Un jour nouveau

Chronologie d'Ilithas Alenör selon le Calendrier Impérial

2058CI : Naissance d'Ilithas Alenör

2136 CI: Enrôlement par le Prince Tyrion

2213CI: Bataille de Tor Imena

2214CI: 1er retour en Ulthuan

2227CI : Quitte Ulthuan, son navire ayant coulé il échoue en Bretonnie
Crépuscule d'une vie

2367CI: Brumes du passé

2490CI : Eveil

2519CI : Rencontres à Marienburg (Rp)
Ilithas a 461 ans. Transformé depuis 306 années.
Les Flammes de la Guerre

2520CI :2ème Retour en Ulthuan
Un jour nouveau
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Et voilà. Un nouveau volet de l'histoire de mon vampire préféré. Même Edward ne tient pas la comparaison. (noël inside !)
Il faudrait peut être que je songe à finir tout les autres volets

Comme toujours, dans l'attente impatiente, fredonnante, (frétillante !) de vos commentaires !

Introduction

Le navire s'était approché suffisamment à présent. S'agrippant à la rambarde, l'elfe sauta du pont de toutes ses forces, son ample cape noire s'agitant derrière lui alors qu'il fendait les airs et atterrissait avec souplesse, quelques six mètres plus loin, ses deux pieds fermement ancrés au sol pavé des quais de Lothern. Derrière lui, le Vaisseau-Dragon s'apprêtait à s'arrimer. Leur voyage s'était révélé paisible, sans accroc. Trop paisible presque, pour l'elfe en armure noire, si impatient d'arriver qu'il n'avait put attendre que le navire de guerre fut à quai pour en descendre. Se relevant de toute sa taille, Illithas Alenör écarta les bras comme s'il souhaitait enlacer l'île dans son entier, et inspira pour ce qui lui sembla la première foi depuis des décennies. L'air pur de la capitale elfique se mêlait aux senteurs d'épices, de soieries et de produits exotiques venus du monde entier. A cela se mélangeait encore la senteur des peuplades elles mêmes, des hommes principalement, des elfes plus rarement, la fragrance sèche et salée des Arabiens, celle plus suaves des ressortissants de Cathay ou même celle fruitée et tellement alléchantes des Bretonniens, tout cela effleurait Illithas, le berçant dans un monde de sensations nouvelles et infiniment plus éclatantes que dans son souvenir. Au dessus de lui, le soleil baignait la cité de ses rayons de début d'après-midi, et chaque infime détail de la magnifique cité du Roi Phénix semblait briller de mille-feux.
Enfin. Après 292 longues années, Illithas Alenör était de retour chez lui. Et rien, pas même la raison de son retour précoce, ne saurait ternir sa joie.

"Seigneur Alenör je présume ?"
Comme à regret, Ilithas détourna son regard pour le reporter sur celui qui venait de lui parler, prenant enfin conscience de son environnement immédiat. Il avait sauté jusqu'aux bords des quais, bousculant visiblement l'organisation de la délégation venue l'accueillir un peu plus loin, où s'abaissait maintenant la passerelle du navire qui lui avait fait traverser la Mer des Griffes.

La foule avait envahit les quais, les rues et les avenues. Marchands, explorateurs, riches rentiers venus des quatre coins du monde, tous se bousculaient dans les artères de la plus grande cité de la nation elfique, mais s'écartaient néanmoins au passage des patrouilles de Gardes Maritimes. C'est ainsi que se présentaient les ambassadeurs venus trouver Ilithas, entourés d'une solide garde de vétérans elfes protégés par de légères armures d'Ithilmar. Au centre de la formation, se tenait un groupe d'elfes vêtus de soie, leurs longues robes venant frôler les pavés de marbre blanc. A leur tête, celui qui avait parlé toisait le seigneur elfe d'un regard froid, calculateur. Devançant le reste de son groupe d'un pas, il restait à une distance raisonnable d'Ilithas, un pied en retrait et la main négligemment posée sur la garde richement ornée d'une épée dépassant de sa ceinture.

Il est vrai que le seigneur elfe pouvait inquiéter. Atteignant les deux mètres trente, son corps fin était engoncé dans une massive armure noire, par dessus laquelle il avait prit pour habitude de porter une large cape noire à capuchon ainsi qu'une ample toge carmine, et à ses cotés pendait une longue lame elfique, façonnée de sorte que la garde en fut aisée qu'on la manie à une ou deux mains. A cela venait s'ajouter un modeste sac de voyage pendu dans son dos, à l'aspect bien incongru au milieu de ses autres possessions.

