Arduilanar, seigneur de Caledor

Un cri d’agonie retentit, rebondissant à l’infini sous les voûtes en autant d’échos funèbres. Le sang d’Arduilanar se glaça. Raithael fit irruption dans la pièce, maculé de sang. Quelques instants plus tôt, il eût encore possible de douter ; mais sa mère vit la lueur sauvage de ses yeux, le rictus féroce qui déformait son beau visage, et elle sut que son fils était perdu à jamais. Le draïch gouttait, laissant sur le sol de marbre blanc une traînée sanglante, et le feu noir flamboyait avec haine.
« - Je suis venu te chercher. » Sa voix était étrangement déformée, son timbre presque métallique.
« - Mère, dès que vous en aurez l’occasion, fuyez. Je le retiendrai aussi longtemps que nécessaire. »
Les prunelles d’Arduilanar flamboyèrent à leur tour. Un feu clair animait le jeune elfe, la force d’une juste et saine colère. Le moment était venu de regarder en face le danger et de l’affronter, qu’il s’agisse ou non de son frère.
Il avait été le compagnon de jeu de son enfance, son complice, son seul ami dans l’isolement du manoir. Ils avaient appris ensemble à lire et à écrire comme à manier les armes, sous l’œil bienveillant de leur précepteur. Mais ce frère n’était plus, il le savait, et il était trop tard pour tenter de le ramener aux souvenirs heureux du passé. Il ignorait par quelle fatalité du destin il avait pu tomber sous l’emprise de l’ombre, mais l’heure était venue de protéger les siens tant qu’il le pouvait, à défaut de pouvoir libérer son frère.
« Arduilanar, suis-moi et goûte au sang. »
Le jeune elfe soutint le regard des yeux gris, puits béants vers le néant de son âme.
« - Tu as fait couler ton propre sang, tu as souillé à jamais notre famille par l’infamie du parricide. Tu ne mérites plus d’être appelé mon frère ! Ton âme est devenue noire comme ces vêtements que tu portes, comme cette lame honnie qui a pris la vie de notre père ! Je préfère encore mourir que te rejoindre, toi et ton dieu abject, et tomber dans la même vilenie que toi. »
Misérable sot. Tu tentes d’échapper au pouvoir de la Main Sanglante, mais tu apprendras à tes dépens qu’il ne t’est plus possible de vivre en dehors de moi…
La voix ne tentait plus de le séduire, elle le menaçait. Arduilanar aurait voulu la faire taire, mais les syllabes d’acier tombaient les unes après les autres sans qu’il puisse en arrêter le flot.
… Tu vas mourir…
Raithael geignit, grimaçant de douleur, l’affliction peinte sur son visage qui l’instant d’avant exprimait la haine et la colère.
« Pourquoi… pourquoi me rejettes-tu ? » murmura-t’il.
Deux larmes coulèrent sur son visage éclaboussé de sang, dessinant deux traînées claires.
« Pourquoi ?... » répéta-t’il en gémissant.
Ni Arduilanar, ni sa mère ne prononcèrent un mot, retenant leur souffle. Il était de retour tel qu’ils l’avaient connu, le sombre éclat de ses yeux disparu. Aerianis s’approcha lentement de son fils qui sanglotait, et posa avec douceur sa main sur son avant-bras.
« Mon fils… Je suis là. »
Raithael lui lança un regard implorant. Puis, d’un geste brusque, il leva sa lame et l’abattit sur sa mère, déchirant son corps en une grande gerbe rouge. Le feu noir de ses yeux reprit avec plus de forces que jamais, un vent surnaturel sembla agiter ses cheveux et son manteau, et de sa voix d’airain, il hurla avec rage. Aerianis tomba au sol, sa vie s’écoulant de la large entaille que le draïch avait ouverte, parcourue de flammes noires immatérielles. Elle n’eut que le temps de jeter un dernier regard à son fils avant de s’éteindre.
Avant de lui laisser le temps de réagir, Raithael se jeta sur son frère, qui para son attaque in extremis. Les deux épées scintillèrent, le feu d’ébène affrontant le feu d’azur, s’agitant chacun en furieux tourbillons, s’entrelaçant en volutes graciles.
Tu me défies…
Dans une explosion de lumière et d’ombre, Arduilanar parvint à repousser l’assaut, au prix d’un effort surhumain.
« Tu vas payer », siffla Raithael avec rage.
Ses yeux avaient pris une inquiétante couleur carmin, les flammes maléfiques qui nimbaient sa lame se propageaient depuis son bras jusqu’à recouvrir tout son corps. Il frappa une nouvelle fois, son bras animé par une force divine. Arduilanar esquiva, mais un second coup suivit, encore plus rapide. Raithael déclencha un véritable déluge d’acier, d’une sauvage férocité ; il enchaînait les bottes, les frappes d’estoc et de taille en une danse mortelle. La lame bleue volait, bloquant chacun des coups qu’assénait la lame noire, moins guidée par la main de son maître qu’elle ne la guidait.
Arduilanar cependant dut reculer, d’un pas puis d’un second. Le rythme de son frère s’accélérait, chacun de ses attaques devenaient plus difficiles à éviter. Les connaissances d’Arduilanar étaient théoriques, alors que Raithael était mu par la main de Khaine en personne, et pourtant l’épée bleue parvenait encore à le repousser.
La garde brûlait dans sa main. Les deux lames faisaient se déferler un torrent de magie, deux flux d’énergie brute qui s’affrontaient en un duel épique, parallèle à celui des bretteurs. Le feu clair s’élançait, ses flammes semblaient vivantes, mais son pouvoir aurait être canalisé par des mots pour être efficace. Cette tempête de magie pure déformait le temps ; les secondes s’étiraient, paresseuses et élastiques, l’air vibrait dans le vrombissement des épées, le tissu de la réalité lui-même semblait se gondoler sous la chaleur.
Arduilanar s’essoufflait. Il mobilisait tous les muscles de son corps pour échapper à l’avalanche de coups qui pleuvait, tâchant d’ignorer la fatigue et la douleur lancinante qui s’installait dans ses membres, engourdis par un combat qui semblait durer depuis des heures. Inexorablement, son bras faiblissait, ses gestes devenaient plus lents, alors que son adversaire était rendu de plus en plus fort par la fureur du combat qui alimentait son démon.
Ploie !
Il ne fut pas assez preste. Un coup de draïch lui entailla le bras, lui arrachant un cri de douleur, un second fit voler sa lame qui virevolta avant de retomber sur le sol dans un tintement métallique.

