
Les 7 autres cultistes chantaient des litanies impies envers le Dieu de la Pestilence, en cercle autour d'une étoile à huit branches, au centre de laquelle se trouvait l'icône de Nurgle. Chaque apôtre se trouvait à la pointe de chaque branche, tout comme le sorcier qui dirigeait le rituel d'invocation.
L'otage en question était une femme de l'aristocratie Impériale. Son enlèvement était le sujet de toutes les conversations de la région, mais personne ne se doutait qu'elle se trouvait en fait dans l'une des caves de la ville de Marienburg. Elle servirait bientôt de sacrifice pour le rituel en l'honneur de Nurgle.
Sous son capuchon vert sombre, le sorcier se remit à prononcer ses paroles inconnues du commun des mortels.
La lune donnait une apparence lugubre à la rue qu'un homme était en train de traverser. Ses bottes de cuir clouté résonnait sur le pavé, et sa cape noire trainait sur le sol dans un bruissement presque sourd. L'homme s'arrêta devant une maison et, ajustant le grand chapeau qui dissimulait son visage dans l'ombre, posa la main sur la poignée de la porte de cette maison. Fermée, évidemment. Il sortit alors un passe-partout de sa poche qui l'enfonça dans la serrure et, quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrait sur un intérieur obscure.
La lumière de la lune éclaircit vaguement l'entrée, révélant un tapis de soie à l'effigie de Sigmar. Quoi de plus commun, dans une bâtisse de l'Empire. Une maison ordinaire, mais l'homme entré par effraction avait quelque chose d'important à y faire. Ses bottes résonnaient sur le parquet, mais personne ne semblait être là. Sur de lui, l'individu marcha d'un pas déterminé à l'autre extrémité de la maison, où il se trouvait face à une porte de bois, qu'il ouvrit de la même manière que la précédente. Un escalier descendait dans des profondeurs obscures. Une cave à vin, sans aucun doute, étant donné l'impressionnant nombre de bouteilles entreposées sur les étagères qui bordaient les murs. Il traversa la pièce, faisant fuir un rat en quête de nourriture, puis arrivait devant un couloir d'où émanait une faible lumière. L'homme se fit plus discret, et, son gant de cuir tenant fermement la poigne de sa rapière qui luisait dans le noir, s'avança prudemment jusqu'au bout du couloir.
Il arriva dans une assez vaste salle, à peine éclairée par quelques torches. Au fond, 8 hommes encapuchonnés semblaient s'affairer à une quelconque cérémonie, tandis qu'une femme se tenait non loin d'eux, attachée et bâillonnée. Les hommes constituaient sa cible prioritaire, la femme sera sauvée si elle pouvait l'être. L'éradication du culte passait avant tout. La pièce comptait plusieurs piliers, derrière l'un desquels l'individu se dissimula, continuant d'observer la scène.
-Sacrifions l'otage à présent ! ordonna le sorcier, tenant déjà fermement une dague sacrificielle dans sa main flétrie.
Deux des cultistes s'emparèrent de la jeune femme que se débattait et qui tentait de crier.
-Ce n'est pas tout les jours qu'une personne de votre rang est offerte en offrande à Nurgle, il en sera très honoré, ironisa le sorcier.
Deux autres apôtres avancèrent une table au centre de l'étoile, sur laquelle les deux premiers cultistes "posèrent" sans ménagement l'otage. Le sorcier levait progressivement son poignard en proférant des formules damnés, et l'homme qui guettait dans l'obscurité sentit le dégoût monter en lui. Celui-ci rajusta sa bandoulière d'un geste purement esthétique, avant de faire de même avec son chapeau, puis d'une main, s'empara de la torche éteinte qui pendait à son ceinturon. Lorsqu'il l'alluma, les adorateurs de Nurgle tournèrent tous leurs regards maladifs dans sa direction, ameutés par le bruit du feu dévorant le bois. L'individu lança alors la torche en plein dans le capuchon du plus proche, qui se mit à hurler de douleur en sentant son corps entier s'embraser. L'homme dégaina alors son pistolet et tira une balle de plomb de le corps du cultiste d'à côté, tandis que les autres sortaient dagues et poignards tout en s'avançant vers l'intru. Le sorcier tenta contre lui un sortilège malfaisant, mais le projectile verdâtre le rata de loin, allant terminer sa course pitoyablement contre un mur. Rangeant son pistolet à sa ceinture, l'homme chapeauté serra la poigne de sa rapière et sortit un pieu d'argent ouvragé de l'autre main. Il accueillit le premier profanateur avec ce dernier, enfonçant profondément la pointe dans son cou. De sa rapière il entailla le torse du suivant, avant d'enfoncer la lame dans le coeur. Le sorcier continuait de hurler ses ordres, laissant ses sous-fifres combattre à sa place. Le Répurgateur para la dague d'un acolyte avant de lui enfoncer le pieu d'argent entre les côtes. Il dû délaisser celui-ci pour arrêter le bras d'un cultiste qui tentait de le poignarder par derrière. Faisant fonctionner ses muscles au maximum, il tourna le bras de l'infortuné dans le sens inverse de l'articulation, lui brisant l'os. Aucun son ne sortit de sa gorge car celle-ci fut sectionné en deux l'instant d'après. Le dernier cultiste rebroussa chemin, ignorant les ordres de son maître, avant d'être rattrapé par une balle de plomb.
Quand il s'écroula, le Répurgateur releva la tête fièrement et posa son regard inquisiteur sur le sorcier, qui commençait à trembler de peur.
-Ne t'approche pas, ou je te carbonise sur place ! lança-t-il d'un ton peu rassuré.
-Ce genre d'enfantillage ne marchent pas avec moi, répondit l'homme en désignant le sceau de Sigmar qui ornait sa bandoulière. Ta vie et tes actes s'achèvent ici.
-Je suis un adepte de Nurgle, il me défendra, lui ! Pas comme ce faux Dieu Sigmar !
-Gardes le bout de chair vérolé qui te sers de langue derrière tes dents, si ton soi-disant Dieu voulait que tu vives, je serais déjà mort d'une quelconque maladie.
-Cela arrivera, sois-en sûr !
-Je ne suis jamais malade...
La conversation se termina par une détonation et le splatch ! caractéristique du sang éclaboussant le mur. Le Répurgateur rangea sa rapière dans son fourreau ouvragé ainsi que son pistolet encore fumant, et se dirigea vers l'aristocrate, toujours attachée et bâillonée. Il la libéra et coupa dans ses remerciements en disant froidement :
-Rentrez chez vous maintenant...
Elle s'enfuie alors à toutes jambes à travers la maison, avant d'être secourue par une patrouille nocturne interpelée par les détonations. Le Répurgateur suivit le même itinéraire mais d'une démarche calme et décontractée, et il sortit en humant l'air frais tandis que les flammes commençaient à gagner le toit de la maison, sous le regard interrogatif des soldats qui ne posèrent pas de questions...
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Nom : Artanar
Âge : 35 ans
Race : Humain
Taille : 1m80 environ
Equipement : Manteau long/cape/gants/etc...de cuir noir ou marron. Rapière ouvragée avec son nom marqué dessus, pistolet à poudre noir au bout duquel luit une petite baïllonnette, plusieurs pieux d'argents, ainsi que des couteaux de lancer et une torche à utilisation multiples.
Caractéristiques physiques : Yeux bleus clairs, cheveux mis-longs de couleur blanc éclatant. Silhouette robuste et agile.
Ça vous étonne que j'sois pas un Chaoteux hein ?
15/3/2009, 20:55