Malgré cet encombrant attirail, il se déplaçait toujours comme un prédateur fauve, certains diront comme une ombre, fluide dans sa démarche, d'une précision chirurgicale dans chacun de ses gestes. L'armure, recouvrant chaque centimètre carré de sa peau à l'exception de son visage ,lui même recouvert par sa capuche, ne semblait le gêner aucunement malgré son poids évident.
Enfin, c'est son visage qui captivait le plus souvent l'attention de ses interlocuteurs. D'une pâleur digne d'un mort, sa peau était dépourvue de toute cicatrice, de longs cheveux noirs étaient repliés sous le capuchon de sa cape et son port était altier.
Mais c'étaient ses yeux qui témoignaient avant tout de qui il était. D'un rouge vif, ils semblaient ne jamais ciller, capables de percevoir le moindre mouvement, ils trahissaient une longue vie, faite de souffrance, de solitude et de combats. Mais avant tout,c'étaient les yeux d'un prédateur. Une lueur féroce et affamée luisait toujours au fond de son regard, comme susceptible de faire surface à tout instant, témoin silencieux de sa malédiction.

"C'est bien moi, en effet. A qui ais je l'honneur ?" répondit-il d'une voix rendue dure par des décennies de luttes incessantes.
-Aneth de la maison Haiss-an. Ambassadeur du Roi-Phénix d'Ulthuan, et c'est en Son nom que je vous souhaite la bienvenue en Sa cité. Nous espérons que le voyage vous fut agréable..."
Son ton laissait entendre qu'il n'en pensait nul mot.
-Trop long. J'avais hâte de revoir les rivages qui m'ont vu naitre. Quelles sont les nouvelles ?"
-D'autres que moi sauront mieux vous en parler. Cette escorte est là pour vous mener devant notre souverain, êtes vous prêts à aller à son encontre ?"
-Comme toujours, je sers le Trône, accepta Ilithas en s'inclinant légèrement. Avant son exil volontaire, il avait été conseiller du Roi-Phénix, aussi les us et manières des courtisans lui étaient familiers. La véritable raison de la présence d'une escorte n'était bien sur pas de la protéger, mais plutôt de protéger les autres de lui. Dans les souvenirs de l'elfe, les intrigues de la cour lui étaient moins pénible qu'en cet instant.
A ce moment, un visage familier apparut au milieu du groupe, un elfe élancé d'une jeunesse manifeste mais dont le regard trahissait une vie déjà plus accomplie que celle de bien d'anciens.
"Arduilanar, le salua Ilithas, voici Aneth Haiss'an, il doit me mener recevoir audience. Nous reverrons nous plus tard ?"
"Je l'espère mon ami, cette traversée fut trop courte pour que je me lasse tout à fait de votre bavardage, s'amusa le noble de Caledor. S'il avait put, Ilithas aurait rougit d'embarras. Tout au long du voyage, il n'avait eu de cesse que de harceler son frère d'arme au sujet de leur retour imminent, faisant preuve d'une retenue convenant d'avantage à un lionceau de Chrace qu'à un seigneur Asur. "J'enverrais un page vous chercher au palais dès que nos affaires auront été installées."
-Je vous en remercie mon ami. Qu'Asuyan vous garde."

Les deux elfes se saluèrent brièvement avant de se séparer. Rejoignant son escorte, Ilithas la découvrit impatiente de prendre le chemin de retour du palais et de livrer le problème qu'il représentait à d'autres malheureux. L'un d'eux vint tout de même se tenir derrière lui, une ombrelle de velours levée haut, comme si le noble de Saphery n'était qu'un riche excentrique désirant protéger sa peau des rayons agressifs du soleil d'un après-midi d'été par trop intense. Acceptant cette marque de politesse, l'elfe abaissa son capuchon, révélant la pâleur de sa peau alors qu'une vague de malaise parcourait son escorte qui se mit en route sans plus attendre. Ils étaient évidemment bien trop consciencieux pour laisser transparaitre le moindre doute et leurs visages n'étaient que des masques impassibles alors qu'ils écartaient la foule pour tracer un chemin à la délégation au cœur des avenues bondées de Lothern.

Ainsi entouré par la foule, Ilithas sentait la douleur familière de sa gorge parcheminée se réveiller, comme des braises couvant sous des cendres qu'on aurait soudainement agitées. Il accueillit cette douleur comme une vieille amie, de celles dont on ne souhaite pas la présence mais auxquelles on s'est habitué malgré tout. Chacune de ses inspirations ravivait les flammes de sa soif, mais malgré tout il souriait, appréciant ce qui aurait put passer pour une simple balade dominicale, si n'étaient les regards inquiets que lui lançaient les ambassadeurs à la dérobée. Il pouvait entendre le rythme de leur cœur s'accélérer brusquement chaque foi que cela se produisait, sentir leur angoisse comme si elle suintait de leur peau. Il y avait un nom sur cette peur, un mot qu'Ilithas répugnait à prononcer mais qu'il avait finit par accepter, avec toutes les conséquences que cela impliquait. Vampire. Sa malédiction, le fardeau qu'il devait porter sur la voie d'Asuryan. Il avait un temps songé à s'immoler dans les flammes du temple, balayant sa souffrance et sa honte d'un seul coup. Mais il avait compris à temps que c'était la peur, et non l'honneur, qui lui dictait d'agir ainsi. Il avait empoigné son destin, ils s'étaient affrontés l'espace d'un instant, et avaient depuis tout deux changés de voie.