Raithael observait son frère qui s’écroulait au sol. De la blessure nimbée des flammes maléfiques s’écoulait un flot de sang, dont l’odeur accroissait son désir de tuer.
Tue !
La voix lui ordonnait de le mettre à mort. Mais l’infime parcelle de volonté qui demeurait en lui luttait de toutes ses forces pour ne pas céder – non, il ne désirait pas tuer Arduilanar. C’était l’être qu’il avait chéri le plus au monde, et même sous l’emprise implacable de ses pulsions meurtrières, son esprit bataillait pour l’épargner. Mais la voix ne se laissait pas désobéir, il le savait.
Tue et goûte au sang ! Sens la morsure de ta lame dans la chair, délecte-toi de ses souffrances et de ses cris d’agonie !
Malgré lui, le draïch se leva, centimètre après centimètre, prêt à s’abattre. Etendu à terre, Arduilanar sentit sa vision se brouiller, et sut que tout était fini.

Secrètement, j'espérais que Dame Theril en réchappe, qu'elle finisse cloitrée dans une chambre, reclue et incapable de prononcer un mot pour le reste de sa vie. Ou qu'elle se jette d'une falaise, pour changer.

Mais non. Je dois dire que je ne m'attendais pas à ce qu'elle y passe comme ça.


Ainsi donc, Raithael n'est pas vraiment devenu méchant, c'est juste l'épée. Faut le sauver, pour qu'il puisse se suicider en paix !

Je me demande juste un truc, à qui appartient la voix qu'entends Arduilanar ?

Sweet !

Citation :

moins guidée par la main de son maître qu’elle ne la guidait.

Étrange comme tournure.

Citation :

Je me demande juste un truc, à qui appartient la voix qu'entends Arduilanar ?

Ben à Khaine logiquement.

"Étrange comme tournure. "

Très bien tournée plutôt.

"Ben à Khaine logiquement"

Sauf que les dieux n'ont pas pour coutume de s'adresser à n'importe qui, par un moyen aussi trivial que la parole j'entends.
Je pencherais plutôt pour un genre de démon.

Oui, c'est aussi bien le démon.

Excusez moi, mais un démon aurait comme un air de déjà vu. De réchauffé même. L'épée possédée est déjà loin d'être une idée originale (elle a même été déjà prise dans cette même fic concernant Khârne). C'est la voix de Khaine, la part d'ombre de Raithael exposée au grand jour. Épicétou, nanmého.