Il avait fait la paix avec sa part d'ombre, la bête tapie en lui et qui réclamait toujours plus de sang. Pendant longtemps il l'avait considérée comme une créature étrangère, comme une partie de l'esprit dévoyé d'Albericus, le vampire qui l'avait fait renaitre à la nuit. Mais il avait finit par reconnaître cette créature immatérielle comme une partie de lui, un fragment de son âme qui avait toujours été présent et que les crocs du vampires n'avaient faits que porter à sa conscience.
A présent, la soif de sang qui le tourmentait tant autrefois s'était apaisée, au point d'en devenir dérisoire par comparaison. Il avait toujours besoin de sang pour survivre, bien entendu, mais il avait apprit à contrôler ses pulsions et ne risquait plus de se jeter sur le premier passant venu pour étancher une soif subite.

Au grès de leur périple, Ilithas retrouvait ses marques, éprouvant un plaisir enfantin à simplement reconnaître des bâtiments qu'il avait autrefois côtoyés, à remarquer les changements qu'avait subie la ville durant les dernières décennies. Enfin, il était de retour. Et la venue imminente en Ulthuan du Roi-Sorcier de Naggaroth lui même ne saurait ternir la joie qu'éprouvait Ilithas.

C'est pas si mal vu que ça, finalement, la condition de vampire.

Pourquoi est-ce que Backe n'est pas là ? Pourquoi est-ce que le Roi-Phénix ne le reçoit pas en audience ?

J'en ai le feuillet pariétal du péricarde séreux qui frétille.

Backe est encore dans le bateau, quand à sa rencontre avec le Roi-Phénix sache qu'aucun humain n'est autorisé à franchir les dernières portes de Lothern, alors ce sera assez difficile comme ça de déroger à cette règle sans que le Roi-Phénix n'ait un échantillon visuel de l'animal :p

Quand à la condition de vampire, faut des antécédents pour que ça passe je pense

Je ne comprends rien du tout.

Arduilanar était un criminel quand il a quitté Ulthuan. Et toi tu as été exilé. Et vous êtes tout deux de retour.

Il faut....que....je relise.....Mais j'ai pas le temps.....Chienne de vie.

Je vais t'épargner cette peine

Ilithas s'est auto-exilé. Il était plutôt influent de son vivant.
Quand à notre "amnistie" , je m'en occuperais au chapitre suivant je pense. Il me faudra surement l'aide de notre Effrayant administrateur à ce propos.

Meuh non, ce n'est pas une manœuvre sournoise.

Mais après tout...Qui sait ?

Merhehe. Hahaha. MWHAHAHAHAHA !

Sssournois, qu'il est, oui, mon présssssieux !


"Et la venue imminente en Ulthuan du Roi-Sorcier de Naggaroth lui même ne saurait ternir la joie qu'éprouvait Ilithas. "
"N'aurait su" sonnerait mieux, m'est avis. Et je me dois de protester contre cette histoire de "lionceau de Chrace", c'est indigne d'un prince de Caledor.

Je nous ais sauvé ! Ouiiiiii mon précccieux, c'était moi !



Clarifions, puisqu'il le faut

Le "lionceau de Chrace" s'adressait à Ilithas, un comportement bien plus approprié pour un noble de Saphery que pour un seigneur de Caledor, j'en conviens

Quand au "N'aurait su" , il conviendrait si cette éventualité relevait de l'hypothétique, non ? Enfin, je crois.

Ils comprennent rien à rien, ces gens-là. Non mais vous avez vu ? Hein ?

L'Arduilanar a été innocenté. Enfin, c'était le cas dans la version précédente.

"Le "lionceau de Chrace" s'adressait à Ilithas, un comportement bien plus approprié pour un noble de Saphery que pour un seigneur de Caledor, j'en conviens"
C'est vrai qu'ils sont bizarres, à Saphery. N'empêche, même pour un elfe qui ne vient pas de Caledor, c'est un peu gênant, a fortiori pour un vampire à l'humeur sanguinaire. Mais je trouve la comparaison amusante, alors autant la laisser.


"Quand au "N'aurait su" , il conviendrait si cette éventualité relevait de l'hypothétique, non ? Enfin, je crois. "
Aaah. J'avais plutôt compris ça comme, justement, un hypothétique, plutôt que comme un futur antérieur. Un hypothétique mal accordé, donc. Je trouvais que ça sonnait mieux comme ça, en fait.


"L'Arduilanar a été innocenté."
Le problème est que les raisons même de la fuite d'Arduilanar me semblent aujourd'hui n'être absolument pas plausibles. L'histoire de promesse, entre autres, est tout bonnement ridicule maintenant que j'y pense.
La seule façon de contraindre vraiment mon personnage à prendre la fuite serait un complot, mais cela nécessiterait la corruption d'une partie de l'élite de Caledor et, outre ma répugnance à souiller ainsi la noblesse des noblesses, ça ne serait guère fluffique.
Mes amis, je suis dans une impasse scénaristique.
Et l'autre vil tentateur me forcerait presque à reprendre mes textes alors que ce n'est vraiment pas le moment. D'ailleurs, quitte à chercher à me détourner du droit chemin, ne pourrais-tu pas me dire si la nouvelle version des faits telle que j'ai commencé à la rédiger n'est-elle pas un peu "nunuche", donc indigne d'un prince elfe ?

Presque trois siècles. Trois siècles qu'il n'était pas revenu ! Il est joyeux, voilà tout
Et puis, on ne peut pas tous chevaucher de dragons pour aller chercher une baguette au coin de la rue. Alors bon. On trouve du plaisir là où on peut. Grml...



Concernant l'hypothétique hypothèse, si vous consultez les dates vous comprendrez ce qui ce passe, et également que cette invasion est historique. Je n'invente rien :p

Concernant l'innocent....

Ma foi, il me semble que le frère d'Arduilanar a tenté de le corrompre avant de changer de bords, on peut donc penser que l'enquête ait révélé des indices laissant penser qu'Arduilanar était de mèche avec lui.

Disons qu'il semble plus probable qu'Arduilanar ait fuit non pas parce que les nobles complotaient contre lui, mais plutôt parce qu'ils ont étés manipulés !

Comme on le sait, le Culte du Plaisir est toujours une menace en Ulthuan, et les Maitres des Epées livrent toujours la Guerre Secrète, et ils n'ont rien à envier à l'Inquisition de ce côté là.
Et pour ces affaires, les nobles s'en remettent entièrement à eux.
Aussi, un elfe suspecté de rejoindre les Druchiis pourrait tout à fait être soupçonné de donner dans le Culte du Plaisir également, et si le frère d'Arduilanar avait quelques contacts, on peut penser que les membres de la secte ont laissés leur empreinte un peu partout.


En clair : Le frère d'Arduilanar avait prévu de le convertir, le Culte avait donc prit des dispositions à ce propos, les preuves trouvées ensuite laisseraient donc penser qu'Arduilanar est corrompu.

Autre hypothèse : Devant fuir devant le dragon et désireux de vengeance, le frère d'Arduilanar complote avec le Culte pour que ses membres compromettent Arduilanar en laissant traîner de fausses preuves l'accusant.

Et une fois qu'il est lié au Culte, le meurtre de ses parents lui est naturellement attribué, avec la complicité de son frère.

Je continue >_< ?

C'est bien pratique d'avoir quelqu'un qui réfléchit pour soi. Merci.

Ma foi, on ne peut pas tous être en P1 n'est ce pas ?

Tu me diras ce que tu choisit ?

Histoire que je sache de quoi Arduilanar sera accusé et comment sa cause sera plaidée...

Backe releva un coin de son chapeau à boucle et se gratta pensivement la tête.
"Ah oui, quand même."
-N'est ce pas ?"
-C'est..."
-Un poète Asur a dit aux temps jadis :

"Notre île a connu bien des âges,
"En son sein nous avons grandit
"En son sein elle nous a nourrit
"Et nous a rendus plus sages.

"Mais de toutes ses splendeurs,
"Nulle n'est tel notre cœur,
"Pareille aux étoiles, le Trône flamboie
"Pareille aux étoiles, Lothern brille.

"Cela perds de son charme ainsi traduit. Le langage humain est loin de posséder l'élégance et la subtilité de l'Eltharain."
-...C'est blanc. "

L'elfe ouvrit la bouche pour répondre mais se figea à mi chemin. Jetant un regard à l'humain qui se tenait à la rambarde à ses côtés comme s'il allait tout à coup se transformer en phénix et prendre son envol.

De tout côtés, des marins allaient et venaient, déchargeant la cargaison du Vaisseau-Dragon, commençant déjà à charger les provisions nécessaires au prochain voyage. Au milieu de cette agitation, un elfe enveloppé dans une longue cape émergea de la foule en haut de la passerelle, son regard acéré balayant le pont du navire pour finir par s'arrêter sur la forme rapiécée de Backe, accoudé à la rambarde tourné vers la cité. A ses côtés, Olethan, le domestique qu'on leur avait attribué depuis leur départ de Marienburg, se passait une main sur le visage en secouant doucement la tête.