N'oublions pas que Raithael s'est offert à Khaine. Le dieu l'habite et le manipule comme un pantin. Enfin, c'est à la fois le côté sombre et le dieu - les deux sont étroitement mêlés. Et puis les démons, c'est bon pour les humains, pas pour les elfes.

Pour la tournure, je suis d'accord avec les deux. Ca se veut bien tourné, mais ça tourne court d'une certaine façon. Ca aurait mieux fonctionné avec guidée/guidant. Tiens, jessaierai demain matin.

J'ai un peu réfélchi et ai réussi à clarifier mes idées sur le sujet.


Khaine est ici perçu plutôt comme une entité psychologique supérieure, constituée de la part d'ombre de chaque elfe, la réunion de tous les instincts les plus vils et meurtriers de la race elfique.
Raithael a succombé à ses pulsions, et se retrouve dominé par sa propre part d'ombre (son propre morceau de Khaine). L'épée, d'une façon ou d'une autre, le maintient sous cette domination, assujettit sa volonté à cette ombre.

La voix qui s'exprime est donc à la fois Khaine et le reflet du subconscient de Raithael - c'est pourquoi la voix tente de séduire Arduilanar, car c'est au départ un désir de Raithael. Le Khaine qui s'exprime là est à la fois le fruit de la psyché collective des elfes, et des pulsions de Raithael. C'est son démon personnel, en somme, mais qui se réfère à un inconscient collectif.


Ca convient ?

AAAAaaaaah ! D'accords, je comprends mieux.

Ça coule de source.

Par contre, j'ai de nouveau des problèmes scénaristiques.

Raithael est devenu une brute sanguinaire hors de contrôle, fort bien. Mais :
- dans ce cas, comment le faire fuir lorsque le dragon viendra à la rescousse ? Un possédé de Khaine préfère mourir que fuir, j'imagine.
- comment se mettrait-il au service du Roi-Sorcier s'il n'a plus aucune volonté propre, hormis celle de tuer ?

L'unique solution que j'ai trouvée, pour l'instant, serait qu'il retrouve partiellement ses esprits une fois débarassée de la lame maléfique (autre problème, d'ailleurs : comment entre-t'il en sa possession ?)
La lame deviendrait alors un moyen de contrôle par les sbires de Malékith, mais je vais avoir un gros travail à faire pour rendre tout ça cohérent.





Voyons voir. Voici ce que j'avais déjà écrit à ce sujet. Mais voilà bien où cela pose problème : si l'adhésion de Raithael à Khaine est volontaire est réfléchie, il peut devenir un sombre comploteur, un ennemi intelligent. Seulement, dans la version actuelle, ce n'est qu'un pauvre pantin manipulé par ses propres pulsions. Souci.

"Novembre ou décembre : expédition menée vers Naggaroth par une petite force de Caledor ? Ou alors voyage de Raithael seul, voire son échouage sur les rivages inhospitaliers de la Terre du Grand Froid. Toujours est-il que Raithael Theril se retrouve seul en terrain hostile, rapidement traqué par les Druchii. Il défend chèrement sa vie mais est capturé et il lui est proposé de rejoindre les rangs des serviteurs de Malékith. Corrompu, il l’accepte, et reçoit comme symbole de cette alliance nouvelle un grand draïch noir abritant un pouvoir perfide. Cela pourrait se passer en janvier ou en février. Disons janvier.
Février, Raithael retourne à Ulthuan pour persuader son jeune frère de le rejoindre. Il se sent la première pierre d’un édifice nouveau, d’un retour à l’allégeance au « vrai » souverain des elfes, le Roi Sorcier, et une unification des forces des Asur et des Druchii. Il est au bord de la démence, et Khaine l’appelle. Ainsi retrouve-t’il la demeure familiale et demande-t’il à Arduilanar de le suivre. Son père comprend aussitôt, et un duel oppose le seigneur Theril et Raithael. Arduilanar se saisit d’une étrange épée ornée de runes mais ne parvient à porter secours ni à son père, ni à sa mère. Sa force décuplée par la haine et le pouvoir du Dieu à la Main Sanglante, Raithael les élimine tous les deux et s’apprête à achever Arduilanar, quand Galemion fait irruption avec fracas (bah oui, un dragon dans un salon, même si le dragon est petit et que le salon est grand, ça fait des dégâts). Il protège Arduilanar et met Raithael en fuite. Arduilanar est cependant gravement blessé et reste inconscient quelques jours. Pendant ce temps, des membres du Culte du Plaisir complotent pour faire choir la responsabilité du massacre sur le fils adoptif des Theril (note : je ne vois pas Raithael, brute sanguinaire et démente, prendre le temps de comploter, surtout contre son frère qu’il adorait et qu’il hait maintenant. On dira que les membres du Culte ont eu vent des évènements et prennent cette initiative pour se débarrasser d’un témoin compromettant). Arduilanar est ainsi accusé d’être lui-même un dévot de Khaine et le meurtrier de ses parents – Raithael, lui, est considéré comme disparu depuis décembre. Plusieurs preuves sont en faveur d’Arduilanar, notamment le soutien du dragon (créature sage dont le jugement est respecté) ; mais les membres du Culte dispersent de fausses preuves et témoignent en accablant le jeune elfe. Indécis, le tribunal décide de recueillir plus de preuves et, en attendant, fait enfermer Arduilanar. Prévenu que le Culte du Plaisir va tenter de le faire assassiner en prison, Arduilanar prend la fuite, se compromettant gravement aux yeux du Tribunal. Il n’a d’autre solution que de tenter de quitter Ulthuan pour sauver sa vie."