S'autorisant un sourire affectueux, Arduilanar vint se tenir à leurs côtés, acceptant d'un hochement de tête le salut du domestique et l'indifférence de Backe. Arduilanar portait encore les vêtements de voyages qu'il avait prit pour habitude d'utiliser durant son exil au Vieux Monde, une large cape à capuche tombait lourdement dans son dos, au dessus d'une chemise bouffante il portait une veste au cuir épais et sillonné de fines cicatrices là où des lames n'avaient manquées l'elfe que d'un cheveu. A sa ceinture pendait le fourreau d'une grande épée à la lame bleutée, et une paire de bottes de marche lui remontaient jusqu'aux genoux. Pour bien des nobles, il eut été difficile de croire voir là l'un des Seigneurs de Caledor.
"Et bien Olethan, votre lignée est dit-on renommée pour ses services, ne me dites pas qu'un simple humain vous donne du fil à retordre !"
"Monseigneur, je n'ai pas l'arrogance de prétendre connaître cette espèce, mais pardonnez mon audace si je vous dit que ce Mon'Keigh est fou."
Cette remarque sembla amuser le Seigneur de Caledor qui rit doucement.
"Et si c'était nous, qui étions les véritables fous ? Mon ami ici présent serait alors d'une bien auguste compagnie, ne pense tu pas ?"
"Monseigneur ?"
"Rien. Nous devons trouver un établissement où passer les prochains jours."
"Bien sur monseigneur. Je connais un tel endroit qui vous agréera, j'en suis convaincu."
"Tant que ce n'est pas une infâme gargote, cela fera l'affaire."
"Monseigneur, après tant de temps passé à côtoyer les bouges Mon'Keighs, je suis persuadé que la plus misérable auberge ferait l'affaire. Mais n'ayez crainte. Laissez moi le temps de donner des instructions à l'équipage et un attelage viendra bien vite vous mener à destination, vous..." Son regard se porta un bref instant sur le manteau miteux de Backe. "...Et vos bagages."
"Bien, faites au mieux."

Le domestique s'inclina et prit congé en toute hâte. Reportant son attention sur son compagnon d'infortune, Arduilanar posa une main sur son épaule avant de grimacer et de l'essuyer sur la rambarde.
"Backe, nous allons passer quelques jours ici, Ilithas devrait bientôt nous rejoindre et nous aviserons alors."
Le pseudo-répurgateur leva vers lui un regard interrogateur, comme s'apercevant de sa présence pour la première fois.
"Le grand type noir." Grogna Arduilanar en réponse à la question muette. "Surtout Backe, évite de te faire remarquer. Si tu as besoin de quelque chose, demande le !" L'elfe semblait sur le point de partir lorsqu'il se ravisa. "Et pour l'amour d'Isha, ne brûle rien !"
Il lui avait jeté son regard le plus dur possible en insistant sur les derniers mots. Si cela avait eut son petit effet, l'autre n'en montrait rien. Soupirant d'agacement, le seigneur de Caledor quittait l'humain pour aller rassembler son paquetage lorsque la voix de Backe retentit dans son dos.
"C'est quand même très blanc !"

C'est quand même très blanc ! Tu m'ôtes les mots de la bouche. J'ai presque l'impression que tu m'as volé cette phrase.

C'est quand même très blanc... Mais oui ! ("les allemands !") C'est quand même très blanc ! "C'est quand même bien mieux une voiture propre, non ?"
Je savais bien que j'avais déjà entendu ça quelque part, et que l'intonation que je prenais en lisant ça ne m'était pas étrangère.

Tu es un génie ! Ceci dit, Backe n'a quand même pas l'épaule si sale que ça. Il a surement pris la pluie en chemin.

Mon prof d'histo trouverait quelque chose de très fin à redire quant à ton obsession à me coller une obsession pour les mouettes.

J'en aurais presque envie de ne pas laisser filer mon personnage de mes doigts vers les tiens. Au train où ça va, je vais devoir lui attacher une ficelle. Une ficelle invisible.

Bah, ce soir, je sens que je passe en P2. Profites-en, tu as jusqu'à janvier. Après ça, je tire sur la ficelle !

"Tu es un génie !"

Tu ne fais que souligner l'évidence. Mais ça partait d'une bonne intention, j'en suis sur.



Comme je le disais, ce sont VOS personnages, si quelque chose vous dérange n'hésitez pas une seconde à me le dire ou à le changer vous-même. Merhehehe.

Cf. les mouettes. Ce n'était pas intentionnel et cela ne traduit finalement pas ce que je voudrais. Hop, renaît de tes cendres, expression malséante !

Je vais tenter de tenir le rythme jusqu'en Janvier alors, mais si vous voulez reprendre avant, ne vous gênez pas

"J'avais oublié quelle beauté recelait le Palais du Phénix."
Ilithas s'était arrêté au bas des marches de l'immense bâtiment, écrasant de splendeur. Lui et son escorte avaient passés les portes d'Emeraudes qui s'étaient exceptionnellement ouvertes pour les laisser passer alors que de tout côté des hordes de visiteurs tentaient de voir par delà les portes mythiques dont l'entrée leur était à jamais interdite.

Son escorte s'était détendue une fois les battants de plusieurs dizaines de mètres refermés, et lorsque le grondement monumental de leur fermeture se calma enfin, Ilithas sut qu'il était bel et bien rentré.

"C'est ici que je vous quitte seigneur Alenör. Ne faites pas attendre le Roi, je vous en conjure."
"N'ayez crainte Aneth. Je vous remercie pour votre bienveillance, elle est plus que bienvenue."
Les traits de l'elfe se détendirent légèrement et il hocha imperceptiblement la tête.
"Puisse Asuryan éclairer votre chemin Alenör."
"Puisse le votre demeurer pour toujours dans Sa lumière."

Le jeune Aneth n'était finalement pas un mauvais bougre. Juste un noble disposant d'un peu plus de principes que raison.
Se détournant de son escorte visiblement soulagée de le voir s'éloigner, Ilithas posa le pied sur la première marche. Le palais du Roi Phénix était immense, comme si un pays tout entier s'était soudain couvert de marbres et de dorures à l'or fin. Si les races inférieures avaient put apercevoir ne serait-ce qu'une parcelle de la richesse du bâtiment, ils auraient vite étés des milliers à prendre d'assaut les portes d'Eataine pour en piller les trésors.
Des obélisques de marbre blanc s'élevaient vers le ciel jusqu'à le transpercer, les dômes d'or, de verre et d'argent scintillaient de mille feux alors que la fabuleuse Garde maritime montait la garde à chaque créneaux, toujours vigilante malgré les siècles.

Ilithas ne se pressa pas, désireux de savourer pleinement la splendeur des lieux avant de se retrouver plonger dans les méandres du devoir. Bien trop rapidement à son goût, il atteignit le haut des marches pour s'apercevoir qu'une cohorte d'elfes à l'aspect sauvage l'attendaient. Une centaine de Lions Blancs se tenaient au garde à vous, en formation parfaite. Leurs armure lourdes étaient cachées par les peaux des terribles prédateurs de Chrace que chacun d'eux avait dut abattre armé de sa seule hache.
A leurs têtes se tenait l'elfe le plus imposant qu'Ilithas ait jamais vu. Atteignant presque les trois mètres, doté d'une musculature à faire pâlir un troll, l'elfe avait une large hache pendue à sa ceinture et s'appuyait sur un modèle encore plus imposant, couvert de runes de pouvoir.
Korhil, car ce ne pouvait être que lui, toisait Ilithas comme un randonneur examine un trou dans le sol, se demandant s'il recèle un nid de serpents. A ses côtés, un elfe à la carrure tellement moins imposante qu'il en semblait chétif, portait de riches robes frappées des armoiries personnelles de Finubar.
Appréciant l'ampleur du rassemblement, Ilithas se dirigea sans plus attendre vers le chef de la garde du Roi d'un pas assuré, déterminé à ne pas se montrer impressionné par une telle démonstration de force.
Korhil le regarda approcher sans broncher. L'une de ses mains s'appuyait toujours sur le haut de son immense hache alors que l'autre se tenait à sa ceinture de cuir. Dans son dos, la peau de Charandis , le lion géant qu'il aurait étranglé de ses propres mains en constatant que sa hache ne pouvait percer son cuir, ondulait doucement sous le souffle chaud qui balayait l'esplanade.
Lorsqu'il arriva à leur niveau, le géant s'avança d'un pas pour lui présenter son bras. Son regard brulait de détermination et de noblesse. Mais aussi de méfiance. Reconnaissant en lui un Asur de la plus pure sorte, Ilithas prit son bras sans hésitation, plongeant son regard dans le sien. Si Korhil en éprouvait la moindre gêne, il ne le montra pas et soutint le regard du vampire qui se sentit soudain l'obligation de détourner le regard. Peste ! D'habitude, c'est lui qui faisait cet effet là !
Rompant leur empoignade, Ilithas s'inclina aussi bas que son rang le lui autorisait.
"C'est un honneur Champion. Je ne me savais pas illustre au point d'être accueilli par le Grand Lion en personne."
La réponse du géant gronda comme le tonnerre.
"Vous ne l'êtes pas. Je suis ici pour m'assurer que vous ne représentez nulle menace. Ne me donnez pas de raison de le croire, vampire."
Ilithas sourit malgré lui. Un véritable Chracien. Une approche directe et sans ambages des véritables problèmes.
"Vous n'occupiez pas cette fonction lors de ma dernière visite. J'ai appris pour Morvael. Puisse Urian souffrir mille tourments pour ses crimes."
"Je me contenterais de sa mort." gronda le Lion, sa prise sur sa hache se faisant soudain plus dure.
L'autre elfe s'avança à cet instant.
"Soyez le bienvenue Ilithas Alenör." fit il en s'inclinant. "Je suis Alinath, le chambellan de sa Majesté Finubar. Le Roi Phénix vous sait gré de votre retour en de si brefs délais."
"Et je lui sait gré de m'avoir rappelé. Je me languissait d'Ulthuan."
"Le monde est-il donc si terrible que cela ?" S'amusa Korhil. Ilithas réalisa alors que malgré sa réputation, le champion personnel du Roi n'avait jamais quitté Ulthuan du fait de sa charge. Comme bien des elfes par ailleurs.
"Pour tout dire, certains lieux sont si accueillants qu'après y avoir passé quelques jours vos montagnes vous sembleraient un havre de paix en comparaison." Bien des nobles se seraient offensés de voir leur contrée ainsi moquée. Les Asurs ne sont pas un peuple fier seulement sur le papier. Mais Korhil se contenta d'en rire, un rire franc, jovial et pourtant si grave qu'il vous secouait jusqu'aux os.
"Je vous emmènerais passer quelques temps à Chrace si vous survivez Alenör ! L'hospitalité des lions sera à votre goût, j'en suis sur !"
Ilithas se mit à rire malgré lui, tant l'amusement du géant était communicatif.
"J'accepte avec joie. Mais pour l'heure, nous avons affaires plus importantes à traiter."
Recouvrant son sérieux, Korhil souleva sa hache d'une seule main comme s'il s'agissait d'un vulgaire bâton de saule.
"Alors ne faisons pas attendre le Phénix plus longtemps. Alinath ?"
"Si vous voulez bien me suivre..."
" Alenör ? Gardez vos mains loin de vos armes et vos crocs rentrés. Rappelez vous que vous n'êtes pas le seul à pouvoir mordre, ici."