Nouveau scénario :

Octobre : L’Oriflamme de Lothern, navire-faucon, est mandé par le Roi Phénix vers le Vieux Monde avec à son bord deux cents soldats, dont Raithael Theril.
Mi-octobre : L’Oriflamme de Lothern est pris dans une tempête au nord d’Ulthuan, ses voiles brisées et son équipage décimé. L’épave et les survivants dérivent inexorablement vers le nord-ouest.
Novembre : Ce qu’il reste de l’Oriflamme de Lothern s’échoue sur les côtes de Naggaroth. Les rares survivants sont rapidement traqués par les Druchii. Raithael Theril se retrouve rapidement seul, traqué comme un animal, contraint de tuer pour espérer survivre. La solitude et la souffrance l’affaiblissent rapidement, il tombe sous l’emprise de ses pulsions sanguinaires. Il est capturé par les elfes noirs et il lui est remis le draïch ensorcelé qui permet de le contrôler.
Décembre : Raithael parvient à s’enfuir de Naggaroth et rentre à Ulthuan pour tenter de retrouver son frère.
Janvier : Raithael parvient au manoir Theril. Sous l’emprise de l’épée, il tue son père et sa mère. Arduilanar est sauvé de justesse par l’arrivée de Galemion, qui parvient à arracher le draïch des mains de Raithael. Celui-ci s’enfuit aussitôt, ayant retrouvé en partie ses esprits.
Un magistrat de Caledor, espion de Naggaroth (/et membre du Culte du Plaisir ?), reçoit une missive de Naggaroth lui ordonnant de retrouver Raithael. Il complote pour faire porter la responsabilité de la mort de ses parents à Arduilanar. Il retrouve également Raithael et le fait retourner à Naggaroth, après lui avoir rendu le draïch.


Autre souci maintenant : Arduilanar a une épée magique, mais comment apprend-il la magie ?

Il connait déjà les bases je suppose, ensuite, il peut devenir autodidacte, ou il rencontre un vieux sage au détour d'un chemin, qui sait ?

Ce qu'il lui faudrait, c'est un livre. On ne s'improvise pas autodidacte en magie sans le moindre support.
Des bases, je veux bien, mais de vraies études de magie prennent des siècles à la tour de Hoeth. Et une épée magique, ça doit avoir son propre mode de fonctionnement.


Le problème reste entier, car trouver un livre ou un tuteur quand on est en fuite, c'est délicat.

Il ne fut pas assez preste. Un coup de draïch lui entailla le bras et le côté droit, lui arrachant un cri de douleur, un second fit voler sa lame qui virevolta avant de retomber sur le sol dans un tintement métallique.

Raithael observait son frère qui s’écroulait au sol. De la blessure nimbée des flammes maléfiques s’écoulait un flot de sang, dont l’odeur accroissait son désir de tuer.
Tue !
La voix lui ordonnait de le mettre à mort. Mais l’infime parcelle de volonté qui demeurait en lui luttait de toutes ses forces pour ne pas céder – non, il ne désirait pas tuer Arduilanar. C’était l’être qu’il avait chéri le plus au monde, et même sous l’emprise implacable de ses pulsions meurtrières, son esprit bataillait pour l’épargner. Mais la voix ne se laissait pas désobéir, il le savait.
Tue et goûte au sang ! Sens la morsure de ta lame dans la chair, délecte-toi de ses souffrances et de ses cris d’agonie !
Malgré lui, le draïch se leva, centimètre après centimètre, prêt à s’abattre. Etendu à terre, Arduilanar sentit sa vision se brouiller, et sut que tout était fini.



Le mur du manoir éclata dans un tonnerre de pierres brisées, un nuage de poussière et de roche explosée. Un formidable rugissement emplit l’air, faisant trembler le ciel et la terre. Raithael avait interrompu son geste pour se protéger de l’éboulis et des projections. Comme dans un rêve, Arduilanar entraperçut une titanesque silhouette bleue qui se découpait sur le soleil, puis se pencha vers lui. Des frontières de l’inconscience, il sentit son souffle chaud se poser sur lui et le revivifier.
De l’affrontement épique qui suivit, il ne perçut que des ombres mouvantes, son sang continuant de s’écouler avec vigueur. Le tumulte du combat lui parvint comme les échos d’une bataille lointaine, et il ne vit à l’œuvre ni les griffes du dragon, ni le draïch ensorcelé qui peinait à percer la formidable armure d’écailles. Il n’entendit qu’un faible cri, et le vague résonnement du métal contre le marbre quand le monstre ailé parvint à arracher l’épée du possédé ; alors que Raithael prenait la fuite, Arduilanar perdit connaissance, étendu dans une mare sanglante.














[J'ai rajouté une blessure au côté, parce que se vider de son sang par le bras, ça reste peu crédible. D'où la redite, la modification ne se serait pas vue si je m'étais contenté d'éditer un des posts précédents.]

Ne pouvait-il pas avoir appris la magie avant ? Les druchiis n'auraient pas envoyé son frère le chercher, dans ce cas...

Après tout, si l'épée est à ce point liée au sang d'Arduilanar, son maniement peut très bien lui être inné.

Inné, je veux bien, mais à ce moment là il va falloir réécrire toute la scène de combat en incluant la magie et honnêtement, je n'en ai pas envie.

Et puis, ce ne sont pas les elfes noirs qui ont envoyé Raithael, c'est lui qui s'est enfui, guidé par les brumes de son subconscient, et a essayé de convaincre Arduilanar de le rejoindre.

Il ne savait peut-être pas la façon dont sont traités les sorciers mâles en Naggaroth.

Je ne vois pas ce qui empêche Arduilanar de découvrir le maniement de l'épée tout seul, avec seulement de la pratique. Ce n'est pas comme si l'épée ne voulait pas de lui.

Ca m'arrangerait, évidemment. Mais les formules magiques, ça ne s'invente pas, même avec une épée magique. Si ? Ce n'est pas comme si j'en avais une sous la main pour essayer. Et toi, tu en as peut être une ?

Peut-être que la symbiose est telle qu'avec beaucoup de concentration et de la pratique, des idées peuvent lui venir. A travers le bras. Non ?

Ahem. Tu voudrais dire un signal nerveux qui emprunterait une synapse chimique, malheureux ? Ou alors peut être que les elfes conservent leurs synapses électriques à l'âge adulte, qui sait. D'où leur intelligence supérieure.


Ce qu'il faut, c'est que je connaisse avec précision les capacités de l'épée. Enfin, que je les définisse. Ca aide souvent à résoudre les problèmes de les poser proprement.

Une épée magique, donc. Qui canaliserait les flux des huit vents de magie et permettrait à un novice en la matière d'exploiter cette énergie. Et en progressant sur les voies de la magie, Arduilanar deviendrait encore plus puissant grâce à l'épée.
Ou alors l'épée lui sert à catalyser ses propres pouvoirs. Ce qui ferait d'Arduilanar un vrai mage, pour le coup, mais je retombe dans le souci mage ou guerrier.
Zlut. Cette épée magique ne résout pas plus de problèmes qu'elle n'en crée.

Pour le plaisir des yeux.



C'est pas fini, mais bon.

Mais alors vraiment pour le plaisir des yeux. J'ai quand même à y redire pour les étoiles, qui ressemblent au logo des Sims.

Pour les étoiles, ce sont des dégradés en carré tournés à 45 degrés et aplatis latéralement. Je n'ai pas trouvé mieux et plus simple. Du coup, c'est vrai que ça fait une forme de losange.

Il est maigrichon ton dragon.

La magie viens instinctivement aux elfes. Si l'épée amplifie un léger don inné, il peut tout à fait maitriser les huits vents de magie, sans pour autant toucher à la haute magie.