S'inclinant devant Korhil, Ilithas emboita le pas au chambellan qui passa entre les rangs de Lions Blancs au garde à vous, formant une haie d'honneur. Derrière lui, il sentit plus qu'il n'entendit Korhil le suivre. Une fois passés, les Lions blancs toujours en parfaite formation, suivirent le groupe même une fois qu'il eut passé les portes du palais et disparut dans ses entrailles.

La belle image ! Les entrailles ! Pourquoi pas dans ses viscères ? Et pourquoi pas dans la lumière de sa cavité naturelle ouverte bordée par un épithélium prismatique simples à plateau strié et pôle muqueux ouvert à fonction d'absorption et de protection ? Dans ses intestins, quoi ? Ce n'est jamais que de l'herbe digérée, après tout.

Un peu surfait, son animal sur l'épaule.

"Ce n'était pas intentionnel et cela ne traduit finalement pas ce que je voudrais. "
Un phénix, maintenant ? Un peu trop. Un albatros de cuir ?

Je me demande où tout cela va nous mener.

Lorsqu'ils délirent, les elfes ne se cantonnent pas à de bêtes albatros, c'est là l'apanage des Mon'Keighs !

Quant aux entrailles, c'est quand même un vampire que diable !

Backe n'a rien contre affronter des hydres et autres monstres Druchiis je suppose ;D ?

Trois mètres ? C'est de la folie, mon capitaine !
On dirait presque un barbare, ton Kohril. C'est le fluff qui veut un peu ça, c'est vrai.

Quant à l'armure dorée, j'espère qu'il ne s'agit pas de moi. Ou alors je fais renoncer mon personnage à la magie, ce qui serait une bonne chose, mais n'arrangerait pas la cohérence de la plupart des textes écrits jusqu'ici. C'est surtout le RP Flammes de la Guerre où j'ai, il me semble, fait d'Arduilanar un mage plutôt qu'un épéiste. Zlut ! Ce dilemne me tourmente, et ce n'est guère le moment. Oh ! Je sais ! La lumière éclatante du génie m'illumine, et la musique céleste résonne avec douceur à mes oreilles.. Un sondage. Sauf que, bien entendu, avec à peine trois membres actifs, ça ne sera guère représentatif. Surtout si je m'abstiens.

Soit, je vous le concède, je radote ! Mais bon, on ne peut pas apprendre en une après-midi le développement de l'embryon de Pleurodeles Watlii et garder toute sa présence d'esprit.

Disons que d'après le fluff, Korhil est un genre de Hercule dopé aux amphétamines qui bouffe des manchons de Manticore d'une main en gagnant un bras de fer contre un géant de l'autre....

Je l'aime bien moi


Sinon concernant Arduilanar, faudrait que je sache à quoi il ressemble en fin de compte, puisqu'il risque d'apparaître plus d'une fois aux cours des moult pages à suivre >_< ! Sinon, je le fais capturer par la justice elfique et enfermer, nu, dans un donjon malodorant où il passera le reste de l'aventure -_-

Pour info, mais tu le savais déjà, j'utilisais pour me représenter Arduilanar, ton avatar et la figurine d'Avatar of War.

"Disons que d'après le fluff, Korhil est un genre de Hercule dopé aux amphétamines qui bouffe des manchons de Manticore d'une main en gagnant un bras de fer contre un géant de l'autre.... "
Avec une F4...
Le fluff est plus généreux que la réalité, malheureusement.

"Pour info, mais tu le savais déjà, j'utilisais pour me représenter Arduilanar, ton avatar et la figurine d'Avatar of War. "
Dans mon inconscient, c'est ça aussi. Mais dans la nouvelle version, il est supposé, en tant qu'exilé sur le Vieux Monde, être simplement vêtu. Une cape, peut-être un pourpoint de cuir, une capuche pour cacher ses oreilles. De grandes bottes montantes, et un fouet... Euh, tout compte fait non.

L'apparence, là est mon problème. Dans mon coeur, Arduilanar est un grand guerrier blond et agile épéiste. Ce qu'il est en train de devenir, c'est un frêle Mage Dragon, et sans son dragon. Mage ou guerrier, il faut choisir. C'est pratique, un mage, mais un fin bretteur est autrement plus classieux. D'autant plus que plus ça va et plus Arduilanar va finir par ressembler à un adolescent chétif (la chétivité étant inhérente à la condition de mage). Si même dans les univers parallèles je n'arrive pas à m'imaginer autrement que je suis en vrai, ça ne va pas aller.
Ou alors... Les pouvoirs seraient liés à l'épée. Epée donc objet magique, pouvant être porter par un Noble, disons pour la modique somme de 1000 points. Je m'en fiche, mon perso est cheaté, il a le droit de relancer tous ses jets pour toucher et frappe toujours en premier, alors les limitations d'équipement.... Et puis il y a le dragon. Ahem, il me semble bien que je digresse. Tout ça pour dire que si l'épée seule est magique, l'armure dorée peut s'arranger. Il me reste alors à réécrire tous les textes précédents, si je ne veux pas bouleverser le tissu de la réalité et créer une brèche spatio-temporelle dans le continuum roleplayique.
L'armure dorée d'Avatars of War... Mais alors, c'est toi qui me l'achète. Je ne suis qu'un misérable paria désargenté, et je ne porte qu'un pauvre pourpoint de cuir de facture humaine.

Et selon le fluff, les Space Marines ont une force 6, une endurance de 6, deux points de vie chacun, une svg invulnérable à 3+ utilisable en même temps que leur armure et des cascadeurs pour mourir à leur place lorsqu'ils ratent un jet

Concernant l'armure dorée, figure toi que j'y pensais justement. Les deux Asurs vont partir au combat après tout, et je voyais bien le Roi-Phénix faire offrir une armure à Arduilanar en gage de confiance.

Sinon, en guerrier qui bourrine à la magie, on a Eltharion. Mais il n'a pas de Dragon.
Et puis, lancer des sorts en portant une armure, ça ne me choque pas plus que ça. C'est plus difficile, voilà tout. Mais si c'est juste pour faire surgir quelques chaines de temps à autre, c'est pas la fin du monde.

Et de toute façon, les Prince de Caledor ont toujours étés over-cheatés

Des guerriers-de-la-mort-qui-tue-magiciens-suprêmes-montés-sur-dragons-stellaires-plus-gros-que-des-montagnes.....


Bande de grosbills !



Bref, ça te vas ? D'autant plus que j'ai moins de textes à réécrire que toi :p

"Lorsqu'ils délirent, les elfes ne se cantonnent pas à de bêtes albatros, c'est là l'apanage des Mon'Keighs !"
C'est toi le mon'keigh, je te rappelle.

"Backe n'a rien contre affronter des hydres et autres monstres Druchiis je suppose ;D ? "
Bien sûr que si, comme tout le monde.

"nu"
On veut ton corps !

"Le fluff est plus généreux que la réalité"
Le fluff est la réalité, au contraire.

Je ne vois absolument pas l'autre en armure dorée. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas, ça veut dire que j'ai un peu de mal. Enfin, que j'en souffre le martyr. Je l'ai toujours vu comme un mage, moi. Bon, j'avoue, un peu comme lui, en moins extravagant.

Il fallait pas, je suppose. Je suis d'accord pour le cuir, dans ce cas

"Le fluff est la réalité, au contraire."
Dans ce cas, les caractéristiques de la fig sont peu représentatives de la réalité. Puisque, dans la réalité, il existe des elfes de trois mètres de haut qui égorgent des lions du Chaos à mains nues.

L'armure dorée est peut-être légèrement too much. Il s'agirait plutôt d'une tenue d’apparat.
J'ai encore, à vrai dire, quelques réticences à faire d'Arduilanar le monstre de grosbillisme qu'il est en train de redevenir. Armure dragon + épée magique + dragon = c'est un peu abusé là quand même...

"Et puis, lancer des sorts en portant une armure, ça ne me choque pas plus que ça. "
Les mages n'ont pas le droit à des armures, en tout cas dans la version des règles que je connais. A part le Roi-Sorcier. Foutu Roi-Sorcier. Il a dix mille ans, il a un Dragon, il est immortel, un guerrier redoutable et un terrifiant mage. Et puis zut, si lui y a le droit, pourquoi pas moi ?